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De persécutrice à pratiquante, clarifier la vérité avec diligence

31 juillet 2020 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa de la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Je suis une pratiquante de Falun Dafa qui travaillait dans les forces de l'ordre. La façon dont j'ai commencé à cultiver le Falun Dafa est légendaire. Au début de la persécution, comme la plupart de mes collègues, je ne connaissais pas Dafa. J'ai suivi les ordres de mes supérieurs et j'ai essayé de forcer les pratiquants emprisonnés à renoncer à leur croyance.

Je ne comprenais pas pourquoi les pratiquants étaient si tenaces dans leur croyance. Quelques-uns d'entre eux ont essayé de me clarifier la vérité, mais j'ai refusé de les croire. Je comprends maintenant que j’avais subi le lavage de cerveau du Parti communiste chinois (PCC) et perdu ma capacité à discerner le bien du mal.

En apprenant à mieux connaître les pratiquants, je les ai trouvés différents des autres. Ils étaient honnêtes, gentils, indulgents et tolérants. Face à la persécution injuste, ils refusaient d'abandonner leur croyance, même si leur vie était menacée. J'ai été touchée par leur état d'esprit. Ils m'ont fait réfléchir à une question que je me posais depuis mon enfance : Quel est le but de la vie ?

Une persécutrice adopte le Falun Gong

Au travail, chacun d'entre nous a reçu un exemplaire du Zhuan Falun, en espérant que nous y trouvions de quoi argumenter avec les pratiquants et les attaquer. Mais quand j'ai lu le livre, j'ai senti un courant couler dans mon cœur. Le Falun Gong (également appelé Falun Dafa) n'était pas comme les médias d'État l'avaient dépeint. La persécution était (et est) vraiment mauvaise. C'est une question politique sensible. Je n'ai pas osé partager mes réflexions avec mes collègues.

En lisant le Zhuan Falun, j'ai eu des symptômes de maladie et je savais que le Maître purifiait mon corps. J'ai récupéré en deux jours. Non seulement mon corps a été purifié, mais ma vision du monde et de la vie a également changé. Je suis devenue une personne différente. Le Maître a dit :

« Il se réincarne dans une famille très pauvre. Il subit dès sa petite enfance de rudes épreuves et quand il est capable de comprendre, son maître revient ; évidemment, il ne le reconnaît pas. Utilisant ses pouvoirs de gong, le maître libère les pensées conservées en lui et immédiatement il se rappelle : N’est-ce pas mon maître ? Le maître lui dit : Maintenant ça y est, tu peux pratiquer. Ainsi après de nombreuses années, le maître lui donne la transmission. » (Huitième Leçon, Zhuan Falun)

Lorsque j'ai lu ce paragraphe, mon esprit s'est soudain ouvert. C'était mon Maître ! Le bonheur a jailli du fond de mon cœur.

J’ai commencé à pratiquer au plus fort de la persécution. Ce fut un tournant décisif dans ma vie. Je me sentais si chanceuse d'avoir cette précieuse opportunité de devenir une disciple de Dafa pendant la période de la rectification de Fa.

En tant que disciple de Dafa, lorsque Dafa est calomnié, que les pratiquants sont torturés et que le public est trompé, je dois sortir et clarifier la vérité. J'ai compris cela, mais c'était vraiment difficile pour moi de le faire. Mon travail consistait à réprimer le Falun Gong. Comment pouvais-je faire un tel pas ? C'était une grande épreuve.

J'ai étudié attentivement le Fa et j'ai réalisé quel chemin je devais prendre : je devais profiter de chaque occasion pour clarifier la vérité et révéler la persécution. C'est ce que doit faire un disciple de Dafa.

J'ai été arrêtée et condamnée à deux ans en 2015. Non seulement j'ai été torturée mentalement et physiquement, mais ma famille a également subi des pertes financières importantes. Pour me secourir, mon fils a fermé son entreprise prometteuse. Comme je n'avais pas éliminé tous mes attachements à l'argent, c'était difficile à endurer.

