Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

De l'Antiquité à nos jours, la persécution religieuse a eu des conséquences désastreuses

28 juillet 2020 |   Écrit par Jian Yi et Zhen Yan

(Minghui.org) Les persécutions des religions justes ont imprégné l’histoire et rencontré des fléaux, des catastrophes naturelles et d’autres conséquences. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples.

Le destin d'un jeune empereur

Le livre bouddhiste Fuyuan Zhulin de la dynastie Tang raconte l'histoire de Zhao Wenchang, un haut fonctionnaire de la dynastie Sui, qui est mort subitement en 591 apr. J.-C.. Constatant que son cœur était encore chaud, sa famille ne l'a pas mis tout de suite dans le cercueil. Plus tard, Zhao est revenu à la vie et a raconté à sa famille ce qu'il avait vécu.

Zhao est descendu en enfer et y a vu le roi des enfers, Yan Luo. Impressionné par sa connaissance des écritures bouddhistes, le roi lui a permis de retourner dans le monde des vivants. Pendant son séjour en enfer, Zhao a vu deux personnes. L'une était Bai Qi, un général tristement célèbre de la période des Royaumes combattants qui donna l'ordre de tuer 450 000 soldats ennemis pendant la bataille de Changping (261 av. J.C.), dont 200 000 qui s'étaient rendus. Bai Qi était détenu dans une fosse septique, les cheveux dépassant à peine à la surface. Plus de 800 ans s’étaient écoulés, et le karma pour avoir tué des vies innocentes le faisait toujours souffrir.

Une autre personne que Zhao a vue était Yuwen Yong. Également connu sous le nom d'empereur Wu du nord de Zhou, il a régné de 561 à 578 apr. J.-C.. Après être devenu empereur à l'âge de 18 ans, il a travaillé avec diligence et économie. Cependant, il a décidé d'éradiquer le bouddhisme et le taoïsme. En 577 apr. J.-C., il a ordonné la destruction des statues de Bouddha ainsi que des textes sacrés dans environ 40 000 temples, forçant trois millions de moines et de nonnes à se séculariser, et il a confisqué leurs terres.

L'année suivante, l'empereur tomba gravement malade et son corps tout entier fut en proie à des fièvres. Il est mort de façon pitoyable à l'âge de 35 ans. En moins de trois ans, la dynastie prit fin et fut remplacée par la dynastie Sui.

Lorsque l'ancien empereur a vu Zhao en enfer, il lui a dit que les divinités pouvaient lui pardonner de nombreux méfaits, mais pas sa répression du bouddhisme et du taoïsme. Il a demandé à Zhao de dire à l'empereur Sui de faire plus de bonnes actions en son nom afin de soulager sa douleur.

Trois autres empereurs ont rencontré un destin similaire

L'histoire ci-dessus a été enregistrée dans le Taiping Guangji, un livre d'histoire renommé compilé dans la dynastie des Song. Outre l'empereur Wu du Nord Zhou, trois autres empereurs de l'histoire chinoise ont également réprimé le bouddhisme. Tous en ont subi de graves conséquences.

Tuoba Tao (empereur Taiwu des Wei du Nord, qui a régné entre 423 et 452) est mort à 45 ans, et ses deux fils ont également été tués. Le haut fonctionnaire Cui Hao, qui a recommandé à l'empereur de tuer tous les moines, a été fouetté et dix gardes lui ont uriné dans la bouche avant qu'il ne soit exécuté. De même, l'empereur Wuzong des Tang a tenté d'éradiquer le bouddhisme cinq ans après le début de son règne (845), détruisant plus de 40 000 temples. Il est mort à 32 ans l'année suivante dans des douleurs extrêmes, la tête enflée, les yeux globuleux et des ulcères partout.

Cai Rong, également connu sous le nom de l'empereur Shizong des Zhou postérieurs, a connu un sort similaire. En 955, un an après être devenu empereur, il a donné l'ordre de réprimer le bouddhisme. Plus de 30 000 temples ont été démolis à la suite de cet ordre. À Zhenzhou (dans l'actuelle province du Hebei), il y avait une statue de la Bodhisattva Guanyin que personne n'avait osé toucher. L'empereur a personnellement donné un coup de hache sur la poitrine de la statue. Il est mort quatre ans plus tard, à 39 ans, des ulcères sur la poitrine.

Persécution du christianisme dans la Rome antique

Après le grand incendie de Rome en juillet 64 apr. J.-C., Néron a accusé des chrétiens innocents d'avoir allumé un incendie criminel. Avec d'autres empereurs romains, il a ordonné que les chrétiens soient mis dans des arènes pour nourrir les lions ou brûlés comme des torches humaines dans le jardin. Des croyants déterminés ont été détenus et torturés.

