Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

France : Des élus soutiennent les efforts des pratiquants de Falun Gong pour dénoncer vingt et un ans de persécution

1 août 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui en France

(Minghui.org) Le 20 juillet 2020, les pratiquants de Falun Gong ont organisé un rassemblement devant l'ambassade de Chine à Paris, afin de sensibiliser l’opinion à la persécution de leurs croyances par le Parti communiste chinois (PCC) depuis vingt et un ans.

Les pratiquants de Falun Gong organisent des activités devant l'ambassade de Chine afin de sensibiliser le public à la persécution qui dure depuis vingt et un ans en Chine.

Une passante s’arrête pour s’informer à propos du Falun Gong

Trois membres de l’Assemblée nationale française et un ancien membre ont signé une déclaration de coalition mondiale contre la persécution du Falun Gong.

Mme Frédérique Dumas, membre de l'Assemblée nationale, a signé une déclaration demandant la fin de la persécution

M. Jean-Luc Lagleize, membre de l'Assemblée nationale, a publié une déclaration vidéo en soutien de la manifestation des pratiquants contre la persécution.

Mme Françoise Hostalier, ancienne secrétaire d’État et députée, a condamné la persécution.

Mme Bénédicte Pételle, membre de l'Assemblée nationale, a également signé la déclaration.

M. Alain Bouc, docteur en économie et membre de la Ligue des droits de l'homme (Groupe Chine), est intervenu lors du rassemblement. « Je représente la Ligue des droits de l'homme pour soutenir votre protestation contre la persécution », a déclaré M. Bouc. « Parce que vous croyez en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, tout le monde est d'accord. »

« Mais le PCC n'autorise aucune pensée différente. Sinon, le Parti utiliserait les médias, le système judiciaire, la police, les enseignants et les écrivains pour s'y opposer. »

Il a dit qu'il avait examiné les violations des droits de l'homme en Chine, et que presque toutes ont été mises en œuvre de cette manière.

« La liberté doit être respectée, et le système judiciaire doit être équitable et indépendant », a-t-il déclaré. « Qu'il s'agisse du Falun Gong ou d'autres groupes, ils devraient avoir la liberté de croyance. Les avocats qui défendent le Falun Gong, comme Gao Zhisheng, devraient jouir de la liberté de l'indépendance judiciaire.

« Les pratiquants de Falun Gong incarnent une force d'unité au sein de la Chine. C'est très important. Il est très normal qu'ils s'expriment au nom de la liberté et qu'ils parlent du cœur pour la liberté », a-t-il ajouté.

M. Harold King, de l'organisation « Doctors Against the Forced Organ Harvesting » (DAFOH. En français « Médecins contre les prélèvements forcés d'organes »), a pris la parole lors du rassemblement. Il a déclaré que le PCC avait d'abord dissimulé l'épidémie de coronavirus à Wuhan et diffusé de la désinformation, ce qui a conduit à la pandémie mondiale. « En considérant l'étendue du coronavirus dans le monde, nous pouvons voir comment le PCC manipule les chiffres », a-t-il dit, ajoutant que le PCC couvre son assassinat des pratiquants de Falun Gong pour leurs organes en utilisant des moyens similaires pour tromper les pays démocratiques occidentaux.

Mme Fiorella Luna, responsable nationale de la Coalition pour mettre fin aux abus de transplantation en Chine (ETAC)

Mme Fiorella Luna est la responsable nationale pour la France de la Coalition internationale pour mettre fin aux abus de transplantation en Chine (ETAC), une organisation non gouvernementale dont le siège est en Australie. S'exprimant lors du rassemblement, elle a déclaré que de 2019 à 2020, la coalition a recueilli plus de 200 documents et enregistrements audio de conversations téléphoniques avec des médecins dans les hôpitaux chinois.

« Les preuves recueillies ont été envoyées à des responsables gouvernementaux dans de nombreux pays », a-t-elle déclaré. « Nous demandons également à la commission d'enquête de l'ONU d'enquêter sur les prélèvements forcés d'organes en Chine. »

Mme Luna a déclaré que son organisation avait lancé une pétition avec l'association Freedom House la semaine dernière.

« J'espère que dans les pays occidentaux, des lois limitant le trafic d'organes pourront être adoptées pour mettre fin à ce crime contre l'humanité », a-t-elle déclaré.

Traduit de l'anglais