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Après avoir commis les mêmes erreurs pendant de nombreuses années, l'humanité en tirera-t-elle une leçon positive finalement ?

31 janvier 2021 |   Écrit par Wen Si

(Minghui.org) La nuit du 18 juillet de l'an 64 apr. J.-C., un grand incendie a éclaté à Rome. En seulement sept jours, il a détruit une grande partie de la ville. Trois de ses quatorze quartiers ont été complètement rasés et sept autres n'avaient plus que quelques vestiges de maisons à moitié brûlées. Des centaines de personnes sont mortes dans l'incendie et des milliers d'autres se sont retrouvées sans abri.

Tacite, le fameux historien qui à l'âge de neuf ans avait été témoin de l'incendie, a écrit : « L'incendie dans sa fureur a d'abord parcouru les parties planes de la ville, puis est monté jusqu'aux collines, pendant qu'il a à nouveau dévasté chaque quartier situé plus bas, il a dépassé toutes les mesures préventives ; la calamité a été si rapide, la ville était complètement à sa merci, avec ses passages étroits et sinueux et ses rues irrégulières, qui, autrefois, caractérisaient Rome. »

« Personne n'a osé arrêter le méfait, à cause des menaces incessantes d'un nombre de personnes qui interdisait d'éteindre les flammes, parce que d'autres encore lançaient ouvertement des flambeaux et continuaient à crier qu'il y avait quelqu'un qui leur en avait donné l'autorité, ou alors ils cherchaient à piller encore plus librement, ou bien à obéir aux ordres. »

Peu de temps après l'incendie, l’empereur romain Néron a lancé la construction de son nouveau palais, la maison dorée. Et pourtant, l'opinion publique s'est vite répandue dans la ville que c'était Néron qui avait démarré l'incendie.

Confronté à la colère et la critique du peuple, Néron a rejeté la faute sur la communauté chrétienne dans la ville. Il a annoncé la loi martiale dans la ville. Et pendant que les investigations sur comment le feu avait commencé étaient en cours, il a exécuté les sénateurs courageux qui s'étaient opposés à lui.

Afin de justifier la persécution des chrétiens, Néron a propagé de nombreux crimes inventés contre eux, comme le fait qu’ils tuent des bébés, boivent le sang des bébés ou les mangent pendant le culte. Il a aussi blâmé les chrétiens pour toutes les mauvaises pratiques répandues dans la société, y compris la beuverie ou la promiscuité.

Plus tard, Tacite a écrit dans son livre Annales : « C'est ainsi que, afin d'arrêter les rumeurs [qu'il avait mis Rome en flammes], il [l’empereur Néron] a faussement accusé et puni avec les moyens les plus cruels, ceux qui étaient appelés chrétiens, qui étaient [en gros] détestés pour leur ampleur. […] Par conséquent, on a d'abord arrêté ceux qui ont avoué être chrétiens ; ensuite, selon leurs informations, une vaste multitude de personnes ont été condamnées, non pas tant pour avoir brûlé la ville que pour avoir haï la race humaine”. »

Tacite continue : « Dans leur mort même, ils sont devenus des objets de sport : car ils étaient couverts de peaux de bêtes sauvages, et inquiétés à mort par des chiens, ou cloués sur des croix, ou on leur mettait le feu, et quand le jour s'était écoulé, on les brûlait pour servir de lumières du soir. »

Des années plus tard, le peuple romain finit par s'opposer au massacre brutal des chrétiens par Néron. Après que Néron a été déclaré ennemi de l'État en 68 après J.-C. et qu'il a été traqué comme un criminel de droit commun, il s'est suicidé pour éviter d'être arrêté. Peu de temps après, l'Empire romain commença à décliner et finit par s'effondrer.

Exemple d'incendie et d'assassinat d'un autre groupe religieux

Deux millénaires plus tard, le 23 janvier 2001, à la veille du Nouvel An chinois, la nouvelle horrible s'est répandue juste avant le souper – cinq personnes s'étaient auto-immolées sur la place Tiananmen à Pékin, Chine.

