(Minghui.org) Quand j’étais enfant, je vivais avec mes grands-parents. Avec leurs gâteries, j’étais têtue et égoïste et ne connaissais pas l’étiquette de la culture traditionnelle.

Depuis l’école primaire, j’ai subi le lavage de cerveau de la doctrine d’athéisme du Parti communiste chinois (PCC). Après être entrée dans la société, bien que douce en apparence, mes attachements à l’égoïsme et à la lutte n’ont jamais diminué.

J’ai fini par développer diverses maladies. En 1996, alors que je cherchais à soulager la douleur d’une sérieuse spondylose cervicale et d’une périarthrite, un ami m’a recommandé le Falun Dafa.

Depuis que je pratique Dafa, j’ai le cœur léger et n’ai plus de problème pour m’endormir. Ma gastrite chronique, une tumeur au sein et de nombreuses autres maladies douloureuses ont disparu.

Je me suis sentie apaisée de la tête aux pieds. Après avoir obtenu le Fa, je ne me suis plus sentie seule ou vide et j’ai vécu sans anxiété. J’ai même commencé à me réveiller le matin avec le sourire.

Avant de pratiquer la cultivation, je voulais toujours profiter au détriment des autres. Si j’obtenais des gains, je me sentais heureuse et satisfaite. Mais avec l’étude continue du Fa, je ne me suis plus souciée des gains ou pertes personnelles et j’ai fait preuve d’une grande assiduité dans mon travail. Tout le monde me faisait confiance !

Prendre soin de ma belle-mère pendant huit ans

Ma belle-mère avait un cancer et ne pouvait pas s'occuper d'elle-même après avoir subi une hémorragie cérébrale. Elle aimait pourtant être propre et avait l'habitude de prendre un bain tous les jours.

Dans les derniers stades de son cancer, elle avait des démangeaisons cutanées et pour soulager son inconfort, à sa demande, je lui faisais prendre un bain d’eau chaude presque tous les jours et je lavais ensuite ses vêtements.

Ses sous-vêtements étaient lavés à la main. Au début elle se plaignait que ses vêtements n’étaient pas assez propres ou qu’il y avait un problème avec le shampoing ou le gel douche. J’ai prêté plus d’attention à m’assurer que ses vêtements étaient propres et je changeais souvent de marque de shampoing ou de gel douche. Ses dernières années, je ne peux même pas me souvenir du nombre de marques que j’ai essayées.

Un jour, mes collègues m’ont invitée à faire un voyage avec elles, j’ai dit : « Je ne peux pas venir, parce que je dois faire prendre son bain à ma belle-mère. » Elles ne pouvaient pas comprendre que, en tant que belle-fille, je devais faire cela et m’ont suggéré de laisser la propre fille de ma belle-mère ou une bonne le faire.

J’étais surprise d’entendre cela, car c’est ce que pensent les gens d’aujourd’hui. En fait, parfois je ressentais que je n’avais pas à le faire. J’avais la pensée que je me sacrifiais pour elle. Bien que j’aie essayé de supprimer cette pensée, elle revenait de temps en temps. Elle se manifestait surtout quand ma belle-mère n’était pas contente de la façon dont je l’aidais.

Parfois ma belle-mère était également modérée dans ses pensées, principalement au dernier stade de sa maladie. Quand je l’aidais à prendre un bain, transpirante et dégageant une odeur nauséabonde, et me sentant fatiguée, elle était souvent touchée et disait : « J'ai dû accumuler des bénédictions dans ma vie antérieure pour avoir une belle-fille aussi bonne pour me servir ainsi. »

Plus tard ma belle-mère est devenue incontinente, souvent à l’heure des repas. C’est arrivé une fois lorsque tout le monde prenait son petit déjeuner, elle a arrêté de manger et n’a pas dit pourquoi. J’ai compris immédiatement ce qui n’allait pas, mais c’était trop tard, car elle avait déjà sali son pantalon. Ce fut une autre journée bien remplie.

Au cours des huit dernières années, à part pour m’occuper de ma fille qui a été hospitalisée pendant dix jours, j’ai été la seule à lui donner un bain, lui faire la lessive et lui couper les cheveux.

Toute la famille me félicitait. Le beau-frère aîné disait souvent : « Tu es vraiment remarquable ! Je préférerais m’occuper de dix enfants plutôt que servir une personne âgée. »

Mon beau-père a été touché et récitait « Falun Dafa est bon »

Parce que je cultivais Dafa, mon beau-père m'a autrefois fait subir des discriminations. Même mon beau-frère aîné, qui faisait également preuve de discrimination à mon égard, pensait que mon beau-père allait trop loin. Il parlait souvent devant les autres des choses déraisonnables que mon beau-père me faisait.

