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Réseauter et sauver les êtres de tous les milieux

6 mai 2020 |   Écrit par une pratiquante du Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Le Maître a dit :

« La forme de cultivation et pratique dans Dafa est différente de toutes les cultivations et pratiques dans l'histoire, c'est parce que vous avez la responsabilité d'un disciple de Dafa – la mission sacrée de sauver les êtres au moment historique crucial pour l'humanité. » (« Félicitations à la Conférence de Fa à Taïwan »)

Depuis que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1995, il est devenu pour moi de plus en plus clair que tous les évènements majeurs et déterminants des 64 années de ma vie ont été des arrangements du Maître. Ils ont été ainsi afin que je puisse réseauter avec succès et sauver des êtres de tous horizons.

Guérie d’une maladie en deux semaines

J’ai obtenu un diplôme d’études secondaires en 1972, au milieu de la révolution culturelle. En tant que « jeunesse éduquée », il était obligatoire que je rejoigne les millions de mes pairs et aille dans les zones rurales de la Chine pour être « rééduquée ». J’ai d’abord enseigné à l’école primaire puis j’ai travaillé comme technicienne en fabrication pendant douze ans.

Je suis retournée dans ma ville l’année de ma trentaine et on m’a proposé un poste de responsable des relations publiques à l’hôtel réservé aux déplacements des fonctionnaires du gouvernement. En plus de diriger le département des relations publiques, j’ai assumé de nombreuses autres responsabilités, telles que directrice des employées féminines et présidente de l’union des travailleurs.

Je ne suis pas issue d’une famille aisée, mais j’ai grandi en étant gâtée par mon grand-père. Depuis l’école primaire jusqu’au début de ma vie active, j’ai toujours été dans une sorte de rôle de leader. J’étais têtue et arrogante, et voulais être la meilleure en tout. Cependant, ma compétitivité a conduit à des maladies chroniques. Je dépensais des dizaines de milliers de yuans par an en frais médicaux, mais je n’arrivais pas à rétablir ma santé ni à soulager mes douleurs.

En 1995, j’ai été hospitalisée, mais une vieille amie m’a rendu visite et m’a apporté de bonnes nouvelles – elle s’était rétablie d’un cancer des ovaires en deux semaines après avoir commencé à pratiquer un type de qigong. J’étais curieuse de savoir quel qigong elle pratiquait. Elle a dit : « Le Falun Gong ! » Pour une raison quelconque, le son de ces mots m’a frappée comme si j’avais attendu toute ma vie de les entendre.

Elle ne mentait pas – après deux semaines de pratique du Falun Gong (appelé aussi Falun Dafa), toutes mes maladies ont disparu. J’ai jeté mes médicaments et apprécié ma bonne santé. J’avais un teint rosé et j’étais remplie d’énergie. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire tout le temps. Tout le monde disait que j’avais l’air plus jeune et plus jolie. Les fonctionnaires provinciaux et municipaux avec lesquels je travaillais m’appelaient en plaisantant « mademoiselle » même si j’avais presque 40 ans.

Lorsque la femme du maire a entendu mon histoire, elle m’a appelée et m’a demandé de lui enseigner les exercices. Je lui ai procuré le livre Zhuan Falun et je lui ai copié la musique des exercices sur un CD. Elle a appris les cinq exercices en moins d’une heure.

Tout le monde dans le gouvernement de la ville, y compris les hauts fonctionnaires, savait que j’étais une pratiquante de Falun Dafa. Je me suis souvent rappelé que je devais être à la hauteur des exigences du Fa Authenticité-Bienveillance-Tolérance et être une bonne personne à chaque instant. Je traitais les clients de l'hôtel de la même manière, quel que soit leur rang, et je donnais le bon exemple aux autres employés.

Le directeur d’un centre de détention a appris la vérité

En juillet 1999, la police a arrêté en pleine nuit tous les coordinateurs locaux, deux jours avant le lancement officiel de la campagne de persécution contre le Falun Gong par le gouvernement central.

Après avoir entendu la nouvelle, je suis allée au département de police de la ville pour réclamer la libération des coordinateurs. J’ai raconté à ces fonctionnaires comment j’avais retrouvé miraculeusement la santé et m’étais moralement améliorée depuis que j’avais commencé ma pratique.

Deux jours plus tard, lors de la réunion plénière de l’administration du Parti de la ville, un discours de Jiang Zemin, alors chef du Parti communiste chinois (PCC), a été lu. Le discours diffamait et calomniait le Falun Gong. Je me suis levée immédiatement et suis partie. Quand j’ai entendu mes collègues parler de la propagande du PCC diffamant le Falun Gong, qui était diffusée à la télévision, je leur ai dit que ce n’était que des mensonges.

