(Minghui.org) (Suite de la 1re partie) Le 20 juillet 2020 marquait vingt et un ans depuis que le Parti communiste chinois a lancé sa persécution nationale du Falun Gong, une pratique pacifique de l'école de bouddha qui repose sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Pour commémorer cette date, l’Association australienne du Falun Dafa a organisé un rassemblement en ligne appelant à « mettre fin à vingt et un ans de persécution du Falun Gong » le 20 juillet 2020.

Des responsables universitaires et communautaires ont participé à ce rassemblement en ligne : (rangée du haut, de gauche à droite) Peter Westmore, ancien président du Conseil civique national, Yuan Jie, président et rédacteur en chef du Tiananmen Times et président du Parti démocratique chinois, et Sophie York, avocate australienne et experte en droit humanitaire international ; (rangée du bas) Pr David Flint AM, membre de l'ordre d'Australie et juriste, Bon Nguyen, président de la section victorienne de la communauté vietnamienne en Australie, Paul Folley, directeur général du TFP (Tradition, Famille, Propriété) australien, et Andrew Bush, défenseur des droits de l'homme et secrétaire national de Better Hearing Australia.

Dans leurs discours, les dirigeants universitaires et communautaires ont fait l'éloge des pratiquants de Falun Gong pour leur courageuse persévérance à résister à la persécution brutale du PCC pendant vingt et un ans. Les orateurs ont également fait l'éloge des pratiquants, disant qu'ils sont les meilleurs membres de la société civile et représentent le retour de la morale sociale chinoise.

Ancien président du Conseil civique national : Les pratiquants de Falun Gong documentent courageusement les crimes du PCC

Peter Westmore, ancien président du Conseil civique national

Peter Westmore, ancien président du Conseil civique national, un groupe de réflexion bien connu, a déclaré que le PCC commet des crimes contre l'humanité et des génocides de masse dans la persécution brutale et le prélèvement forcé d'organes. Il a déclaré qu'il était d'accord avec les pratiquants de Falun Gong dans les pays occidentaux qui défendent les pratiquants en Chine, parce que les pratiquants en Chine documentent courageusement ces crimes terribles.

« C'est le 20 juillet 1999 qui restera dans l'histoire de l'humanité comme un jour d'infamie », a-t-il déclaré. « Les citoyens chinois pacifiques et respectueux des lois, qui se comptaient alors par dizaines de millions, sont devenus des ennemis de l'État. Et toutes les ressources du Parti communiste chinois, de l'État chinois, ont alors été déployées pour écraser ce mouvement de personnes qui croyaient en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ce que, je dirais, chaque personne civilisée dans chaque société soutient et croit. »

« Le Parti communiste chinois se lance dans la pratique barbare et brutale de tuer les pratiquants de Falun Gong pour leurs organes afin de fournir le commerce de la transplantation. Et c'est une question de regret tragique que le régime de Pékin avec tous les outils à sa disposition, qui comprenait l'armée, la police, ceux qui administrent le système carcéral et même la profession médicale aient tous été enrôlés dans ce processus brutal de tuer des pratiquants de Falun Gong pour prélever leurs organes. »

« Quand j'en ai entendu parler pour la première fois, je n'y ai pas cru non plus », se souvient-il. « Mais quand j'ai fait une recherche sur Google et que j'ai juste mis deux mots, Chine et transplantations, immédiatement page après page des sites web sont apparus en anglais sur lesquels les hôpitaux en Chine faisaient de la publicité pour des organes, qui étaient disponibles pour la transplantation. »

« Et en fait, dans certains d'entre eux, il était même dit que si la greffe d'organe ne fonctionnait pas, ils seraient en mesure de fournir des organes dans un délai de quelques semaines. Je viens d'une famille de médecins et je sais qu'en Australie, les personnes qui attendent une greffe d'organe doivent souvent attendre des mois, voire des années. Quand j'ai vu cela, j'ai su qu'il n'y avait qu'un moyen de maintenir cet approvisionnement en organes. Et c'était en tuant des gens. »

Il a recommandé le livre Rapport Minghui : Les 20 ans de persécution du Falun Gong en Chine comme preuve que la persécution est mise en œuvre de façon systématique.

Le rédacteur en chef des médias chinois conseille de démissionner du PCC

Yuan Jie, président et rédacteur en chef du Tiananmen Times et président du Parti démocratique chinois

« Les vingt et une années de persécution nous ont montré la vraie nature du PCC et l'idéologie qu'il soutient est contraire aux valeurs universelles », a déclaré Yuan Jie, président et rédacteur en chef du Tiananmen Times et président du Parti démocratique chinois.

