(Minghui.org) M. Huang Futang, un résident de la ville de Zibo, dans la province du Shandong, était conducteur de train pour la voie ferroviaire de Jinan. Un jour de travail, il a été frappé à la tête par un train et a subi de graves blessures. Son employeur a payé des dizaines de milliers de yuans par mois pour son indemnisation, mais rien ne semblait améliorer son état.

Les blessures de M. Huang ont guéri après qu'il a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. Lorsque le Parti communiste chinois (PCC) a déclenché une persécution nationale à l'encontre du Falun Gong en 1999, M. Huang a déclaré que la cultivation et pratique ne ressemblait en rien à ce que la propagande de l'État avait dépeint. Le travailleur, aujourd'hui retraité, a été en revanche arrêté à plusieurs reprises par le régime.

Il a été soumis à deux reprises aux travaux forcés, pour un total de cinq ans. Il a également été condamné plus tard à trois ans de prison. Les blessures qu'il a subies lors des tortures endurées en détention ne se sont pas complètement remises depuis sa dernière libération de prison en mars 2019. Son père et son frère sont tous deux morts des suites du traumatisme mental pendant qu'il était en détention.

En outre, le gouvernement a démoli sa maison pendant son incarcération, mais on ne l'a jamais indemnisé comme on l'a fait pour d'autres propriétaires dont les maisons ont également été démolies. Entre la retenue de sa pension de retraite et la fermeture forcée du salon de thé appartenant à sa famille, leurs pertes financières ont été estimées entre 80 et 100 millions de yuans.

Voici un résumé des persécutions dont il a été victime au fil des ans.

Assignation à résidence surveillée

Après le début de la persécution du Falun Gong en 1999, l'unité de travail de M. Huang, le Bureau de la voie ferroviaire de Jinan de la province du Shandong, l'a surveillé et ne lui a pas permis de se rendre à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong.

Se sentant obligé de défendre sa croyance, M. Huang a réussi à se rendre au Bureau central des appels de Pékin. À son retour, il a appris que plus de 100 personnes le cherchaient et qu'une poignée de personnes de son lieu de travail l'ont attendu à son appartement pendant toute son absence.

En conséquence, son supérieur l'a placé en résidence surveillée pendant six mois. Il a également été condamné à une amende de 3000 yuans.

Les gardes lui ont brûlé les pieds et le corps avec des mégots de cigarettes

M. Huang a été arrêté pour avoir participé à un rassemblement avec d'autres pratiquants de Falun Gong en juillet 2002. La police l'a fouillé et a confisqué l'argent qu'il avait avec lui.

Après l'avoir emmené au centre de détention de la ville de Zibo, les gardes lui ont brûlé les pieds et le corps avec des mégots de cigarettes et l'ont piqué avec des épines. Dix personnes le surveillaient en se relayant et l'empêchaient de s'endormir. En conséquence, tout son corps était enflé et la douleur était insupportable.

Deux peines de camp de travail

Après avoir été détenu pendant plus d'un mois, M. Huang a été condamné à trois ans de travaux forcés et incarcéré dans le camp de travail de Boshan.

Il a été enfermé en isolement cellulaire de fin 2002 à février 2003. Il n'y avait ni eau courante ni toilettes dans la cellule, alors on lui a donné un pot pour ramasser ses déchets.

Une fois, les gardiens lui ont retiré ses vêtements, lui ont fait subir des décharges électriques avec huit matraques électriques de 40 000 volts et l'ont battu avec une matraque en caoutchouc. Son corps est encore couvert de cicatrices, et certaines parties de son corps sont encore gonflées aujourd'hui.

Frappé par le choc mental de sa persécution, le père de M. Huang est décédé au cours de cette période. Mais le camp de travail ne lui a pas permis d'assister aux funérailles de son père.

Parce que M. Huang a refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, sa peine a été prolongée de six mois. Il a été libéré le 25 janvier 2006.

