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Sécurité intérieure des États-Unis : La Chine communiste menace l'Amérique et le monde

6 janvier 2021 |   Écrit par Li Yanbai

(Minghui.org) Chad F. Wolf, secrétaire par intérim du Département américain de la Sécurité intérieure (DHS), a récemment parlé de la grave menace que représente la Chine communiste pour les États-Unis et le monde. Lors d'une réunion en ligne de la Heritage Fondation le 20 décembre, il a dit que non seulement le Parti communiste chinois (PCC) bafoue les droits de l'homme, mais en plus, il façonne le monde selon l'idéologie communiste et nuit à la vie des Américains.

Il a ajouté que l'administration Trump avait pris une série de mesures notamment en limitant à un mois la durée des visas des responsables du PCC, en accueillant les réfugiés de Hong Kong en 2021, et en freinant l'importation de produits issus du travail des esclaves.

Chad F. Wolf, secrétaire par intérim du Département américain de la Sécurité intérieure (DHS), s'est exprimé lors d'une conférence de la Heritage Foundation le 20 décembre 2020.

Le PCC change le monde avec le communisme

M. Wolf a dit que les fondateurs de l'Amérique « avaient une vision puissante pour cette nation », soit d’être « un bastion de la liberté » et « un phare d'espoir pour ceux qui souffrent à travers le monde ». À cette fin, les États-Unis ont vaincu les tyrans, les terroristes, et les oppresseurs dans le monde entier. Les États-Unis ont contribué à la fin de la guerre froide et à la dissolution de l'Union soviétique, inaugurant « une période sans précédent de liberté, de paix, et de prospérité ».

« Mais alors que nous nous réjouissions de notre victoire lors de la guerre froide, les dirigeants communistes à Pékin attendaient leur heure, apprenaient des erreurs des autres, et se préparaient à lancer un défi civilisationnel aux États-Unis », a fait remarquer M. Wolf. « Aujourd'hui, les menaces pour notre paix et notre prospérité émanent en grande partie de la Chine. »

Il a clarifié qu'il faisait référence aux dirigeants de Pékin, et non au peuple chinois qu'ils répriment. « Le Parti communiste chinois (PCC) a repris le manteau de l'idéologie communiste et l'a adapté à notre époque. Aujourd'hui, l'idéologie qui a alimenté l'Union soviétique est bien vivante en Chine, » a-t-il poursuivi.

La raison est que le PCC considère l'ordre mondial actuel, avec sa démocratie et une économie libre et ouverte, comme une menace politique et idéologique. « Il veut remodeler le monde à son image : centralisé et autoritaire. Un monde dans lequel le gouvernement chinois peut choisir les gagnants et les perdants. Où chaque décision ne vise pas à aider le plus grand nombre de personnes – mais plutôt à aider le régime chinois, » a-t-il ajouté.

Avec cet état d'esprit idéologique, les actions du PCC menacent l'économie, la population et le mode de vie des pays occidentaux. En conséquence, « ils emploient des tactiques sournoises pour déstabiliser les nations occidentales et faire avancer leurs objectifs. »

Une approche systémique a été adoptée. « Au lieu de se livrer à une concurrence loyale sur un pied d'égalité, la Chine sape le système international. Au lieu de se battre sur le champ de bataille conventionnel, la Chine mène des guerres de désinformation et de propagande secrètes pour nous paralyser de l'intérieur, » a dit M. Wolf. « Les résultats qu'ils ont obtenus jusqu'à présent devraient inquiéter tous les Américains. »

Cela vient de l'idéologie autoritaire du PCC, qui est entrelacée avec les actions malveillantes de la Chine. « Ils partagent une prémisse philosophique : la croyance que le PCC peut impitoyablement poursuivre ses objectifs, peu importe qui il blesse en cours de route – que ce soit les millions de personnes qui risquent aujourd'hui de subir la COVID dans le monde entier ou les propres citoyens opprimés de la Chine, qui ne peuvent pas fonder une famille, pratiquer leurs croyances, ou dire ce qu'ils pensent sans craindre des représailles immédiates et inhumaines du gouvernement », a-t-il expliqué.