En l'espace de deux heures, Xinhua News, la bouche du Parti communiste chinois (PCC), a publié de longs articles sur l'incident, proclamant que les cinq personnes étaient toutes des pratiquants de Falun Gong, qui auraient essayé de transcender pour aller au ciel grâce à l'auto-immolation.

Pendant toute la soirée, la nouvelle sur ces« auto-immolés » a été diffusée non-stop sur presque toutes les chaînes. Depuis les récits des participants qui avaient survécu jusqu'aux interviews des agents de police qui ont éteint le feu – le public n'a eu aucune chance de pouvoir faire son propre jugement, mais n'avait qu'à accepter toutes les infos inculquées de force.

Zhang Weiguo, le rédacteur en chef du magazine Donxiang a dit un jour : « Pour un dossier d'une telle ampleur, il aurait fallu d'abord une investigation par le Département de la justice. Ce n'est qu'après une audience au tribunal que nous pouvons rendre un jugement. Le fait que les porte-parole de Pékin ont condamné aussi rapidement le Falun Gong et ses pratiquants dans les médias me donne l'impression que ce dossier n'est pas aussi simple qu'il y paraît. »

Peu de temps après l'incident des auto-immolations, plus de 2000 journaux, 1000 magazines et des centaines de stations de radio et de chaînes de télévision ont bombardé le public avec une campagne de désinformation attaquant le Falun Gong.

Tout comme Néron a souillé les chrétiens, Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) qui a donné l'ordre pour la persécution du Falun Gong en 1999, a diffusé une série de propagandes diaboliques contre la discipline spirituelle et méditative ancestrale. Les pratiquants ont été accusés de « se couper le ventre pour y chercher un Falun », de « ne pas prendre de médicaments », « d'être anti-Chine » ou de « collecter de l'argent ». En manipulant l'opinion publique, Jiang a tourné avec succès le peuple chinois contre le Falun Gong et a fait fermer les yeux sur toutes les tortures et les massacres qui allaient être infligés à ces pratiquants paisibles.

La « violation du Capitole » aux États-Unis

À peu près vingt ans après l'incident des auto-immolations de Tiananmen, le PCC a infiltré avec succès de nombreux pays démocratiques et a corrompu de nombreux représentants du gouvernement.

Le 6 janvier 2021, lors d'une manifestation historique des supporters de l'ancien président des États-Unis Donald Trump en réaction contre la fraude électorale, quelques « manifestants » ont attaqué le bâtiment du Capitole au moment où le Congrès était sur le point de certifier le faux résultat des élections contre Trump. L'un de ces militants, une ancienne combattante, a reçu une balle dans la nuque et est décédée quelques heures plus tard.

En un rien de temps, le Congrès a été suspendu. Des gaz lacrymogènes ont été tirés sur la foule pacifique. Le président Trump a été accusé d'avoir incité à la haine et à la violence parmi ses partisans.

Lorsque le Congrès s'est réuni à nouveau dans la nuit, le représentant Matt Gaetz de Floride a directement souligné que certaines des personnes qui avaient pénétré par effraction dans le Capitole n'étaient pas des partisans de Trump, mais en fait des membres du groupe terroriste violent Antifa se faisant passer pour des partisans de Trump.

Il a dit à ses collègues : « Ce matin, le président Trump a demandé explicitement que la manifestation et les protestations soient pacifiques… Nous devons chercher à reconstruire l'Amérique, non pas la démolir ou la détruire. »

La députée Marjorie Taylor Greene, de Géorgie a ajouté : « Le président Trump a organisé plus de 600 manifestations pendant les quatre dernières années. Aucune n'a connu des attaques envers la police, de la destruction de commerces ou des villes brûlées. Les démocrates ont passé tout ce temps à soutenir et permettre les violentes émeutes qui ont causé des milliards de dommages matériels et fait 47 morts aux États-Unis. »

L'histoire se répète toujours

Les trois incidents mentionnés ci-dessus ont eu lieu en des moments et des lieux différents, mais ils ont quelques similarités importantes :

Importance du lieu : les trois incidents ont eu lieu dans des endroits significatifs, ce qui a contribué à élever les mensonges et les attaques à un niveau supérieur.