« Nous devrions soutenir les pratiquants de Falun Gong et demander au gouvernement communiste chinois de cesser sa persécution du Falun Gong. »

« Le PCC porte atteinte à la moralité et incite à la haine en Chine par la violence et la tyrannie. Le Parti a couvert l'épidémie de coronavirus, ce qui a conduit à la propagation du virus à travers le monde. Jusqu'à présent, plus d'un demi-million de personnes sont mortes de l'infection par le virus. Nous subissons encore les conséquences de la pandémie. »

Yuan Jie a déclaré que le PCC est dangereux pour le monde entier. Il a appelé les membres du PCC à démissionner du Parti et a déclaré que chaque pays devrait couper ses relations avec le régime du PCC.

Le président de la communauté vietnamienne : Le régime du PCC est une menace pour la démocratie mondiale

Bon Nguyen, président de la section victorienne de la communauté vietnamienne en Australie

« Le PCC ne suit jamais les pactes internationaux qu'il signe », a déclaré Bon Nguyen, président de la section victorienne de la communauté vietnamienne en Australie.

Il a ajouté que l'histoire a montré que le PCC est un dirigeant impitoyable, faisant référence à son assassinat d'étudiants sur la place Tiananmen et à l'oppression du peuple tibétain. Il persécute brutalement les pratiquants de Falun Gong depuis vingt et un ans, les torturant dans des camps de travail et des prisons, et a même procédé à des prélèvements d'organes à vif, a-t-il dit.

Bon Nguyen a déclaré que bien que le PCC ait persécuté les citoyens chinois pendant de nombreuses années, le monde libre n'a pas aidé les victimes, utilisant l'excuse de ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures des autres pays.

« Si nous continuons à nous comporter ainsi, ce qui se passe à Hong Kong aujourd'hui nous arrivera », a-t-il averti.

« Le PCC tue son propre peuple tout en montrant au monde qu'il est une superpuissance. Nous devons être conscients que, tant que le régime du PCC existera, il menacera notre démocratie et notre liberté. Nous devons nous lever courageusement pour défendre nos valeurs et renforcer notre garde contre le PCC. »

« Je voudrais terminer mon intervention par un dicton d'il y a longtemps : si vous ne comprenez pas le Parti communiste à 20 ans, vous n'avez pas de cœur ; mais à 40 ans, si vous ne démissionnez pas du Parti communiste, vous n'avez pas de cœur [ou] de cerveau. »

Andrew Bush, défenseur des droits de l'homme et secrétaire national de Better Hearing Australia

« Des pays puissants dans l'histoire de l'humanité, tels que l'Empire romain, ont été détruits en raison de la persécution des droits de l'homme », a déclaré Andrew Bush, défenseur des droits de l'homme et secrétaire national de Better Hearing Australia.

Il a souhaité que le PCC disparaisse afin que la Chine puisse devenir un pays démocratique. Alors, les pratiquants de Falun Gong pourront avoir la liberté qu'ils ont en Australie, a-t-il dit.

Un juriste : L'Australie devrait collaborer avec d'autres pays pour demander au PCC de mettre fin à la persécution

Pr David Flint AM, membre de l'ordre d'Australie, juriste et professeur émérite de droit

Le professeur David Flint AM, membre de l'ordre d'Australie, a déclaré que le PCC condamne les dissidents à volonté tout en ignorant les faits, ajoutant que ces victimes condamnées fournissent de plus en plus d'organes au Parti.

« Il serait impossible que les organes proviennent d'un système de dons volontaires. Ils proviennent d'un commerce d'êtres humains vivants. Des jeunes, des gens merveilleux, des pratiquants de Falun Gong sont kidnappés. On les torture et on les opère pendant qu'ils sont vivants. Leurs organes sont prélevés et ils meurent. C'est une chose terrible. C'est un crime contre l'humanité. »

Il a souligné que pendant la pandémie de coronavirus, Taïwan a adopté les meilleures pratiques et que seules sept personnes sont mortes du virus, bien que Taïwan soit géographiquement proche de la Chine continentale. Taïwan a réussi à contrôler le virus parce qu'ils ne font pas confiance au PCC, a-t-il dit.

M. Flint a appelé tous les habitants d'Australie et des autres pays occidentaux à s'unir pour demander au PCC de mettre fin à la persécution.