Pendant cette période, beaucoup de mes attachements ont été exposés : sauver la face, le gain personnel, l'esprit de compétition, la haine, la jalousie, etc. Mais, je n'avais pas peur. Après ma libération, j'ai trouvé un emploi et j'ai clarifié la vérité chaque fois que j'en ai eu l'occasion, en utilisant mes propres expériences pour parler aux gens de la persécution brutale.

J'ai appris que plusieurs de mes superviseurs, là où je travaillais, étaient décédés ou avaient été emprisonnés pour différentes raisons. J’étais triste pour eux. Pendant longtemps, des gens comme eux étaient utilisés par le PCC pour mener la persécution et ils s'étaient donc créé un karma sans limites. En tant qu'ancienne collègue, je sentais que j'avais la responsabilité de leur clarifier la vérité.

C'était difficile, car ils avaient subi un lavage de cerveau. En raison de mes attachements et de mes craintes, je ne l'ai pas fait tout de suite. Mais j'ai rapidement rectifié mes pensées.

Clarifier la vérité en demandant une compensation

Il y a quelques années, j'ai parlé à l'un des directeurs où je travaille maintenant, lui demandant de ne pas persécuter le Falun Gong. Il m'a dit qu'il n'avait pas le choix, parce qu'il devait gagner sa vie. J'étais très triste - il ne savait pas qu'il commettait un crime et qu'il y aurait des conséquences.

Lorsque le nouveau directeur est entré en fonction, je me suis demandé comment lui clarifier la vérité et comment éveiller son côté conscient.

Je me suis rendue à son bureau et j'ai demandé une compensation pour le salaire qu’on m’avait retenu lors de mon incarcération. Il semblait indifférent, mais son attitude ne m'a pas émue. Tout ce que je voulais faire, c'était lui faire comprendre la vérité. Je lui ai parlé à plusieurs reprises. Je lui ai dit comment j'avais bénéficié du Falun Gong, physiquement et mentalement, comment mon comportement et mon esprit avaient changé, comment j'avais renoncé à l'attachement à la gloire et au gain personnel, comment j'avais arrêté de me battre et comment j'avais commencé à penser aux autres en premier.

Je lui ai également dit que la plupart de mes anciens collègues qui avaient été impliqués dans la persécution avaient subi une sorte de châtiment. « Ne sont-ils pas eux aussi victimes de cette persécution », lui ai-je demandé, « même s'ils ne faisaient qu'exécuter des ordres ? » Je lui ai dit qu'il était de ma responsabilité de lui dire que la capacité de discerner le bien du mal détermine le destin d'une personne.

J'ai dit qu'il devait avoir une idée claire de ce qui est bien et de ce qui est mal et qu'il devait choisir un brillant avenir pour lui et sa famille. Je lui ai remis une lettre que j'avais écrite à tous mes anciens collègues. Son attitude a changé et il semblait heureux de prendre la lettre.

J'ai essayé de trouver la meilleure façon de lui faire comprendre la vérité. J'ai appris qu'il avait fait des études de droit, alors j'ai apporté les dossiers de mon procès à son bureau. Je lui ai demandé de les examiner, car ils contenaient également des éléments de clarification de la vérité. Les détails sur la façon dont j'ai été persécutée et la défense de l'avocat y figuraient tous.

Après lui avoir parlé à plusieurs reprises, ma sincérité l'a finalement touché. Il a lu le dossier et m'a dit : « On vous a fait du tort. Vous devriez faire appel. Je vous aiderai à obtenir le salaire qui a été retenu. » Je lui ai dit que mon souhait le plus sincère était qu'il sache la vérité sur le Falun Gong et la persécution.

Les changements chez le directeur étaient encourageants. J'ai réalisé que je devrais clarifier la vérité à tous les gens autour de moi, tant que je pouvais avoir la chance de leur parler.

