Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Un médecin arrêté six jours avant des vacances pour une réunion de famille, détenu au secret

11 octobre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Shanxi, Chine

(Minghui.org) Pour la mère de M. Jia Guojie, la récente fête de la mi-automne (qui a eu lieu le 21 septembre) a été particulièrement solitaire. Six jours avant la fête traditionnelle des retrouvailles familiales, son fils a été arrêté une nouvelle fois pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Au cours des deux dernières décennies, la mère âgée a été le témoin direct de la persécution du Falun Gong. Elle a dit qu'elle ne pouvait même pas se souvenir du nombre de fois où son fils a été arrêté. Lorsque la persécution a commencé, il avait une vingtaine d'années et venait de commencer sa carrière de médecin. Comme il maintenait fermement sa croyance dans le Falun Gong, il a perdu son emploi et a été condamné trois fois, pour un total de onze ans. L'inquiétude constante concernant sa sécurité a eu des répercussions sur la santé de son père et de sa grand-mère, qui sont tous deux décédés prématurément.

La reprise du Falun Gong

M. Jia est originaire du district de Jishan, dans la province du Shanxi. Il est né en très mauvaise santé. Il a failli mourir d'une grave maladie du foie alors qu'il n'avait que quelques mois. Après avoir commencé le collège, le dortoir de l'école n'avait pas de chauffage en hiver, ce qui lui a causé des rhumatismes articulaires. En 1995, il a découvert le Falun Gong. Peu de temps après avoir commencé à pratiquer, sa cardiopathie rhumatismale et ses douleurs chroniques à l'estomac ont disparu.

En 1998, lorsqu'il a obtenu son diplôme de la Première université médicale militaire de Guangzhou, dans la province du Guangdong, la plupart de ses camarades de classe ont soudoyé l'école pour être affectés dans des hôpitaux de grandes villes ou rester à Guangzhou. Même certains bons amis se sont battus entre eux et ne se parlaient plus. M. Jia, lui, ne s'est battu pour rien et a été affecté à un emploi dans un hôpital militaire situé dans une région reculée de la province du Xinjiang.

M. Jia a reçu une récompense de 800 yuans pour s'être rendu dans cette région reculée. Il a fait don de 600 yuans à un homme qui ne pouvait pas payer les frais d'accouchement de sa femme et de 200 yuans à un fonds de secours en cas de catastrophe.

Trois peines d'emprisonnement

Avec le début de la persécution, comme M. Jia a refusé de renoncer au Falun Gong, il a été licencié par l'hôpital et contraint de se démobiliser de l'armée en juin 2000.

Il s'est rendu à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong le 20 juillet 2000, mais il a été arrêté et détenu pendant trois mois.

M. Jia est retourné à Guangzhou après avoir été libéré. Pour avoir distribué des documents d'information à la Première université médicale militaire de Guangzhou et envoyé des lettres à son ancien lieu de travail au Xinjiang en décembre 2000, il a été arrêté puis condamné à trois ans de prison par le tribunal du district de Baiyun à Guangzhou.

Lorsqu'il s'est rendu dans sa ville natale dans le district de Jishan, province du Shanxi, le 16 novembre 2004, la police des chemins de fer a fouillé son sac et l'a arrêté après avoir découvert un exemplaire du livre sur le Falun Gong ainsi que dix brochures. Il a été condamné à une peine de cinq ans par le tribunal du district de Jishan.

M. Jia a été de nouveau arrêté par des policiers du Bureau de la sécurité intérieure du district de Jishan en novembre 2015 et condamné à trois ans de prison par le tribunal du district de Jishan le 29 août 2016

Derniers harcèlements et arrestations

Les autorités ont continué à harceler M. Jia après sa libération. En novembre 2020, pendant qu'il était parti travailler en dehors de la ville, la police a convoqué sa mère septuagénaire au domicile du chef du village, Zhang Hongyi, et l'a interrogée sur ses allées et venues. Bien que la vieille dame ait cessé de pratiquer le Falun Gong depuis des années, elle a quand même été forcée de signer une déclaration dans laquelle elle promettait qu'elle ne le pratiquerait plus.