Une fois, le frère aîné de mon mari et sa femme sont rentrés du sud de la Chine. Au petit déjeuner, mon mari a vu que sa belle-sœur était assise et m’a demandé de m’asseoir avec elle.

Juste après m’être assise, mon beau-père m’a dit en colère : « Lève-toi, ton frère aîné n’est pas encore arrivé, tu ne peux pas t’asseoir. »

Ma belle-mère était également du côté de mon beau-père. À cette époque, mon mari était en colère et se disputait avec eux.

Si cela s'était produit avant, je me serais aussi mise en colère. Mais en pratiquant Dafa, ces choses-là ne me dérangeaient pas. Maintenant, face aux accusations déraisonnables de mon beau-père, je ne me suis plus défendue et j'ai pris l'initiative de le considérer en premier lieu.

Depuis que ma belle-mère est décédée, j’accompagne chaque après-midi mon beau-père se promener au parc. Quand j’ai pris soin de mon beau-père quand il était hospitalisé, on me demandait souvent si j’étais sa fille. Mon beau-père m’a dit : « Tu peux dire aux autres que tu es ma fille. »

Mon beau-père a souffert d’insomnie pendant plus de cinquante ans et il prenait des médicaments pour dormir. Cette année, il a suivi mon conseil et a commencé à réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » (Falun Dafa Hao, Zhen-Shan-Ren Hao) avant d’aller se coucher.

Le jugement des autres ne me gêne plus

Depuis mon enfance, j’étais une personne sensible à ce que les autres pensaient de moi. J’avais une faible estime de moi et je ne supportais pas que les gens me regardent de haut. Quand je suis devenue une pratiquante, j’ai rencontré souvent des tests à ce sujet dans ma famille ou à mon travail.

Au travail, quelqu'un pouvait me montrer du doigt, ou après qu'un groupe de personnes soit passé devant, certains se retournaient et me regardaient. Je devenais anxieuse, mais ce n'était finalement rien de plus que quelques collègues qui disaient que je pratiquais le Falun Dafa.

À la maison, ma belle-sœur aînée a dit : « Il y a tant de personnes dans notre famille. Personne d’autre que toi ne pratique le Falun Dafa. » Ce qui impliquait que je leur faisais honte. Une fois mon superviseur au travail a dit à mon beau-père qu’il avait une belle-fille qui pratiquait le Falun Dafa, mon beau-père m’a dit en plaisantant : « Tu es célèbre ! »

Même mon mari se moquait de moi en disant que j’avais eu affaire à la police. Face à tout cela, j’ai gardé mon calme et ma sérénité, ce qui était la meilleure façon de montrer la bonté de Dafa.

Une fois, pendant que j’attendais à un arrêt de bus, j’ai essayé de dire la vérité à propos de Dafa à une femme. Elle s’est mise en colère dès que j’ai parlé et a commencé immédiatement à crier.

Ça ne m’a rien fait. Quand je suis montée dans le bus, j’ai vu qu’elle portait beaucoup de choses et j’ai proposé de l’aider. Bien qu’elle ne m’ait pas laissé l’aider, ma gentillesse l’a touchée et son expression s’est adoucie. Après coup, je me suis sentie désolée pour elle et j’ai regretté de ne pas avoir pu lui parler de la bonté de Dafa.

En raison de mon attachement à me mettre en avant, j'ai toujours aimé entendre des mots agréables, ce qui a renforcé mon attachement à l'exaltation et à l'égocentrisme. J'ai même dit beaucoup de mensonges.

Avec une compréhension rationnelle du Fa, j’ai pris de plus en plus conscience de la gravité de mes attachements et j’ai essayé de les éliminer progressivement. En fait, la racine ultime de l’exhibitionnisme est l’égoïsme. Quand l’égoïsme s’affaiblit, l’attachement à se mettre en avant devient plus faible également.

Maintenant je peux faire face à des situations difficiles et chercher les réponses en moi-même.

Bien que j’aie fait des progrès dans ma cultivation, je suis encore loin des exigences de Dafa. Je dois continuer à me cultiver avec diligence, bien avancer sur mon chemin et aider à sauver plus d’êtres pour pouvoir retourner à mon origine avec le Maître.

Traduit de l'anglais