En utilisant ma demande de compensation comme excuse, j'ai parlé à des gens dans de nombreux organismes gouvernementaux. Je me suis également rendue au Bureau 610 local. Sans cette excuse, je n'aurais pas eu la chance de parler à ceux qui y travaillaient. J'ai appelé le chef du Bureau 610 à plusieurs reprises. Il était soit en voyage, soit absent du bureau. Je savais qu'il essayait de m’éviter - le mal dans d'autres dimensions essayait de l'empêcher d’apprendre la vérité.

Un jour, je suis allée à son bureau avec un autre pratiquant. À l'extérieur du bâtiment, j'ai appelé son téléphone portable, et il m'a dit qu'il était en déplacement. Nous avons réussi à entrer dans le bâtiment et nous l'avons trouvé dans son bureau. Il était un peu gêné de nous voir.

Quand je lui ai dit pourquoi j'étais là, il m'a répondu qu'il n'y avait aucune politique qui lui permettrait de m'indemniser. J'ai alors commencé à parler du Falun Gong. Il m'a interrompu et m'a dit : « Qu'avez-vous gagné avec le Falun Gong ? Vous avez même perdu votre salaire. » J'ai essayé de lui répondre, mais il m'a dit : « Si vous continuez, je vais devoir vous demander de partir. » Il était fortement pollué par le lavage de cerveau du PCC. Nous avons dû partir.

Nous sommes allés dans un autre bureau du gouvernement. La directrice nous a fait quelques suggestions. Je l'ai remerciée et lui ai dit : « N'ayez pas une compréhension négative du Falun Gong. Nous essayons juste de nous conformer à l'Authenticité, la bienveillance et la tolérance. » Elle a dit : « Je ne suis pas contre le Falun Gong. C'est votre choix. »

Finalement, nous sommes allés au département des finances de la ville. Une fonctionnaire y a appris la vérité grâce à nos paroles. Elle a essayé de m'aider en me présentant à plusieurs fonctionnaires, ce qui m'a donné une bonne chance de clarifier la vérité à plus de gens. L'un d'entre eux était le chef du département. Il m'a expliqué en détail comment gérer la paperasse à chaque étape. Je l'ai remercié. Je lui ai remis la lettre que j'avais écrite pour clarifier la vérité et lui ai dit : « S'il vous plaît, lisez-la. Toutes mes expériences y figurent. » J'ai pu voir qu'il était empathique et qu'il voulait m'aider.

La dernière étape du processus de compensation était d'obtenir la signature du maire adjoint, alors je suis allée lui parler. Comme je ne le trouvais pas, je lui ai écrit une lettre.

Récupérer mes biens auprès de la police

Lorsque j'ai été arrêtée en 2015, la police a pris beaucoup de mes affaires, dont un ordinateur et une imprimante. Après ma libération, j'ai décidé de leur demander de me rendre tous les objets qu'ils avaient confisqués et de profiter de cette circonstance pour leur clarifier la vérité.

Au poste de police, j'ai salué le chef et les policiers comme de vieux amis. Je n'avais ni haine ni rancune. Je voulais qu'ils voient la compassion et le pardon d'un pratiquant. Ils ont accepté ce que j'ai dit et ont convenu que nous devrions avoir la liberté de croyance. Ils ne comprenaient pas pourquoi les pratiquants accrochaient des banderoles et des affiches dans les lieux publics - ils pensaient que c'était du vandalisme. J'ai expliqué que les médias publics mentent sur le Falun Gong, donc le public n'a aucun moyen de connaître la vérité. Les pratiquants doivent donc utiliser leur propre argent pour fabriquer du matériel destiné à révéler la persécution.