J’ai rejoint les pratiquants locaux pour faire les exercices en public au stade municipal en décembre de la même année et j’ai été arrêtée. J’ai continué à étudier le Fa et à faire les exercices au centre de détention. J’ai refusé de réciter les règles du centre de détention. J’ai entamé une grève de la faim et j’ai demandé à voir le directeur du centre de détention.

J’ai parlé au directeur et à trois autres fonctionnaires pendant plus de trois heures. Je leur ai raconté mon histoire et comment la pratique m’avait transformée physiquement et moralement. Je leur ai dit que Jiang Zemin commettait un crime en calomniant et persécutant le Falun Gong et leur ai suggéré de ne pas s’impliquer dans la persécution. Je leur ai demandé également de fournir des repas nutritifs aux pratiquantes qui avaient été battues et blessées.

Toutes mes demandes ont été satisfaites en quelques jours et le directeur a dit aux détenues d’apprendre des pratiquantes de Falun Gong. À la fin de mes deux semaines de détention, le directeur s’est rendu deux fois aux services de police de la ville pour négocier ma libération. Je suis rapidement rentrée chez moi sans avoir eu à payer d’amende. Peu de temps après, plus de 30 autres pratiquantes détenues ont toutes été libérées.

Clarifier la vérité au travail

Après ma détention, une réunion s’est tenue où la secrétaire du Parti a demandé à chaque membre du Parti de voter mon exclusion du Parti. Je me suis levée et j’ai raconté ma version de l’histoire.

J’avais travaillé là depuis plus de dix ans et n’avais accepté aucun pots-de-vin ni cherché de renom. J’étais toujours la première à arriver et la dernière à partir sans jamais prendre un sou de rémunération pour les heures supplémentaires. Je travaillais dur et assumais de nombreuses responsabilités. J’ai raconté de nombreux incidents pour montrer comment Dafa avait fait de moi une employée précieuse.

Cependant, j’ai été expulsée du Parti et renvoyée de mon poste. Après la réunion, de nombreux collègues m’ont dit : « Nous n’avions pas le choix. La décision était déjà prise par le bureau régional. Le PCC est chaotique. » J’ai souri : « Tant que vous connaissez la vérité dans votre cœur. »

La décision a été annoncée lors de la grande réunion suivante des membres du Parti de la ville. Mon mari a été obligé de s’asseoir au premier rang et de gros plans de lui ont été diffusés pendant plusieurs jours d’affilée dans les journaux locaux. Mon pauvre mari subissait une énorme pression.

La fois suivante où j'ai vu le maire, il m'a dit : « Vous êtes une personne si intelligente et si compétente. Ça n'en vaut pas la peine. Pourquoi ne pas suivre le mouvement ? Nous avons parlé de ce qui vous est arrivé à la réunion du comité et tout le monde a eu pitié de vous. » J'ai dit : « Le Falun Dafa est une pratique tellement merveilleuse et elle m'a sauvé la vie. Authenticité, Bienveillance et Tolérance sont des valeurs universelles et Dafa est un Fa de haut niveau. Je ne serais pas une si bonne personne sans cela. » Le maire et chaque personne présente ont acquiescé de la tête.

La femme du maire m’a appelée : « Pourquoi les programmes de télévision inventent-ils ces choses ? Le Maître n’a jamais dit ces choses dans le livre. » J’ai dit : « Oui vous avez lu le livre, vous savez que les émissions de télévision ne sont pas véridiques. » Quand elle a appris que mon salaire était retenu et que je ne touchais que 120 yuans de prestation par mois, elle était furieuse.

Quand je l’ai rencontrée, elle m’a dit qu’elle pouvait user de ses relations pour m’obtenir une allocation de « retraite médicale » afin de recevoir un salaire complet et les avantages sociaux. Je l’ai remerciée, mais j’ai refusé l’offre. Je lui ai dit que j’avais souffert de nombreuses maladies pendant deux décennies et que j’étais à nouveau en bonne santé grâce à Dafa. Je ne serais pas admissible à la « retraite médicale ». Je ne voulais pas mentir. Je l’ai encore remerciée et elle m’a souri avec admiration.

Le chef de la police a arrêté de participer à la persécution

L’ancien chef de la police municipale était aussi l’assistant du secrétaire du Parti de la ville. Je le connaissais depuis longtemps avant qu’il n’accède à son dernier poste. Quand j’ai découvert que quelques pratiquants avaient été arrêtés avant le Nouvel An chinois, je lui ai rendu visite en espérant le persuader de faire la juste chose. Je n’avais pas du tout peur sachant que le Maître veillerait sur moi.

