(Minghui.org) M. Li Jie a été arrêté le 29 mai 2020 avec trois autres pratiquants de Falun Gong, alors qu’ils distribuaient des documents d’information au sujet de leur croyance, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste persécute depuis 1999.

M. Li, un habitant du canton de Taikang dans la province du Henan, est détenu au centre de détention de Taikang. Les trois autres pratiquantes, Mme Li Huiping, Mme Gu Yurong et Mme Li Yanhua sont détenues au centre de détention de la ville de Zhoukou.

Il a été confirmé par le site web Minghui.org que M. Li, dans la cinquantaine, a récemment été condamné à cinq ans. Au moment de la rédaction de cet article, la situation des trois autres pratiquantes demeure incertaine.

C’est la deuxième fois que M. Li, un enseignant retraité de l’école primaire, est condamné pour sa croyance.

M. Li a été précédemment arrêté le 19 octobre 2011 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Il a été rapporté que la police le surveillait depuis deux mois avant de l’arrêter.

Durant l’interrogatoire de M. Li, la police a exigé de connaître les noms des autres pratiquants qui étaient en contact avec lui. Lorsqu’il a refusé de répondre à la question, la police l’a battu si violemment qu’il a vomi du sang et a subi une commotion cérébrale. Son poids a rapidement chuté en raison de la torture.

Pendant ce temps, la police a harcelé les membres de sa famille, ses voisins et ses amis pour tenter d’obtenir des informations d’eux. Une fois, ils ont dit à la famille de M. Li que le fait de le battre n’était pas grave et que si M. Li insistait pour ne pas donner les noms des autres pratiquants, ils l’amèneraient dans un camp de travaux forcés et le battraient à mort.

Plusieurs mois plus tard, M. Li a été condamné à trois ans à la prison de Zhengzhou. Là-bas, il a été battu jusqu’à ce qu’il perde connaissance, il a été choqué avec des matraques électriques et ses mains et ses pieds ont été enchaînés ensemble.

Reconstitution de torture : Les pieds et mains enchaînés ensemble

Après sa libération, la police a continué de le harceler. Il a été forcé de vivre loin de chez lui afin d’éviter davantage de persécution.

(Des articles connexes sont disponibles sur la version anglaise.)

Traduit de l’anglais