Une avocate australienne : La persévérance des pratiquants de Falun Gong est admirable

Sophie York, avocate australienne et experte en droit international humanitaire

« C'est un important rassemblement en ligne », a déclaré Sophie York, avocate australienne et experte en droit international humanitaire. « Pour les pratiquants de Falun Gong, cela marque vingt et un ans de souffrance. »

Sophie York a cité la maxime latine « Lex iniusta non est lex » dans son discours, qui signifie « Les lois injustes ne sont pas des lois. »

« Comment la Chine peut-elle honnêtement s'appeler la République populaire si le peuple est opprimé de façon inhumaine ? » a-t-elle dit. « Tous les êtres humains ont le droit à leurs pensées, à leur conscience, à leurs croyances, au droit d'être libre, de s'associer librement, de procréer, de posséder leur propre propriété privée, etc. Et c'est la chose la plus naturelle au monde pour un être humain d'avoir une croyance. »

« Il y a vingt et un ans, mi-1999, l'effroyable Bureau 610 a été créé, son but étant de superviser la coordination et la mise en œuvre de la persécution officielle du Falun Gong. Depuis cette année-là, de nombreux bons citoyens chinois ont été surveillés de manière oppressante, arrêtés, condamnés à la rééducation dans des camps de travail ou même en prison, des centaines de milliers de personnes, des personnes innocentes. »

« Et l'injustice et l'indignité ne s'arrêtent pas là. Comme nous l'avons entendu par le tribunal indépendant au Royaume-Uni présidé par Sir Geoffrey Nice QC en 2018, il est hors de tout doute que le prélèvement inhumain d'organes des pratiquants de Falun Gong a lieu. »

Mme York a appelé le monde entier à condamner ces atrocités.

« En raison d'une pandémie causée par la mauvaise gestion par le Parti communiste chinois d'un nouveau coronavirus causant le COVID-19, la santé et la sécurité du monde entier ont été mises en danger. Des millions de personnes ont été malades. Des centaines de milliers de personnes sont décédées. Beaucoup d'autres vont mourir. Si les circonstances difficiles et froides de cette pandémie ne réveillent pas le monde à l'inhumanité du régime communiste, qu'est-ce qui le fera ? »

Elle a enfin déclaré que, bien qu'elle ne puisse pas participer en personne aux rassemblements en plein air comme les années précédentes, elle doit témoigner son admiration à l'Association de Falun Dafa pour sa persévérance à protester contre la persécution. Elle a également exprimé son soutien aux pratiquants de Falun Gong en Australie et en Chine.

« Aucun d'entre nous n'aura de repos tant qu'il n'y aura de fin à cette pratique épouvantable, à cette persécution du Falun Gong. Un jour, cela cessera, et ce grâce aux efforts incessants de bonnes personnes qui n'abandonnent jamais. Nous n'abandonnerons jamais. »

Le directeur général du TFP australien condamne la tyrannie du PCC

Paul Folley, directeur général du TFP australien (Tradition, Famille, Propriété)

Paul Folley, directeur général du TFP australien, a déclaré que plusieurs millions de pratiquants de Falun Gong ont souffert pendant vingt et un ans de persécution juste à cause de leur croyance. « Le crime de prélèvement d'organes à vif est toujours en cours », a-t-il déclaré, « mais le régime du PCC le fait en coulisses de manière plus dissimulée. »

« Le régime du PCC est un système de gouvernement basé sur des philosophies de vie anti-naturelles et anti-humaines. Il considère les êtres humains non pas comme des personnes, mais comme des unités de production. Personne n'existe pour lui-même ni pour sa famille, mais seulement pour l'État. Chaque citoyen chinois est donc la propriété de l'État, ce qui signifie en pratique le Parti communiste. Et c'est quelque chose qu'en Australie, nous avons du mal à comprendre, mais nous devons le comprendre. »

« Il n'y a donc pas de droits de l'homme en Chine. À part eux-mêmes, les dignitaires du PCC ne croient pas aux droits de l'homme. En soixante-dix ans de règne du PCC, plus de 60 millions de personnes ont été tuées, mais les dirigeants du PCC en sont très fiers. »

Il a déclaré que si les Australiens acquiescent, le PCC leur enlèvera également leurs droits en Australie. Actuellement, les Australiens se réveillent et se rendent compte que « l'invasion silencieuse » du PCC menace la souveraineté, la liberté et le mode de vie des Australiens.

Il a souligné que le PCC semble puissant, mais qu'il s'agit en fait d'un géant aux pieds d'argile ; il a besoin du capital et de l'aide de l'Occident pour survivre, donc il ne peut pas durer longtemps.

« Aujourd'hui, nous sommes ici. Tous, nous nous sommes rassemblés avec des persuasions différentes, des affiliations politiques différentes, mais en nous tenant côte à côte pour nous opposer à cette infâme tyrannie totalitaire qui a fait tant de victimes et de souffrances. »

Traduit de l'anglais