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Se dédier à révéler les cas de persécution locale

9 octobre 2021 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Cela fait vingt-deux ans que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé la persécution du Falun Gong en 1999. La persécution ne faiblit pas, de nombreux pratiquants étant condamnés à de lourdes peines et les pratiquants âgés n’étant pas épargnés non plus. Pour porter secours de façon efficace aux pratiquants arrêtés et dissuader les responsables de la persécution, nous devons les dénoncer. Ce qui suit est mon avis à propos de la façon de mieux révéler la persécution basée sur mon expérience à porter secours aux pratiquants locaux.

Rechercher soigneusement les informations et dénoncer rapidement la persécution

Plus les rapports de persécution sont constitués de faits, plus ils sont puissants pour dissuader les responsables. Quand j’ai commencé à écrire des rapports à propos de la persécution locale, je ne faisais que réorganiser l’information que d’autres pratiquants m’avaient fait suivre. Un pratiquant m’a dit que mes rapports étaient secs et ne contenaient pas d’informations personnelles ni de photos des personnes persécutées. Un autre pratiquant m’a dit que mes rapports devraient contenir les noms, les numéros de téléphone et les descriptions d’emploi des responsables de la persécution.

Ma première pensée en recevant les commentaires a été : « Je sais, et je veux aussi avoir ces informations ! » J’ai commencé à faire des recherches en ligne pour obtenir des informations pertinentes. J’ai été surpris de trouver des informations utiles sur les sites web et les rapports du PCC lui-même. Afin que ce soit plus facile pour les autres pratiquants d’envoyer des lettres clarifiant la vérité aux criminels des bureaux concernés, j’ai aussi inclus les détails des adresses et codes postaux dans les articles.

J’ai parfois trouvé des informations personnelles sur le pratiquant persécuté à partir du site web de son employeur. Mais il est très important de porter une attention particulière à la sécurité en faisant de telles recherches. Je renomme les dossiers qui contiennent les informations que j’ai téléchargées et je les sauvegarde sur une clé USB. Immédiatement après avoir terminé mes recherches, j’efface mon historique de recherche. Puis je transfère rapidement le contenu de la clé USB sur un ordinateur sécurisé avant de crypter et de reformater le disque. De cette façon, mon historique de recherche et l’enregistrement des documents que j’avais sur le disque ne sont pas faciles d’accès.

En contactant les pratiquants, ainsi que leurs familles et avocats, j’ai porté une attention particulière aux détails et, avec le temps, j’ai trouvé différentes façons de rassembler de l’information.

Dans les rapports annuels du parquet et des tribunaux, les fonctionnaires et les juges mentionnent souvent en détail comment ils ont « stabilisé la société » et « combattu les pratiques sectaires ». Certains parquets dressent la liste des affaires qu’ils ont traitées. Et certains tribunaux publient sur leur site web les verdicts rendus contre les pratiquants de Falun Gong. Ce sont autant de preuves de leur participation dans la persécution.

Une fois, un pratiquant a été arrêté et je n’avais pas en main ses informations personnelles. Je me suis souvenu que j’avais déjà vu une présentation de lui avec sa photo à son lieu de travail. Je me suis rapidement rendu à son travail, j’ai pris en photo ses informations et j’ai pu produire rapidement un rapport sur son cas.

Le Bureau de la justice de ma région a mis en place un centre de lavage de cerveau, et la plupart des personnes qui y travaillent sont des agents de police. Le système a fonctionné de cette manière au cours des vingt dernières années. Il était difficile d’obtenir de l’information des centres de lavage de cerveau, car il n’y avait pas de coordonnées. Éventuellement, nous avons découvert des preuves à partir des états financiers annuels du Bureau, démontrant que le Bureau de la justice subventionnait le centre de lavage de cerveau. Plus tard, nous avons obtenu le nom de la personne en charge du centre de lavage de cerveau et les adresses de certains membres de son personnel. Nous avons aussi pris en photo l’information.