M. Huang a été à nouveau arrêté le 6 juin 2009, et a été incarcéré dans le camp de travaux forcés de Zhangqiu, cette fois-ci pour un an et six mois.

Arrestation brutale et emprisonnement de trois ans

Alors qu'il rentrait chez lui le 22 mars 2016, plus de 20 policiers du poste de police de Jiazhuang ont maîtrisé M. Huang devant son immeuble d'habitation en lui couvrant la bouche et en lui serrant le cou. Niu Yong, le policier responsable, lui a pris les 2319 yuans en espèces dans sa poche et lui a pressé les testicules. La douleur atroce a provoqué chez M. Huang des vertiges et des vomissements de sang. Ses testicules ont été blessés et sont toujours gonflés aujourd'hui.

M. Huang est resté inconscient pendant plus de vingt minutes. Lorsqu'il s'est réveillé, les policiers lui ont couvert la bouche et lui ont immédiatement serré le cou pour l'empêcher de parler. Ils ont recommencé à le battre jusqu'à ce qu'il soit gravement blessé. Après cela, Niu Yong et ses compagnons ont mis à sac l'appartement de M. Huang et ont pris son stock de livrets, ses livrets de comptes d'épargne, ainsi que 5050 yuans en espèces.

Après avoir saccagé son appartement, ils se sont rendus au salon de thé de M. Huang, ont forcé la serrure et se sont précipités à l'intérieur. Ils ont emporté ses livrets d'épargne, saccagé son salon de thé et arrêté sa femme. Tout son corps était enflé lorsqu'il a été emmené au centre de détention de Fujia. Sa femme a été détenue pendant vingt-neuf heures, puis relâchée.

Au centre de détention, M. Huang a été dépouillé de ses vêtements et fouillé au corps. Les gardes ont pris son lecteur MP3 et 2704 yuans en espèces. M. Huang a commencé à rédiger des plaintes contre le Bureau 610 et les brutalités policières au centre de détention, mais les deux ont été confisquées.

M. Huang a ensuite été condamné à une peine de trois ans d'emprisonnement. Sa demande de libération sous caution pour raison médicale pour traiter son hématome testiculaire a été rejetée.

Torturé à la prison de Jinan

Lorsque M. Huang a été incarcéré à la prison de Jinan, les gardiens l'ont torturé pour tenter de le forcer à renoncer au Falun Gong. Une fois, il a été attaché si étroitement qu'il ne pouvait plus lever la tête ni remuer le corps. On lui a également interdit d'utiliser les toilettes. Cependant, il a toujours refusé de céder aux demandes des gardiens d'écrire des déclarations de renonciation à sa croyance. Les gardes ont menacé de prétendre qu'il s'était suicidé s'il mourait.

M. Huang a été hospitalisé pendant deux semaines en février 2017, mais les gardes ont recommencé à le torturer en avril. Il a écrit une plainte légale le 25 avril au parquet du Shandong, mais sa lettre a été confisquée par la prison.

Le chef d'équipe Chen Jianming a ordonné à ses gardes de bourrer la bouche de M. Huang avec un balai à franges et des sous-vêtements pour l'empêcher de crier « Falun Dafa est bon ! »

Avant que M. Huang ne soit libéré de prison le 21 mars 2019, les gardiens ont incité les détenus à le déshabiller et à le fouiller au corps. Les plus de 30 plaintes légales qu'il a rédigées pour documenter la persécution ont toutes été confisquées.

Voir aussi :

Un homme du Shandong raconte trois ans de torture en prison pour sa croyance

Un homme du Shandong battu et forcé de boire de l'eau de Javel diluée en prison pour ne pas avoir renoncé à sa croyance

Trois personnes jugées pour leur pratique du Falun Gong dans la province du Shandong

M. Huang Futang envoyée dans le camp de travaux forcés du Shandong

Un propriétaire de magasin agressé par un chef de police écope de trois ans de prison

(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l'anglais