Une approche similaire a été prise pour attaquer les États-Unis. « Dans le vrai sens du mot, c'est un état totalitaire », a-t-il poursuivi, « La centralisation du pouvoir politique, technologique et économique chinois, le monopole sur les ressources et l'industrie, le mépris des droits de l'homme et de la dignité, et la crainte de représailles du gouvernement par leur propre peuple – tous ces traits, additionnés, font du régime chinois une menace sérieuse pour les États-Unis et le monde entier. »

« Cette combinaison de caractéristiques permet au Parti communiste chinois de saper les valeurs des démocraties libérales – liberté et égalité, honnêteté et transparence. Leur gouvernement a lancé des attaques politiques, économiques, et culturelles qui nuisent à notre patrie et à notre peuple », a-t-il ajouté. « Il est grand temps pour nous de reconnaître ces attaques pour ce qu'elles sont – et de réagir en conséquence. »

Le PCC cible les États-Unis depuis l'intérieur

M. Wolf a affirmé que son agence avait publié un rapport sur l'évaluation de la menace pesant sur la nation (« Homeland Threat Assessment », HTA) en octobre, le premier rapport de ce type dans l'histoire du DHS. Bien que le rapport couvre tous les types de menaces que l'agence doit combattre chaque jour, une partie importante de celui-ci est liée à la Chine.

Par exemple, le PCC attaque la légitimité du système politique américain. « Chaque jour, des agents chinois s'engagent dans des campagnes de désinformation destinées à tromper le public américain, à faire pression sur les personnalités politiques, à modeler le discours américain en faveur de la Chine, et à rejeter sur d'autres la responsabilité de la pandémie mortelle de la COVID-19 », a dit M. Wolf.

« Ces agents exploitent les liens culturels et commerciaux pour faire pression sur notre État et nos gouvernements locaux afin qu'ils adoptent des politiques favorables à la Chine. Pékin abuse de son influence économique pour manipuler les grandes entreprises américaines afin qu'elles suivent la ligne du parti au détriment de la vérité et de la liberté d'expression », a-t-il expliqué. « Comme nous l'avons vu récemment, ils se livrent à l'espionnage des gouvernements, même au niveau des États et des collectivités locales. »

Un autre domaine est celui de la cybermenace. « La Chine représente une menace cybernétique élevée pour le pays – comme le montre le cyberespionnage continu contre le gouvernement et les entreprises des États-Unis et leur capacité croissante à menacer et à perturber les infrastructures essentielles des États-Unis », a fait remarquer M. Wolf, « les capacités cybernétiques de la Chine devraient alarmer tous les Américains. Une cyberattaque sur nos infrastructures critiques pourrait être catastrophique. »

Les attaques intentionnelles contre l'économie sont également graves. « La Chine est une menace majeure pour la sécurité de la chaîne d'approvisionnement américaine et une source persistante de produits de contrefaçon. Alors que les entreprises américaines sont les leaders mondiaux en matière d'innovation, la Chine est le leader mondial en matière de contrefaçon. Les faussaires chinois envoient des médicaments contrefaits, des cosmétiques contaminés, et des pièces automobiles défectueuses — pour n'en citer que quelques-uns — en quantités massives, » a-t-il poursuivi, ajoutant la liste étendue aux équipements de protection individuelle (ÉPI) contrefaits pendant la crise de la COVID.

En raison des pratiques déloyales du PCC, des entreprises américaines ont été mises en faillite, portant ainsi préjudice aux moyens de subsistance de nombreuses familles américaines.

Pour y parvenir, « la Chine exploite nos systèmes universitaires et de visas pour faire progresser son armée et son économie, en utilisant un large éventail d'acteurs et de plates-formes gouvernementaux, non gouvernementaux et privés », a-t-il ajouté. Par exemple, le PCC abuse de l'économie libre et vole des secrets commerciaux en envoyant des professeurs, des universitaires et des étudiants en visite aux États-Unis pour obtenir des informations ou reproduire le travail effectué aux États-Unis.

Par ailleurs, le PCC porte directement préjudice à la vie d'innombrables Américains. Le fentanyl et les produits chimiques précurseurs en provenance de Chine se sont répandus aux États-Unis via des organisations criminelles transnationales. « La COVID-19 – qui est originaire de Chine et a fait son chemin vers les États-Unis après une réponse inepte et trompeuse du gouvernement chinois – a coûté la vie à plus de trois cent mille Américains et en a affecté des millions d'autres », a-t-il ajouté.

