(Minghui.org) Quatre habitantes de la ville de Yueyang, province du Hunan, ont été visées dans la campagne « Plan zéro » au cours des deux derniers mois pour leur croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale, aussi connue sous le nom de Falun Dafa, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

La campagne de harcèlement a été lancée par la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ), plus tôt cette année, dans un effort coordonné pour forcer tous les pratiquants de Falun Gong qui sont sur la liste noire du gouvernement, à renoncer à leur croyance.

Dans les deux dernières décennies, la CAPJ, une agence extrajudiciaire de supervision du public et des branches judiciaires, a joué un rôle majeur dans l'orchestration et dans l'exécution de directives concernant la persécution contre le Falun Gong.

Mme Zhang Lihong

Neuf personnes, incluant des policiers, des membres du personnel du comité résidentiel et des agents du Bureau 610, une agence extrajudiciaire créée spécifiquement pour persécuter le Falun Gong, se sont rendues chez Mme Zhang vers 9 h le 9 novembre 2020. Ils ont demandé à Mme Zhang de signer une déclaration de renonciation au Falun Gong, pour qu'ils puissent l'enlever de leur liste de pratiquants.

Mme Zhang a exhorté les policiers à ne pas participer à la persécution, car la justice sera rendue un jour. Un policier l'a blâmée d'être trop sérieuse dans sa croyance et de ne pas savoir faire des compromis.

Elle a dit aux policiers qu'après avoir été arrêtée plus tôt cette année, en mars 2020, elle s'est sentie frigorifiée après avoir été envoyée dans un centre de détention. Elle avait l'impression d'être tombée dans un sceau de glace et son cœur battait de moins en moins fort. Elle a dit s'être vraiment sentie proche de la mort, mais qu'à ce moment-là, elle a récité les paroles de vérité : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Alors elle a commencé à se réchauffer et elle s'est endormie. Le lendemain matin, elle était en pleine forme.

Elle a dit aux policiers : « Pour une si merveilleuse pratique, il n'y a rien au monde qui peut me la faire abandonner. »

Les policiers sont revenus le 2 décembre et ils lui ont demandé de ne plus pratiquer le Falun Gong. Ils sont partis après avoir pris une photo d'elle.

Mme Guo Naiqi

Depuis août 2020, la police locale et les membres du comité résidentiel n'ont pas cessé de venir et de frapper à la porte de Mme Guo pour la harceler.

Le 3 novembre, deux policiers sont venus et l'ont appelée. Après qu'elle a refusé de leur parler, ils l'ont arrêtée quand elle est allée rendre visite à une amie. Elle a été amenée au gouvernement de la ville pour une rencontre avec un directeur du Bureau 610. Ce directeur ne lui a pas beaucoup parlé et il l'a laissée rentrer chez elle peu de temps après.

Les responsables de la ville l'ont de nouveau harcelée le 9 novembre. Elle a insisté pour dire qu'elle n'avait violé aucune loi en pratiquant le Falun Gong et leur a demandé d'arrêter de la harceler. Ils ont quitté les lieux, après être restés là que quelques minutes.

Mme Fu Fanggui et Mme Fang Yuee

Pendant deux jours de suite, les 2 et 3 décembre, la police a frappé aux portes de Mme Fu Fanggui et Mme Fang Yuee, le matin et l'après-midi pour les harceler. Comme les deux pratiquantes ont refusé d'ouvrir la porte à la police, les policiers sont restés à l'extérieur de leurs maisons pendant un certain temps, à les guetter.

Voir aussi :

Ville de Yueyang, province du Hunan : neuf pratiquantes de Falun Gong arrêtées et deux harcelées en deux semaines

Traduit de l'anglais