Sa femme m’a laissée entrer bien que le chef n’était pas chez lui. Je me suis assise et j'ai discuté un peu. Elle a été sous le choc en apprenant que j’avais presque 50 ans : « Vous êtes superbe pour votre âge. » J’ai saisi cette occasion pour expliquer comment j’avais retrouvé la santé en pratiquant le Falun Dafa et en quoi consistait la pratique. Elle semblait comprendre que la propagande du PCC n’était pas vraie.

C’était pendant le Nouvel An chinois, alors beaucoup de gens venaient rendre visite au chef et étaient refoulés. J’ai attendu presque une heure avant que le chef ne revienne. Il était surpris de me voir. Je l’ai salué et lui ai souhaité une bonne année avant de lui demander avec candeur de relâcher tous les pratiquants détenus. Il a dit que les centres de détention n’étaient pas sous sa juridiction. Je lui ai dit : « Vous êtes le chef de la police, ils sont tous sous votre juridiction. Vous allez accumuler une grande vertu en autorisant leur libération. »

Notre conversation a été interrompue par un autre groupe de visiteurs et je n’ai pas pu parler à fond à propos de Dafa. J’assumais que sa femme le mettrait au courant par la suite. Quand il m’a accompagnée jusqu’à l’escalier, je lui ai demandé de traiter les pratiquants avec gentillesse et que cela lui apporterait des bénédictions. Il a dit : « Je vais penser à ce que vous avez dit ce soir. » Quelques jours plus tard, les pratiquants détenus étaient libérés.

Quant au chef, il a gravi rapidement les échelons jusqu’au poste de maire adjoint, responsable de la trésorerie, puis il a été à nouveau promu au rang de responsable régional en l’espace de quelques années. Bien que je ne lui aie pas parlé depuis, je crois qu’il sait que son choix conscient de ne pas participer à la persécution lui a apporté des bénédictions. Plus tard, je lui ai envoyé par la poste plus de documents expliquant les faits sur le Falun Dafa.

Remettre des brochures au vice-président de la conférence consultative politique de la ville

Le vice-président de la conférence consultative politique de la ville était mon patron à l’hôtel. Nous avons travaillé ensemble en étroite collaboration pendant deux ans et formions une bonne équipe. Je le laissais emprunter mes livres sur la gestion hôtelière et l’ai aidé à être opérationnel quand il a commencé ce travail. Pour partager sa charge de travail, j’ai assumé également de nombreuses responsabilités dans l’entreprise.

Même si je travaillais sous ses ordres, il demandait souvent mon avis. Chaque fois qu’il se déplaçait pour son travail, il me donnait le pouvoir exécutif complet de l’entreprise. Il disait souvent que j’étais la seule personne en qui il pouvait avoir confiance. Je ne l’ai jamais flatté ni soudoyé, au lieu de cela je me concentrais simplement sur mes propres responsabilités et essayais de faire de mon mieux.

Un jour, mon patron m’a dit que les autorités municipales avaient une bonne impression de moi. Il a suggéré que je rende visite à certaines des personnalités clés avec de beaux cadeaux et que je « pourrais bien décrocher un poste dans l’organe gouvernemental ». J’ai souri et lui ai dit qu’en tant que pratiquante de Falun Dafa, je ne ferais pas une chose pareille. Je lui ai dit que le Maître nous a appris à ne rechercher ni la gloire ni les intérêts personnels, et à faire de notre mieux où que nous soyons.

Il m’a dit que j’étais bien connue des fonctionnaires gouvernementaux en déplacement, du canton à la province et que même les dirigeants nationaux connaissaient mon existence. Je lui ai dit que c’était juste la nature de mon travail et que j’étais reconnaissante d’avoir l’opportunité de rencontrer et d’être au service de tous nos invités. Je l’ai remercié pour ses compliments. À l’hôtel, vers la fin de son mandat, il m’a remerciée sincèrement pour toute l’aide que je lui avais apportée pendant ces deux dernières années.