« Pour dire les choses simplement, notre peuple souffre et meurt chaque jour à cause du Parti communiste chinois », a expliqué M. Wolf, « Aujourd'hui, il est impératif que nous ayons une compréhension commune des menaces auxquelles nous sommes confrontés. Ce n'est qu'alors que nous pourrons nous rassembler pour protéger la nation contre les actions de la Chine. »

Des menaces ignorées dans le passé

« Malheureusement, plusieurs parmi les membres les plus puissants de notre société n'ont pas reconnu cette menace – ou pire, ont choisi de l'ignorer », a-t-il souligné. « La grande priorité des dirigeants américains devrait être de protéger le peuple américain – et non pas d'agir comme des flagorneurs et des porte-parole de la propagande chinoise. Pourtant, trop souvent les politiciens, à tous les niveaux de gouvernement, n'ont pas respecté ces idéaux. »

« Les grandes entreprises technologiques, qui ont connu un succès sans précédent grâce à notre système économique libre et ouvert, ont tourné le dos aux principes et au pays qui ont favorisé leur croissance », a-t-il ajouté.

« Un rapport de 2017 du représentant américain au commerce a révélé que le vol par la Chine de la propriété intellectuelle américaine coûte à notre pays jusqu'à 600 milliards de dollars chaque année. Nos réactions à un tel comportement ont été faibles ou inexistantes », a-t-il expliqué, « Pendant ce temps, nos propres institutions médiatiques, entachées par l'influence chinoise, refusent de rendre compte de cette menace. Pire encore, les médias américains eux-mêmes sont parfois la plate-forme de la propagande du PCC. »

Le China Daily en est un exemple. Le célèbre porte-parole du PCC a versé des millions de dollars à de grands journaux américains pour qu'ils publient des suppléments pro-Pékin conçus pour ressembler à de vrais articles d'actualité.

« Les médias de divertissement ont également été hypnotisés par la Chine. Aujourd'hui, les grandes sociétés de production et les réalisateurs d'Hollywood censurent des produits pour plaire à Pékin dans l'espoir d'exploiter le marché chinois », a-t-il ajouté. « La capacité de la Chine à compromettre les institutions, les sociétés et les hommes politiques les plus puissants de notre pays met en évidence la menace que représente le régime de Pékin pour les droits et les libertés des Américains ordinaires. »

« Cette menace exige une réponse rapide. Sinon, dans cinq, dix, vingt ans, nous regarderons en arrière et nous demanderons, “comment avons-nous pu laisser cela se produire ?” » a dit M. Wolf.

Les efforts de l'administration de Trump pour contrer le PCC

Dès le premier jour, le président Trump a mené une réponse pangouvernementale. Le DHS a joué un rôle essentiel dans cette stratégie.

Par exemple, les procédures de contrôle ont été renforcées contre les personnes susceptibles de voler des informations et des technologies sensibles pour le compte du PCC. Les étudiants et les chercheurs chinois ayant des liens avec leur stratégie de fusion entre le civil et le militaire se sont également vu interdire l'entrée aux États-Unis.

Par ailleurs, la mise en œuvre de l'exigence de longue date du Congrès a été actualisée pour exclure les membres des partis communistes et totalitaires. « Conformément aux mesures prises récemment par le Département d'État, le Service américain des douanes et de la protection des frontières (CBP) s'efforce de limiter la période d'admission des membres du PCC en visite aux États-Unis – qui par le passé auraient pu recevoir des visas de dix ans – à un maximum d'un mois », a dit M. Wolf.

« Nous lançons des réformes réglementaires pour imposer des exigences de transparence et faire la lumière sur les groupes de façade du PCC qui opèrent sur les campus universitaires américains et dans les écoles publiques », a-t-il ajouté. « Étant donné que Pékin n'a pas accepté en temps voulu le retour des étrangers en situation irrégulière qui ont été jugés devant les tribunaux et ont reçu des ordres définitifs d'expulsion, j'ai émis une recommandation et le Département d'État a imposé des sanctions en matière de visas à l'encontre de la Chine. »

Au cours de l'année fiscale 2021, les États-Unis accueilleront spécifiquement les réfugiés qui sont des ressortissants ou des résidents habituels de Hong Kong.

