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Deux mois après la condamnation de sa fille, une femme de 76 ans est également menacée d'une peine de prison pour leur croyance commune

4 janvier 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Une habitante de Shenyang, province du Liaoning, âgée de 76 ans, a été ramenée en garde à vue après avoir été entendue par la cour le 24 décembre 2020, en raison de sa foi dans le Falun Gong, une pratique pour le corps et l'esprit que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Zhang Jun a été arrêtée la première fois le 4 décembre 2019 avec sa fille Dong Mei qui pratique aussi le Falun Gong. Mme Zhang a été libérée après seize jours de détention, mais Mme Dong est restée en garde à vue et vers le 9 novembre, elle a été condamnée à deux ans par la cour du district de Shenhe.

On rapporte que la police surveillait depuis longtemps la mère et la fille avant de les arrêter.

Mme Zhang a de nouveau été arrêtée le 12 mars 2020 quand quelqu'un a signalé qu'elle distribuait des documents sur le Falun Gong dans un quartier résidentiel. Des policiers ont fouillé son domicile sans aucun mandat et ont confisqué ses livres du Falun Gong, une photo du fondateur du Falun Gong, une imprimante et un téléphone portable. Après un jour d'interrogatoire, elle a été libérée l'après-midi et placée sous surveillance à domicile.

Le 19 août vers 8 h 40, quelqu'un a frappé à la porte de Mme Zhang sans se présenter. Suspectant qu'il s'agissait de la police, elle n'a pas ouvert.

Le lendemain matin, un agent de police l'a arrêtée alors qu'elle attendait le bus. Après avoir trouvé des documents liés au Falun Gong dans son sac, la police a de nouveau fouillé son domicile et confisqué ses trois livres du Falun Gong et une photo du fondateur du Falun Gong. Ils l'ont relâchée après l'avoir prise en photo.

Le lendemain, la police lui a demandé de revenir au poste pour reprendre ses livres du Falun Gong. Elle s'y est rendue, mais on l'a emmenée à l'hôpital pour lui faire subir un examen physique. Elle a ensuite été relâchée dans l'après-midi et placée sous surveillance à domicile.

Un autre groupe de policiers s'est présenté au domicile de Mme Zhang le 23 décembre vers 7 h. Elle n'a pas ouvert la porte cette fois, mais a cédé lorsque les agents sont revenus vers 10 h. Cette fois, les policiers l'ont emmenée à l'hôpital pour lui faire passer un test de dépistage du coronavirus. Elle a également été informée qu'elle devait comparaître devant la cour le lendemain. Les policiers ont d'abord tenté de la garder au poste de police pour la nuit, mais ont fini par lui permettre de rentrer chez elle après avoir reçu des instructions de leur supérieur.

Mme Zhang a comparu devant la cour du district de Yuhong le 24 décembre à 9 h. Ni son avocat ni aucun membre de sa famille n'ont assisté à l'audience. Elle a ensuite été ramenée en garde à vue au premier centre de détention de Shenyang.

Voir aussi :

Une femme du Liaoning condamnée à deux ans pour sa croyance

Une survivante de la torture fait face à un procès pour sa foi

Traduit de l'anglais