Une ancienne camarade de classe qui travaillait pour le comité du Parti de la ville m’a passé un savon : « Femme stupide, tout ce que tu sais faire c’est travailler, travailler, travailler. N’apprendras-tu jamais à créer des relations ou à soudoyer ? À quoi bon rencontrer tous ces hauts fonctionnaires et ne pas en tirer profit ? » Je lui ai dit : « Je suis ainsi et le serai toujours. »

En décembre 1999, j’ai été détenue pour avoir pratiqué les exercices de Dafa en public. Mon ex-patron a entendu parler de ma détention au cours d’un repas avec le chef de police adjoint d’alors. Il a fait le pari avec ce dernier de me convaincre de renoncer au Falun Gong et que s’il gagnait, je devrais être relâchée sur le champ.

Il m’a rendu visite au centre de détention avec des fruits et des pâtisseries. J’étais depuis trois jours en grève de la faim à laquelle participaient plus de 30 pratiquants détenus. Dès que je suis entrée au parloir, il m’a dit avec empressement de renoncer à Dafa pour que je puisse sortir avec lui immédiatement. Il a dit que le chef adjoint avait déjà donné son accord. Il a sorti un stylo et du papier et m’a exhortée à écrire ma renonciation.

Même si j’étais faible de ne pas avoir mangé depuis trois jours, j’ai soudain senti une montée de sang. Je lui ai dit que j’étais une citoyenne respectueuse des lois qui n’avait commis aucun crime – j’avais simplement fait des exercices dans un stade public et maintenu mes convictions. Je m’attendais à ce qu’il me connaisse mieux compte tenu de toutes ces années où nous avions travaillé ensemble. Je lui ai demandé à quoi j’étais supposée renoncer – à être une bonne personne ?

Voyant que je n’allais pas écrire de déclaration, mon ex-patron a pris son téléphone portable, a composé un numéro et m’a dit de dire : « J’ai tort » au chef adjoint, j’ai crié : « Je n’ai pas tort ! Je n’ai pas tort ! Je n’ai pas tort ! » Il était tellement en colère qu’il moussait aux coins de sa bouche. « Vous êtes si têtue. » Il a secoué la tête et est parti.

Le Maître a dit :

« Les disciples de Dafa expliquent la vérité

De leur bouche sont lancées simultanément des épées tranchantes

Perçant complètement les mensonges de diables pourris.

Ne perdez pas de temps, sauvez les êtres, dépêchez-vous d’expliquer » (« Dépêchez-vous d’expliquer », Hong Yin (II))

« … sauver les êtres humains est la manifestation de la compassion d’un pratiquant, c’est votre responsabilité au moment où les êtres se trouvent en danger. » (« Mots de félicitations au Fahui européen »)

J’ai souvent repensé à cet incident et j’ai regretté de ne pas lui avoir expliqué la vérité plus à fond au centre de détention. Pour vraiment sauver les êtres, nous devons saisir toutes les occasions, abandonner nos conceptions, émettre la pensée droite et être compatissants.

Même si je m’inquiétais parfois d’avoir ruiné ma chance d'expliquer la vérité à mon ex-patron, j’avais la conviction profonde que tout allait s’arranger avec l’aide du Maître. J’ai décidé d’aller à la mairie et j'ai essayé de lui rendre visite à son bureau. Bien que j’aie eu la chance de passer devant le garde sans jamais être arrêtée, je n’ai jamais trouvé mon ex-patron à son bureau.

Une pratiquante m’a rappelé : « Tu es allée plusieurs fois [à la mairie] maintenant. Et si quelqu’un de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville ou le Bureau 610 te voit ? Fais attention. » Je lui ai dit que je n’avais pas peur, car le Maître me protégeait constamment. Si je tombais sur quelqu’un, ce serait une bonne occasion de lui parler de Dafa.

J’ai décidé d’essayer encore une fois la veille de Noël. J’ai enregistré des vidéos expliquant les faits, incluant les Neuf commentaires sur le Parti communiste et la Pierre aux caractères cachés sur une clé USB gravée avec le caractère « Bénédictions ». J’ai également préparé une enveloppe rouge pour son fils pour lui souhaiter bonne chance pour son examen d’entrée à l'université.

Quand je suis arrivée chez eux, j’ai découvert que sa famille et lui étaient sortis faire des courses, alors j’ai mis les cadeaux dans un petit sac que j’ai laissé dans leur cour. J’ai rendu visite à sa femme le lendemain à son travail et lui ai dit que je les avais manqués la veille. Nous avons parlé pendant un bon moment de Dafa et de la persécution injustifiée.

Le lendemain, elle m’a appelée pour me remercier pour les cadeaux. Je lui ai souhaité un joyeux Noël et lui ai demandé de jeter un coup d’œil aux choses dans le sac. Elle m’a promis qu’elle le ferait et m’a à nouveau remerciée. J’ai émis la pensée droite et demandé au Maître de permettre à cette famille d’être sauvée.

