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Un homme du Liaoning incarcéré et torturé pendant six ans pour avoir maintenu sa croyance

7 octobre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) En 1996, après avoir vu sa mère guérir de nombreuses maladies incurables par la médecine occidentale comme la médecine traditionnelle chinoise, M. Wang Chaodong a commencé la pratique du Falun Gong – une discipline ancestrale de cultivation de l'esprit et du corps. Comme il avait tellement bénéficié de la pratique, il n'a jamais vacillé dans sa croyance après que le régime communiste a ordonné la persécution du Falun Gong trois années plus tard. À la suite de cela, il a été détenu dans un camp de travail pendant deux ans et il a été emprisonné pendant quatre ans. La famille de son épouse a aussi été impliquée.

Être témoin du pouvoir de guérison du Falun Gong

M. Wang, 56 ans, est originaire de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning. Sa mère souffrait de nombreuses maladies et était très faible. Afin de la guérir de ses maladies, M. Wang l'a accompagnée dans de nombreux grands hôpitaux et a essayé plusieurs pratiques de qi-gong, mais rien n'a fonctionné jusqu'au moment où elle a commencé à pratiquer le Falun Gong. Voyant la rapidité de son rétablissement, M. Wang a aussi commencé à le pratiquer en juin 1996. La hernie de son disque lombaire et sa stéatose hépatique (aussi connue sous le nom de maladie du foie gras) ont disparu en peu de temps.

Non seulement M. Wang a recouvré la santé, mais son caractère s'est également amélioré. Il a travaillé pour l'usine automobile de Sheyang Jinbei après avoir obtenu son diplôme universitaire en 1988. Influencé par la société de l'époque, il a poursuivi les gains matériels et aurait fait n'importe quoi pour se faire plus d'argent. Sa relation avec les membres de sa famille est devenue de plus en plus tendue.

Dès qu'il a commencé à pratiquer le Falun Gong, M. Wang a commencé à vivre selon le principe « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ». Chez lui, il a commencé à assumer ses responsabilités de chef de famille ; à l'usine, il a remboursé les frais médicaux réclamés à tort, et s'est porté volontaire pour faire le travail le moins désiré.

Mis à la porte pour avoir envoyé une lettre

En 1999, Jiang Zemin, le chef du régime chinois de l'époque, a donné l'ordre de persécuter le Falun Gong en Chine.

Afin de nettoyer toutes les idées fausses causées par la propagande diffusée par le régime communiste afin de diaboliser le Falun Gong, M. Wang a écrit une lettre à Jiang en juillet 2000, dans laquelle il explique comment il a bénéficié de la pratique, physiquement et mentalement. Cependant, sa lettre a été interceptée par la police qui a ensuite donné l'ordre à son employeur de le licencier.

Deux ans de travaux forcés

En juillet 2000, M. Wang s'est rendu à Pékin afin de faire appel du droit de pratiquer le Falun Gong. En route pour se rendre au Bureau national des appels, il a été arrêté par un membre de personnel du Bureau de liaison de Shenyang à Pékin et a été immédiatement emmené au camp de travaux forcés de Longshan dans la ville de Shenyang, pour y purger une peine de deux ans. Plus tard, il a été transféré dans différents établissements de détention, y compris le camp de travaux forcés de Shenxin et celui de Zhangshi. La police a extorqué au moins 40 000 yuans à sa famille.

Les gardiens du camp de travail ont tenté toutes sortes de méthodes de torture afin de forcer M. Wang à renoncer au Falun Gong. Une fois dans le camp de travaux forcés de Longshan, les gardiens lui ont donné l'ordre, ainsi qu'à cinq autres pratiquants, de se pencher avec les bras derrière le dos. Ensuite, les gardiens ont appelé les pratiquants un par un dans une pièce et les ont choqués avec des matraques électriques. Bien que M. Wang n'a finalement pas reçu de décharges électriques, il a été forcé de maintenir la position penchée pendant plus de deux heures.

Le pratiquant Wang Lihong (aucune relation avec M. Wang Chaodong), étudiant à l'école de médecine traditionnelle chinoise, a été choqué avec quatre matraques électriques pendant plus de deux heures, jusqu'à ce que la batterie des matraques soit épuisée. Les gardiens ont aussi choqué un autre pratiquant, M. Zang Ming de la ville de Shenyang.

Pendant que M. Wang Chaodong était incarcéré au camp de travaux forcés, il a également vu qu'une jeune fille de seize ans, Mme Han Tianzi a été choquée avec des matraques électriques.

Pendant ses vingt jours et plus de détention au camp de travaux forcés de Zhangshi, M. Wang a été obligé de travailler avec des matériaux toxiques. Il était parfois privé de sommeil et la nourriture y était de très mauvaise qualité.

Quand il a été libéré en octobre 2001, sa santé était altérée, sa femme avait divorcé et il n'avait pas d'emploi. Les autorités locales ont continué à le harceler de temps à autre. M. Wang a fait de gros efforts pour revenir à une vie normale. Plus tard, il s'est remarié. Cependant, en 2002, il a de nouveau été arrêté et a été détenu au centre de détention de Shenhe pendant quarante jours.

Condamné à quatre ans de prison

Le 24 mai 2008, à 7 h du matin, des agents de police du Département de police de Shenyang et du poste de police de Danan ont arrêté M. Wang et l'ont emmené dans une chambre d'hôtel. Ils ont menacé de le torturer pendant l'interrogatoire.

Ce même jour, Zhao Hongtao, le chef du Bureau de la sécurité intérieure a mené une fouille de l'appartement de M. Wang sans mandat de perquisition. Ils ont confisqué 1500 yuans en espèces, un ordinateur portable, des livres de Falun Gong et la camionnette privée de M. Wang. La camionnette n'a été rendue qu'après plusieurs demandes de sa famille et elle n'était plus en état de marche.

Après onze mois de détention au centre de détention de Shenhe, M. Wang a été condamné à quatre ans par le tribunal du district de Shenhe. Il a été accusé de « saper l'application de la loi », un prétexte standard utilisé par les autorités chinoises pour faire inculper les pratiquants de Falun Gong.

Lorsqu'il purgeait sa peine à la prison de Benxi, M. Wang était sans cesse battu et on lui refusait les visites de sa famille. Après avoir été battu en mars 2009, ses dents se sont déchaussées, son nez et sa bouche saignaient, sa voix était rauque et il ne pouvait pas parler.

En mai 2009, il a été battu par plus de dix détenus pour avoir parlé à d'autres pratiquants. Sa tête a été blessée et il est resté confus pendant plusieurs jours.

M. Wang a été remis en liberté le 28 mai 2012.

Une situation familiale difficile

Peu de temps après l'arrestation de M. Wang, sa femme, Mme Wei Yuhuan, qui n'avait pas de travail, a été contrainte de déménager de l'appartement qu'elle louait avec leur enfant de deux ans et demi. En détresse à cause de la persécution, la belle-mère de M. Wang, Mme Zhang Guiyun, est décédée peu de temps après. La mère de M. Wang a eu un accident vasculaire cérébral et avait besoin de soins. Toute la famille s'est retrouvée dans une situation très difficile.

(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)

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Traduit de l'anglais