(Minghui.org) Au cours de l'été 2018, la pratiquante Yan a été arrêtée et détenue dans un centre de détention. Un chauffeur de bus l'avait signalée à la police pour avoir clarifié la vérité à propos du Falun Dafa aux personnes se trouvant dans le bus.

Nous avons rendu visite à sa famille, espérant que nous pourrions l'aider à la faire libérer. Mais la famille ne voulait rien avoir à faire avec nous, et a même menacé de nous dénoncer à la police.

Après avoir discuté de l'incident au sein de notre groupe local d'étude du Fa, auquel Yan a également participé, certains pratiquants ont eu peur d'être dénoncés. Certains se sont également plaints de la famille, et certains ont quitté le groupe par peur.

La famille de Yan ne lui a pas rendu visite au centre de détention, et ne lui a pas non plus apporté de vêtements ou d'argent. Cela a duré neuf mois.

Certains pratiquants qui connaissaient la sœur aînée de Yan ont essayé de la contacter, mais elle n'était pas disposée à travailler avec nous. Nous ne pouvions qu'émettre la pensée droite pour Yan, regarder à l'intérieur, et attendre une percée.

Parler aux gens dans les gares routières

Le Maître a dit :

« Là où surgit un problème, là il est nécessaire de clarifier la vérité. Peu importe quel sera le résultat final, à travers cette affaire, vous aurez une occasion de rencontrer davantage de gens, vous pourrez alors clarifier la vérité à grande échelle. » (« Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement de Fa dans les conférences III)

Yan avait été signalée par un chauffeur de bus, j'ai donc décidé de profiter de l'occasion pour parler au personnel des deux terminaux de bus près du domicile de Yan.

Il y avait environ cinq membres du personnel au premier terminal. J'ai expliqué mes inquiétudes concernant le cas de Yan, mais je n'étais pas calme dans mon esprit. J'ai fait tomber une tasse de la table en me tournant, mais heureusement elle ne s'est pas brisée. Je me suis excusée et je l'ai ramassée, pour en renverser une autre.

Un des chauffeurs de bus s'est mis à jurer. J'ai d'abord cru qu'il me maudissait, mais en fait, il réprimandait les autres pour avoir posé les tasses là.

Je me suis calmée et j'ai commencé à leur parler du cas de Yan et de la vérité sur Dafa.

Une personne dans la salle de répartition m'a demandé quel était l'itinéraire du bus. Je ne le savais pas, alors je suis partie et je ne leur ai pas parlé plus longtemps.

Je suis allée au deuxième terminal de bus, et le directeur a pris le temps de me parler. Je lui ai parlé du cas de Yan et de Dafa.

Contact avec la sœur de Yan

Après l'étude collective du Fa, le pratiquant Qin a déclaré que certains pratiquants avaient apporté des vêtements et avaient ramassé 3000 yuans pour les apporter à Yan.

Cependant, nous avions besoin de la carte d'identité avec photo de la famille de Yan pour entrer dans le centre de détention. Mais comme la famille de Yan refusait de nous parler, Qin a demandé à un autre pratiquant s'il pouvait faire une copie avec photo de sa carte d'identité de détention délivrée lorsqu'il avait été précédemment détenu.

Je ne pensais pas que c'était droit, et j'étais sur le point de partager mes réflexions avec d'autres pratiquants lorsque le Fa du Maître m'est venu à l'esprit :

« […] en tant que disciples de Dafa, si dans ce genre de situation votre pensée est droite, et que ce à quoi vous pensez c’est à la cultivation et pratique, à la responsabilité, et au fait que ça doit être bien accompli, vous devriez bien faire en silence là où vous pensez qu’il y a une imperfection, c’est comme ça que doit faire un disciple de Dafa. Si tous les disciples de Dafa peuvent faire ainsi, n’importe quelle chose sera assurément très bien accomplie. » (« Avancer encore plus diligemment », Enseignement de Fa dans les conférences X)

Je me suis rendu compte que je ne devais pas commenter les bons ou les mauvais aspects de cette approche et que je devais simplement faire ce que je pouvais pour la rendre correcte.

J'ai dit : « S'il vous plaît, attendez. Laissez-moi contacter la sœur de Yan. S'il vous plaît, émettez une forte pensée droite. »

Tout le monde a silencieusement émis la pensée droite pendant que j'appelais la sœur de Yan. Je lui ai dit : « Yan est allée voir mon mari deux fois quand j'ai été arrêtée, pour voir si elle pouvait m'aider, et maintenant elle est en détention. Nous voulons tous faire de notre mieux pour l'aider. »

Je lui ai expliqué la raison de mon arrestation, de ma détention et de ma condamnation, ainsi que la situation au centre de détention.