« En tant que plus grande organisation d'application de la loi de la nation, le DHS a intercepté des drogues dangereuses et illégales originaires de Chine – spécialement des opioïdes », a-t-il expliqué. « En 2019 seulement, le DHS a saisi suffisamment de fentanyl pour tuer quatre fois tous les Américains, dont une grande partie proviendrait de Chine. »

Le DHS continue également à enquêter sur les individus, les entreprises, et les réseaux ayant des liens avec la Chine qui tentent de détourner les technologies militaires et à double usage des États-Unis au profit de Pékin.

« Notre cible comprend la saisie de produits originaires du Xinjiang, une région autonome de l'ouest de la Chine qui abrite la minorité ethnique ouïghoure – des millions de personnes que le PCC a emprisonnées dans des camps de concentration et forcées à travailler dans des usines », a-t-il ajouté. « Nous avons eu plusieurs succès sur ce front, notamment la récente saisie de treize tonnes de produits fabriqués avec des cheveux humains – vraisemblablement prélevés sur des détenus dans les camps du Xinjiang. »

Travailler avec les services de renseignement et les autres pays

« Ce n'est que le début de la répression des abus du PCC par nos forces de l'ordre. », a déclaré M. Wolf. « En août, nos partenaires de la communauté du renseignement ont informé le public que le Parti communiste chinois avait intensifié ses efforts pour façonner la politique américaine et manipuler les politiciens afin de favoriser les intérêts chinois », a-t-il dit. « En réponse, le DHS a établi un partenariat avec les responsables locaux des élections dans tout le pays pour s'assurer que nos élections soient aussi sûres et sécurisées que possible. »

« Ces partenariats comprenaient des séances d'information pour les fonctionnaires de l'État et des collectivités locales afin qu'ils puissent se protéger contre l'espionnage par des intrus du PCC, ainsi que l'identification et le développement de contre-mesures pour les cybervulnérabilités », a-t-il expliqué.

Le DHS travaille également main dans la main avec des entreprises américaines et les forces de l'ordre pour empêcher l'importation de biens produits avec de la main-d'œuvre chinoise esclave et a alerté les entreprises sur les vulnérabilités à l'espionnage dans notre infrastructure d'information et de communication.

Des efforts ont également été déployés pour atténuer le risque posé par les investissements étrangers chinois. « Au début de l'année, le DHS – de concert avec le Département de la Justice et le Département de la Défense – a recommandé à la Commission fédérale des communications de refuser la connexion d'un câble sous-marin de pointe entre les États-Unis et Hong Kong », a-t-il poursuivi. « Ce refus était nécessaire pour atténuer les préoccupations de sécurité nationale et protéger les données des consommateurs américains. »

Le DHS est également attentif aux endroits où des entreprises chinoises collectent illégalement des données sur les consommateurs américains ou volent la propriété intellectuelle. « À titre d'exemple, le DHS examine des entités telles que le fabricant chinois TCL. Cette année, on a découvert que TCL incorporait des “portes dérobées” dans tous ses téléviseurs exposant les utilisateurs à des cyberbrèches et à l'exfiltration de données », a-t-il dit. « TCL reçoit également le soutien du régime du PCC pour être compétitif sur le marché mondial de l'électronique, ce qui l'a propulsé au troisième rang mondial des fabricants de téléviseurs. »

« Nous nous efforçons également de combattre l'influence malveillante de la Chine dans l'hémisphère occidental et nous travaillons en partenariat avec d'autres agences gouvernementales – notamment l'Agence américaine pour le développement international, avec laquelle le DHS signera un protocole d'entente – afin de favoriser le développement d'un hémisphère exempt de toute manipulation communiste », a-t-il ajouté.

M. Wolf a dit que le DHS publierait bientôt le plan d'action stratégique pour contrer la République populaire de Chine – un document novateur élaboré à partir de la stratégie de sécurité nationale du président Trump pour 2017 et de l'approche stratégique des États-Unis pour 2020 à l'égard de la République populaire de Chine.

« L'idéologie du Parti communiste chinois et les récentes actions malveillantes de la Chine sont liées », a-t-il expliqué. « La menace communiste que nous avons cru à tort être derrière nous au siècle dernier n'est pas un fantôme du passé. Elle continue à traquer la liberté et la liberté aujourd'hui sous la forme du Parti communiste chinois. »

« C'est un danger clair et présent que nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer, pour le bien de notre pays, de notre mode de vie, et de notre civilisation », a-t-il ajouté.

Traduit de l'anglais