- Le grand incendie à Rome s'est propagé près du stade des chars à Rome, le Circus Maximus ;

- Les auto-immolations en Chine ont eu lieur sur la place Tiananmen, le cœur de la capitale ;

- Les présumés « supporters de Trump » ont assailli le Capitole des États-Unis.

Présomption de culpabilité sans enquête ni preuve : Aucune enquête approfondie n'a été menée avant que les dirigeants n'indiquent les « coupables ».

- Néron a imposé la loi martiale et a accusé les chrétiens d'avoir allumé l'incendie alors qu'en fait c'est lui-même qui avait ordonné aux gens de mettre le feu ;

- L'ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin a dirigé la mise en scène des auto-immolations et a porté le blâme sur les pratiquants de Falun Gong, disant qu'ils font dévier les gens et qu'ils s'auto-immolent ;

- Les politiciens gauchistes et les médias des États-Unis ont blâmé Trump pour incitation à l'insurrection.

Utilisation de la propagande pour influencer l'opinion publique : Une campagne de propagande massive a été mise en place, et cela presque immédiatement après chacun de ces trois incidents, pour diaboliser et inciter à la haine contre les « mauvaises personnes ».

- Néron a fait inventer des crimes qui étaient soi-disant commis par des chrétiens et a répandu ces mensonges dans tout le pays pour inciter à la haine des chrétiens ;

- La machine de propagande de Jiang gérée par l'État a fonctionné à plein régime pour inventer de toutes pièces des mensonges contre le Falun Gong l'un après l'autre, suite à la mise en scène des auto-immolations ;

- Les principaux médias des États-Unis ont blâmé Trump et ses supporters d'avoir assailli le Capitole et d'avoir incité à l'insurrection. Plusieurs dirigeants de pays occidentaux ont également fait des déclarations disant que l'incident avait sali la démocratie américaine.

Purger les victimes : Ceux qui ont eu le courage de dire la vérité plus tard ont été eux-mêmes attaqués et réduits au silence.

- Les chrétiens de Rome qui ont osé chercher la vérité et s'exprimer ont été torturés à mort ;

- Jiang et ses complices ont utilisé l'incident des auto-immolations comme prétexte pour intensifier la persécution des pratiquants de Falun Gong et pour mener la politique génocidaire de « ruiner la réputation des pratiquants, les ruiner financièrement et les détruire physiquement ». Au cours des deux dernières décennies, des centaines de milliers de pratiquants ont été soumis à diverses formes de persécution, notamment des arrestations, des détentions, des emprisonnements, des tortures et même des prélèvements d'organes sur des personnes vivantes. Les pratiquants de Falun Gong sont également victimes de discrimination dans la société, renvoyés de leur travail ou chassés de leur domicile.

- Pour les supporters de Trump, ils sont confrontés à une « culture d'annulation » similaire, où ils ont été étiquetés de racistes ou d'émeutiers, leurs comptes sur les médias sociaux ont été suspendus, leurs partenaires commerciaux les ont abandonnés ou la publication de leurs livres a été annulée. Pour Trump lui-même, de nombreuses administrations municipales ont annulé leurs contrats avec ses salles, ses comptes bancaires ont été fermés et il est maintenant confronté à une seconde mise en destitution qui vise à l'empêcher de se présenter à nouveau à une fonction publique.