Le chef était aimable. Il a dit : « Votre visite montre que vous me faites confiance. » J'ai dit : « Je suis ici pour vous dire de ne plus vous impliquer dans la persécution. Si vous le faites, vous serez un bouc émissaire. » Il a souri et a dit : « Il y a quelques mois, deux pratiquants de Falun Gong ont été signalés pour avoir accroché des banderoles en public. Ils ont été amenés ici. Nous avons complété le rapport écrit de l'enquête et les avons ensuite relâchés. »

J'ai dit que j'étais heureuse qu'il ait fait le bon choix. Il m'a ensuite dit que toutes mes affaires avaient été envoyées à un service de police de niveau supérieur. « Cela fait deux ans. Je ne peux pas garantir que vos affaires sont toujours là », a-t-il dit. « Si elles ont disparu, je vous achèterai un nouvel ordinateur et une nouvelle imprimante de ma propre poche. »

Je l'ai remercié et lui ai remis la lettre de clarification de la vérité que j'avais écrite. Plus tard, il m'a effectivement acheté une nouvelle imprimante avec son propre argent.

Clarifier la vérité pendant la procédure de la demande d'appel

En 2018, j'ai décidé de faire appel auprès du tribunal de la ville pour que mon affaire soit rejugée. Le juge de la cour intermédiaire de la ville a refusé de l'accepter parce qu'il s'agissait du Falun Gong. Il a également refusé de me dire son nom. J'ai décidé que je devais clarifier la vérité aux juges.

J'ai appelé le chef de la cour et lui ai dit qu'un de ses juges m'avait rejetée à plusieurs reprises, ce qui était illégal. Je lui ai dit que si je me voyais à nouveau refuser, je ferais appel à un tribunal de plus haut niveau. Je lui ai dit : « Xi Jinping [le chef du PCC] va bientôt venir à Heilongjiang. Si vous ne prenez pas mon cas, je ferai de mon mieux pour faire du bruit pendant sa visite. » Il a essayé de me calmer et m'a dit de lui envoyer mes dossiers par courrier.

Le greffier de la poste a refusé de traiter mon courrier. « C'est à propos du Falun Gong. Si je l'envoie, je pourrais perdre mon emploi. » J'ai dû envoyer les dossiers par courrier express.

Un mois plus tard, le chef du tribunal a affecté deux juges à mon affaire. Je leur ai longuement parlé, leur expliquant pourquoi je voulais un nouveau procès. Je leur ai dit que, tout au long de l'histoire, toutes les persécutions des croyances justes ont échoué et que les responsables ont été punis. « J'espère que vous pourrez distinguer le bien du mal et que vous ne serez pas le bouc émissaire du PCC. Traiter équitablement les pratiquants de Falun Gong vous apportera un brillant avenir », ai-je dit.

Deux jours plus tard, on m'a dit que mon appel avait été rejeté et que la peine initiale avait été maintenue.

Bien que l'appel ait été rejeté, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec de nombreux membres du personnel du tribunal. L'une des juges avait mon âge. Je lui ai parlé de mes expériences et de la façon dont ma famille m'a soutenue. Je lui ai dit : « Mon mari a fait de son mieux pour me secourir, car il croyait que je n'avais rien fait de mal. » La juge a été touchée. Elle a dit qu'un de ses amis de l'université, un homme très gentil, est aussi un pratiquant. Je lui ai parlé de l'histoire perverse du PCC. Elle était heureuse de démissionner du Parti avec mon aide.

Au cours de ce processus, j'ai rencontré de nombreux représentants du gouvernement. Si j'en avais l'occasion, je leur clarifiais la vérité en personne. Si je n'avais pas la possibilité de parler, je leur donnais la lettre que j'avais écrite. J'ai fait de mon mieux pour éveiller leur conscience et leur faire voir la beauté de Dafa et la bonté d'un disciple de Dafa.

J'ai également éliminé de nombreux attachements au cours de ce processus, notamment l'anxiété, la colère et la recherche de justice. Maintenant, je suis sereine et paisible, et je donne toujours la priorité à la clarification de la vérité.

En considérant mes vingt années de cultivation, il y a eu beaucoup de joie malgré les tribulations. J'ai eu beaucoup de chance d'obtenir le Fa. Je suis devenue plus mature dans la cultivation avec la direction et la protection du Maître. Merci, Maître, de m'avoir donné une mission si sacrée qui me conduira à la plénitude.

Traduit de l'anglais