La sœur de Yan a pleuré et a dit : « Je ne m'attendais pas à ce que vous montriez vos cicatrices à d'autres. Vous n'avez pas peur que nous vous dénoncions. Ne vous inquiétez pas, je ne ferais jamais ça. Depuis neuf mois, nous avons essayé de demander à beaucoup de gens, mais personne ne veut nous aider.

Nous avons convenu de nous rencontrer le lendemain.

Après l'appel, j'avais envie de pleurer et j'étais un peu excitée.

Une rencontre productive

Quand j'ai rencontré la sœur de Yan, j'ai réalisé qu'elle se souciait beaucoup de Yan et que la raison de sa colère était que Yan n'était pas à la hauteur de ses attentes.

Nous avons parlé pendant environ trois heures. Pendant la première heure, elle n'a pas cessé de se plaindre de Yan et de Dafa.

En même temps, j'ai regardé en moi pour voir si j'avais quelque chose en moi qui était irrespectueux envers le Maître et Dafa. Elle se plaignait du piètre niveau de vie des pratiquants, ce qui m'a fait réaliser que je n'aimais pas faire les travaux ménagers.

Elle m'a parlé de la façon dont les pratiquants donnaient aux gens une mauvaise impression, ce dont j'ai également été tentée de me plaindre. Je voulais aussi me plaindre du fait qu'elle se plaignait de Yan.

Elle m'a demandé : « Pourquoi c'est toujours Yan qui se fait prendre et pas les autres ? », ce qui m'a aussi un peu irritée.

Cependant, je suis restée relativement calme et j'ai essayé d'expliquer les problèmes en me basant sur ma compréhension de Dafa.

Lorsque la sœur de Yan s'est plainte du fait que c'était toujours Yan qui se faisait prendre et pas les autres, j'ai dit : « Nous ne devrions vraiment pas espérer que d'autres souffrent de la même façon, simplement parce que notre proche a souffert. Une bonne personne n'aura jamais une telle pensée. »

J'ai réalisé que j'avais aussi de telles pensées négatives au fond de mon esprit. Je me plaignais du fait que c'était toujours moi qui m'occupais de cette affaire.

Même si la sœur de Yan n'a pas toujours été d'accord avec moi, son attitude a changé au cours de notre conversation et elle s'est progressivement calmée.

Notre conversation a ensuite porté sur la meilleure façon d'aider sa sœur.

Après notre rencontre, j'ai regardé à l'intérieur et j'ai trouvé des traces de haine et de jalousie dans mon esprit. J'ai émis la pensée droite pour les éliminer.

La famille rejoint l'équipe de défense

La sœur de Yan m'a dit que la police l'avait menacée pour qu'elle n'engage pas d'avocat, et avait dit que si elle le faisait, l'avocat ne devrait accepter que de plaider coupable, pour que Yan puisse obtenir une réduction de peine.

Je lui ai raconté comment mon mari avait coopéré avec un avocat pour résister à la persécution. Je lui ai dit : « Si vous avouez votre culpabilité, vous acceptez d'avoir fait quelque chose de mal, alors que ce n'est pas le cas. Alors vous attendez simplement d'être condamné. Cependant. Si vous n'admettez pas votre culpabilité et que vous défendez ce qui est juste, alors c'est le juge qui aura tort de condamner un pratiquant innocent à la prison. »

Peu à peu, sa pensée est devenue claire. Elle a dit : « Vous avez raison ! Nous avons eu trop peur ! » Elle a décidé d'engager l'avocat recommandé par les pratiquants.

Nous avons eu plusieurs réunions de suivi, où je lui ai apporté le livre Zhuan Falun, les Neuf commentaires sur le Parti communiste, une copie de ma déclaration de défense et de mon verdict, et quelques brochures sur la loi.

Alors que j'étais sur le point de quitter la maison pour notre première réunion, j'ai vu six ou sept policiers dans notre jardin communautaire. Je ne savais pas pourquoi ils étaient là, mais j'ai pensé qu'ils ne pouvaient pas interférer avec moi.

J'ai pris ce dont j'avais besoin chez moi et je suis sortie.

Après plusieurs rencontres avec la sœur de Yan, j'ai remarqué qu'elle était beaucoup plus énergique.

Elle m'a dit qu'elle et son mari avaient décidé de rejoindre l'équipe de défense de Yan. Elle m'a dit : « Après que mon mari et moi avons lu la déclaration et le verdict de votre défense, nous avons eu du mal à croire que la police avait falsifié les preuves. Nous avons donc décidé que nous devions aider l'avocat. »

La sœur de Yan a dit qu'elle n'avait plus peur et a décidé d'aller au poste de police pour parler au personnel qui s'y trouvait.

Elle a ensuite été autorisée à envoyer un paquet à Yan, ce qui n'était pas permis auparavant.

Merci, Maître, de donner une telle occasion à notre groupe d'étude pour s'élever ensemble ! Merci à vous autres, compagnons de cultivation, pour votre aide désintéressée !

Traduit de l'anglais