L'historien romain Tacite, qui n'était qu'un enfant à l'époque, a écrit dans les Annales : « Ils étaient couverts de peaux de bêtes sauvages et morts d'inquiétude à cause des chiens, ou on les clouait à des croix, ou on les brûlait, et au jour finissant, on les brûlait pour servir de lumières du soir. Néron proposa ses propres jardiniers pour le spectacle, et donna un jeu circassien, se mêlant indifféremment aux gens du commun en tenue de conducteur de char, ou bien debout dans son char. »

Quatre ans plus tard, Néron fut déclaré ennemi public et il est mort en 68 apr. J.-C. Mais la persécution des chrétiens a continué. Les historiens ont documenté de nombreux fléaux dans l'Empire romain. Parmi elles, la peste des Antonins (165-180) a tué à elle seule environ cinq millions de personnes, tandis que la peste de Cyprien (250-271) a fait 5000 victimes rien qu'à Rome. La peste de Justinien (541-542), en revanche, a entraîné selon les estimations, la mort de 30 à 50 millions de personnes.

Jean d'Éphèse, évêque et historien, a été témoin de la peste Justinienne et l'a décrite dans la deuxième partie de sa Chronique :

« -des postes de relais sur des routes sombres et solitaires, remplissant d'effroi tous ceux qui y entraient et en sortaient ; du bétail abandonné et errant, dispersé dans les montagnes, sans personne pour le regrouper ; des troupeaux de moutons, de chèvres, de bœufs et de porcs devenus comme des animaux sauvages, ayant oublié [la vie] sur une terre cultivée et la voix humaine qui les guidait ; des zones labourées et pleines de fruits de toutes sortes, devenus trop mûrs et tombés faute de personne pour les ramasser. »

Jean d'Éphèse a écrit que les gens pouvaient se souvenir de la terreur et apprendre de ces leçons. En étant plus sages, ils allaient pouvoir se tenir à l'écart de ces troubles et de ces souffrances.

Chine moderne

En Chine, la plus grande persécution de croyance est la répression du Falun Gong, une discipline méditative basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Depuis juillet 1999, des dizaines de millions de pratiquants de Falun Gong ont été persécutés et discriminés en Chine. Un grand nombre d'entre eux ont été détenus, emprisonnés et torturés en raison de leur croyance. Beaucoup ont également été soumis à des abus psychiatriques et à des prélèvements d'organes forcés.

M. Wang Xinchun, un habitant de la province du Heilongjiang, a été détenu et harcelé d'innombrables fois pour avoir défendu sa croyance dans le Falun Gong. Lorsque la police l'a arrêté en janvier 2002, M. Wang est tombé dans une rivière et ses deux pieds ont été gelés. La police l'a forcé à mettre ses pieds dans de l'eau chaude et à 26 ans il a perdu les deux pieds.

Après une détention prolongée, des menaces et des tortures, en avril 2019, âgé de 43 ans, M. Wang est mort de façon misérable. Ses deux parents sont morts de stress et de chagrin.

Une autre tragédie a été celle de M. Ding Gangzi, province du Hebei. Alors qu'il était détenu, il a été battu, électrocuté à l'aide de matraques électriques, menotté et enchaîné, et mal nourri. Les gardiens ne se sont pas occupés de lui alors qu'il était dans un état critique. M. Ding est mort à 47 ans le 11 juin 2001.

Les gardiens ont ensuite emmené le corps de M. Ding, toujours menotté et attaché aux pieds, à l'hôpital du canton, prétendant insidieusement qu'il avait besoin de soins d'urgence. L'hôpital a déterminé que M. Ding était mort quelques jours auparavant. Comme son cadavre se décomposait et attirait les mouches, l'hôpital a voulu l'envoyer directement à la morgue. Cependant, la police a obligé les médecins à le « réanimer » et à lui donner des perfusions. Les médecins ont fait semblant de traiter le patient et ont constaté qu'il ne « respirait plus » et qu'il n'y avait « aucun battement cardiaque et aucun retour de sang pendant la transfusion ». La police a également forcé les médecins à fournir de fausses preuves en remplissant un rapport affirmant que M. Ding était « mort après l'échec d'un traitement d'urgence ».

En Chine, en 2003, le SRAS a fait son apparition, suivi du nouveau coronavirus fin 2019. En se fondant sur l'histoire, ces épidémies ne se sont pas produites sans raison. Au lieu de tirer les leçons de l'histoire, le Parti communiste chinois a intensifié sa persécution du Falun Gong dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Rien qu'au cours du premier semestre 2020, 5313 pratiquants ont été pris pour cible en raison de leur croyance, et certains d'entre eux ont été arrêtés pour avoir dit aux gens que le PCC utilisait les mêmes tactiques de dissimulation autant dans sa gestion de l'épidémie que dans sa persécution du Falun Gong.

Nous espérons que les gens pourront voir à travers les mensonges du PCC et s'opposer à la persécution afin d'avoir un moyen sûr pour se soustraire à la pandémie.

Traduit de l'anglais