L’assistant du maire démissionne du Parti communiste

Après que le fils de l’assistant du maire a fait sa demande à une de nos employées, le jeune couple a décidé de se marier à notre hôtel. J’ai été très impliquée dans le processus de préparation et j’ai veillé à ce que le mariage se déroule bien.

La cérémonie était magnifique et a eu un énorme succès. Lors du banquet, j’ai prononcé un discours en souhaitant aux jeunes mariés, au nom du personnel de l’hôtel, un long et heureux mariage. Je suis même sortie de ma zone de confort en chantant du karaoke avec les invités tandis que toute la salle nous encourageait. Tout le monde a passé un bon moment y compris l’assistant du maire.

Après le mariage, j’ai essayé de rendre visite à l’assistant du maire à son bureau pour expliquer les faits, mais avec un emploi du temps si chargé, il n’était jamais là. Je laissais toujours un dépliant ou une fleur de lotus à sa porte. Chaque année quand je renouvelais mes papiers de retraite à l’hôtel, je demandais à sa belle-fille de faire savoir à l’assistant du maire que je le saluais et elle était toujours contente d’accepter les dépliants expliquant les faits sur le Falun Dafa que je lui donnais.

En 2016, j’ai reçu une invitation au mariage du fils d’une pratiquante locale pour le 13 mai, la Journée du Falun Dafa. Le mari de cette pratiquante connaissait de par son travail de nombreux fonctionnaires de la ville et beaucoup d’entre eux figuraient aussi sur la liste des invités. Quand j’en ai entendu parler, je savais que je ne pouvais pas laisser passer une si belle occasion de parler des faits sur le Falun Dafa.

J’ai demandé à quelques pratiquants de se joindre à moi pour aider à émettre la pensée droite. Nous avons parcouru plus de 160 km et sommes arrivés tôt sur les lieux pour émettre la pensée droite et nettoyer toute interférence des autres dimensions. Nous avons demandé au Maître de nous renforcer afin que tous les participants, en particulier ceux qui occupent des postes élevés, apprennent la vérité et soient sauvés.

Pendant la cérémonie, j'ai vu un groupe de retraités de la conférence consultative politique de la ville et des fonctionnaires des services de police assis à une table. Je me suis concentrée sur l’émission de la pensée droite jusqu’à ce que le banquet commence. Je me suis approchée de la table et j’ai levé mon verre : « Bonjour messieurs, je suis ravie de vous voir tous ici. J’en profite pour souhaiter à chacun ici une bonne santé et une vie heureuse. À votre santé ! »

Quelques-uns se sont levés en plaisantant : « Vous ne pouvez boire que du soda. Pour montrer votre sincérité, vous devez prendre de l’alcool. » C’était le point d’entrée parfait pour ma clarification de la vérité. « Vous savez tous que je pratique le Falun Gong depuis presque vingt ans maintenant et que je ne bois pas. Mais regardez comme je suis en bonne santé – je n’ai pas pris de médicaments depuis 1995. Pour votre santé, pourquoi ne pas substituer à l’alcool du thé ou du soda ? Laissez-moi vous dire le secret de ma bonne santé – réciter “Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.” Ces mots magiques vous protégeront et vous apporteront des bénédictions. »

J’ai fait le tour de la table et rempli le verre de chacun avant de lever le mien à nouveau et j’ai fixé le chef de la police : « Traitez les pratiquants de Dafa avec gentillesse et démissionnez du PCC pour être en sécurité. Pour votre sécurité et celle de votre famille. » Tout le monde a levé son verre : « À la sécurité de chacun. » Quand j’ai quitté la table, j’ai expiré profondément –- c'était la meilleure opération de relation publique que j'aie jamais faite.

Je suis retournée à ma place juste à temps pour voir l’assistant du maire se lever et sortir de la salle. Je me suis dépêchée et l’ai rattrapé : « Monsieur, comment allez-vous ? Cela fait pas mal de temps. J’ai demandé de temps en temps à votre belle-fille de vous donner des dépliants. Les avez-vous reçus ? »

Il a souri : « Oui je les ai eus. » « Alors pourquoi ne démissionnez-vous pas du Parti pour être en sécurité ? C’est bon pour vous et votre famille. Il n’y a pas de formalité puisque vous êtes d’accord avec cela dans votre cœur. Vous avez simplement besoin d’acquiescer. » Il a fait deux fois un signe de tête : « Démissionner, je vais démissionner du Parti. Merci beaucoup. » Il a souri et m’a fait un signe de la main en partant.

Traduit de l'anglais