Ayant appris que M. Jia travaillait dans un hôpital de la ville de Xi'an, dans la province du Shaanxi, des policiers de Jishan se sont rendus à Xi'an fin 2020 et se sont fait passer pour des patients afin de recueillir des informations sur M. Jia.

Guo Tiashan, le chef adjoint du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Yuncheng, Ren, le directeur du Bureau 610 du district de Jishan, le secrétaire du district, le secrétaire du village et quelques policiers ont retrouvé M. Jia à Xi'an le 30 juillet 2021 et lui ont ordonné d'assister à une séance de lavage de cerveau dans un hôtel après le travail.

Guo a essayé de le persuader : « Si nous vous arrêtons sur votre lieu de travail, vous perdrez votre emploi. Si nous vous arrêtons à votre appartement, votre propriétaire vous expulsera. Nous vous faisons une faveur en étant habillés en civil. Vous devez venir à l'hôtel pour suivre les cours. »

Après que M. Jia ait refusé d'obtempérer, Guo a menacé de le traiter comme « une cible importante ».

M. Jia a été arrêté sur son lieu de travail le 15 septembre. Il est maintenant détenu au secret et les autorités ont refusé de révéler à sa mère l'endroit où il se trouve.

Séances de lavage de cerveau organisées par les autorités du Shanxi

Depuis septembre 2020, le Commission des affaires politiques et juridiques de la province du Shanxi, un organisme extrajudiciaire chargé de superviser la persécution, a ordonné aux autorités locales de la ville de Yuncheng, qui supervise le district de Jishan, de rechercher chaque pratiquant de Falun Gong figurant sur la liste noire du gouvernement et de vérifier s'il le pratique toujours.

Un mois plus tard, les autorités de la ville de Yuncheng ont commencé à harceler les pratiquants locaux et à les emmener à des séances de lavage de cerveau nouvellement organisées.

Lors d'une nouvelle session organisée au dernier étage d'un hôtel à la mi-mars 2021, Guo a donné des conférences à plusieurs pratiquants. Il a également enregistré les conférences pour les inclure dans ses résultats professionnels et a collecté des frais de scolarité élevés auprès des pratiquants. Il a menacé les pratiquants pour qu'ils ne le dénoncent pas à Minghui, en disant : « Nous avons un accès direct à Minghui. Nous savons tout ce que vous leur soumettez. »

À la fin du mois de juin 2021, au moins 17 pratiquants de la ville de Yuncheng ont été harcelés, dont Xu Liancai, Zhang Rongxian, Jing Shuncai, Zheng Zhiyuan, Hou Shengzhu, Zhao Ruiying, Wu Genyi, Jing Jiaoqian, Chen Zhimin, Huang Hongju, Song Zhixuan, Dong Hongbing, Wu Aiye, Liu Liping, Liu Liru, Zhang Suzhen et Niu Xiaoyue. Parmi eux, Chen Zhimin est décédé en avril 2021.

Neuf des pratiquants, dont Xu Liancai, Zhang Rongxian, Hou Shengzhu, Jing Shuncai, Niu Xiaoyue, Wu Aiye, Liu Liping, Liu Liru, Zhang Suzhen, ont été détenus dans des centres de lavage de cerveau.

Informations sur les responsables de la persécution :

Guo Tieshan (郭铁山), chef adjoint du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Yuncheng : +86-15343598644, +86-13934870398

Fan Hongye (樊红业), chef adjoint du Bureau de la sécurité intérieure du district de Yanhu : +86-18935088062

Liu Wenhua (刘文华), secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Yuncheng.

Voir aussi :

Des sympathisants arrêtés pour avoir tenté d'assister au procès d'un homme accusé d'avoir poursuivi Jiang Zemin en justice

Tous les articles, graphiques et contenus publiés sur Minghui.org sont protégés par les droits d'auteur. La reproduction non commerciale est autorisée, mais doit être accompagnée du titre de l’article et d'un lien vers l’article original.

Traduit de l'anglais