Nous avons rapidement révélé la persécution des pratiquants de Falun Gong à l’intérieur du centre de lavage de cerveau et les informations sur les responsables de la persécution dans le centre. Nous avons par la suite mis la main sur des preuves concernant la façon dont le centre de lavage de cerveau a illégalement arrêté des pratiquants, ainsi que les coordonnées de la personne du Bureau de la justice qui donne les ordres. Nous avons révélé toutes ces informations et avons déposé des plaintes contre les criminels.

La plupart du temps, nous gardons un œil sur l’information publiée par les organismes qui participent à la persécution, telles que la Brigade de police criminelle, la Brigade juridique et la Brigade d’instruction du Département de police ; la Division des enquêtes et de la supervision, la Division des poursuites publiques et la Division des poursuites pénales du parquet ; la Division des dossiers, la Division pénale et le Bureau d’exécution du tribunal ; et le centre de détention.

Étant donné que les numéros de téléphone de ces bureaux ne changent habituellement pas, nous avons publié les numéros de téléphone du poste de police concerné, ainsi que le numéro de l’agent en charge du dossier, afin de porter secours à un pratiquant. Plus tard, nous avons appris du Département de police que la police avait laissé tomber le cas du pratiquant. Un agent a dit que les deux numéros avaient reçu quotidiennement un nombre massif d’appels de l’étranger. La même chose est arrivée au procureur et au juge. Nous remercions les pratiquants d’outremer pour leur effort diligent à clarifier la vérité.

Assurer un suivi et avertir les pratiquants à temps

Quand nous stockons de l’information sur la persécution dans des appareils électroniques et ignorons les problèmes de sécurité en surface, il est possible que la police prenne et utilise l’information comme des preuves contre nous. J’ai observé que les pratiquants qui n’ont pas crypté leur ordinateur ont tous été condamnés à des peines de prison.

Crypter l’ordinateur et stocker l’information sensible dans des systèmes ou des disques cryptés réduit considérablement nos risques d’être arrêtés et condamnés. La police a arrêté un pratiquant local pour avoir distribué des documents de clarification des faits. Étant donné que ce pratiquant avait stocké son logiciel VPN sur un disque crypté, la police n’a rien trouvé en fouillant son ordinateur. En conséquence, la police n’a pas confisqué son ordinateur et l’affaire a été abandonnée par manque de preuve.

Deux pratiquants locaux portaient sur eux des disques flash cryptés quand la police les a arrêtés. La police n’a mis la main sur aucune information. Plus tard, le procureur n’a pas approuvé l’arrestation d’un pratiquant et a abandonné les poursuites contre l’autre pratiquant, même après une audience au tribunal.

Il y a d’autres cas où les pratiquants ont échoué à porter une attention particulière à la sécurité. Après avoir découvert leur situation, j’ai rapidement donné mon avis à ces pratiquants et j’ai envoyé des articles de partage à propos de leur situation à Minghui.org pour rappeler aux autres pratiquants de ne pas répéter les mêmes erreurs.

Nous avons besoin de plus de pratiquants pour participer à rapporter les cas de persécution, parce que le nombre de cas signalés est significativement moins élevé que ceux publiés sur les sites web du PCC. Il n’y a pas eu de rapport sur de nombreux pratiquants locaux qui ont été arrêtés, détenus et condamnés. Un pratiquant a été condamné à plus de dix ans en prison et je n’ai rien trouvé à son sujet. Un autre a reçu une peine de huit ans et je n’ai trouvé qu’une phrase qui mentionnait son cas dans le rapport d’un pratiquant.

Le manque de publication des cas de persécution des pratiquants existe aussi dans d’autres régions. Une poignée de pratiquants dans une ville ont été condamnés à des peines de huit à dix ans, et aucun rapport n’a été fait par les pratiquants locaux. Dans une autre ville, la police a arrêté huit pratiquants en même temps et il n’y a pas eu de rapport systématique. Certaines écoles participent agressivement à la persécution de leurs étudiants et enseignants, dont une école incorporant la propagande calomniant le Falun Gong dans leur programme. Normalement, j’essaie de signaler ces cas avec autant de détails que possible selon l’information que je détiens.

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Traduit de l’anglais