L'aube après les plus sombres des ténèbres

Lorsque le Manifeste communiste fut publié en 1848, Marx considérait la philosophie de l'athéisme détestant Dieu et la lutte des classes, comme le dogme central du communisme. Il a déclaré : « Ils [les communistes] déclarent ouvertement que leurs fins ne peuvent être atteintes que par le renversement forcé de toutes les conditions sociales existantes. »

Le partenaire de Marx, Engels, a d'ailleurs prétendu : « Une révolution est certainement la chose la plus autoritaire qui soit ; c'est l'acte par lequel une partie de la population impose sa volonté à l'autre partie au moyen de fusils, de baïonnettes et de canons – des moyens autoritaires… »

Suite à la guerre civile, pendant l'été de 1918, la Russie manquait de nourriture. Lénine a envoyé Staline à Tsaritsyne dans la vallée de la Volga en juin 1918, car c'était là le grenier à blé traditionnel russe. Lénine a ordonné à Staline de procéder à un massacre à Tsaritsyne. Immédiatement après son arrivée, Staline a commencé à exécuter en masse les paysans. Dans son télégramme à Lénine, on peut lire : « Ne t'inquiète pas, nos mains ne trembleront pas. » Peu après, une grande quantité de céréales fut transportée à Moscou.

Au début de l'année 1949, le Parti communiste chinois venait d'avoir saisi le pouvoir et Mao Tsé-toung a dit que pour mener la révolution à son terme, ils devaient utiliser la révolution pour anéantir complètement toutes les forces anti-révolutionnaires. Il purgea donc tous ceux qui doutaient de son autorité et de celle de son Parti et montraient une indépendance d'esprit.

J. Stapleton Roy, un ancien diplomate des États-Unis spécialisé dans les questions asiatiques, a loué Mao comme étant un grand dirigeant. Il n'était pas le seul à faire étalage de son affinité avec la Chine. Depuis l'administration de Nixon, au début des années 1970, les États-Unis ont adopté une politique de conciliation à l'égard de la Chine. Après l'effondrement de l'Union soviétique et la chute du mur de Berlin vers 1990, la communauté internationale a cru que la menace du communisme avait disparu et les États-Unis sont devenus encore plus amis avec le Parti communiste chinois.

En entrant dans le 21e siècle, la Chine qui a rejoint la Banque mondiale s'est vu accorder des relations commerciales normales permanentes (PNTR), est devenue membre de l'OMC et est également entrée sur les marchés boursiers et d'obligations américains. Elle est rapidement devenue la deuxième économie du monde. Dans le même temps, elle a commencé à s'infiltrer en Occident. Alors que l'initiative “Belt and Road” [BRI – la nouvelle route de la soie] vise à étendre l'influence économique et politique du PCC, l'« institut Confucius » est considéré comme leur « soft power (ndt : pouvoir doux) » pour exporter l'idéologie communiste sous la bannière « d'échange culturel ».

Lorsqu'en 2019, des protestations massives ont eu lieu à Hong Kong contre la loi sur l'extradition, la police de Hong Kong, sur ordre de Pékin, a tiré des dizaines de milliers de bombes de gaz lacrymogène sur les jeunes manifestants. Dans les mois qui ont suivi, plus de 2000 manifestants sont morts de façon suspecte et beaucoup ont été accusés de « s'être suicidés ».

Lorsque la pandémie de coronavirus a éclaté à Wuhan, en Chine, le PCC a confiné le pays, tout en permettant à des millions de citoyens de Wuhan de s'envoler vers tous les coins du monde et en appelant la situation « évitable et contrôlable ».

Comme le souligne le livre Comment le spectre du communisme dirige le monde : « C'est la surprenante réalité à laquelle l'humanité est confrontée aujourd'hui : La conspiration du spectre maléfique pour détruire l'humanité est sur le point de réussir. »

Cependant, le monde est toujours surveillé par les divinités qui prennent soin de nous. En chinois, il y a le dicton : « Une fois l'apogée atteinte, tout change en sens contraire. » Peut-être que ce qui attend derrière le moment le plus sombre est la lumière de l'aube. Mais que nous puissions embrasser un nouvel avenir radieux dépend de notre capacité à garder la foi et la bonté dans notre cœur.

Traduit de l'anglais