Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Nouvelles tardives : Vingt jours après son arrestation pour avoir affiché des documents sur le Falun Gong, une femme du Liaoning meurt après avoir été gavée

11 novembre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org)

Nom en chinois : 周玉玲

Sexe : Féminin

Âge : 49 ans

Ville : Fushun

Province : Liaoning

Profession : Aucune

Date du décès : 20 septembre 2002

Date de l’arrestation la plus récente : 30 août 2002

Lieu de détention le plus récent : Centre de détention de Dashagou

Mme Zhou Yuling, de la ville de Fushun, dans la province du Liaoning, est morte le 20 septembre 2002 après avoir été nourrie de force en détention. Les autorités ont prétendu qu’elle était morte d’une crise cardiaque et ont incinéré son corps à la hâte. Sa famille a été menacée lorsqu’elle a tenté d’en savoir plus sur sa mort.

Mme Zhou Yuling

Mme Zhou s’est rendue sur un marché de producteurs le matin du 30 août 2002 pour y afficher des documents d’information sur le Falun Gong. Quelqu’un l’a signalée et elle a été arrêtée par Liang Daming, le chef du poste de police de Hongtoushan. La police a interrogé Mme Zhou et a mis son domicile à sac. Ses billets de dépôt bancaire et une bague en or ont été confisqués.

Liang et plusieurs policiers ont choqué Mme Zhou avec des matraques électriques et l’ont giflée dans le but de la forcer à écrire une déclaration de renoncement au Falun Gong. Comme elle a refusé, ils l’ont emmenée au centre de détention de Dashagou dans l’après-midi.

Lorsque son mari s’est ensuite rendu au poste de police pour exiger la restitution de leur carnet de dépôt bancaire, Liang l’a étouffé. Grâce aux efforts persévérants du mari, la police a finalement accepté de restituer les billets de dépôt à une date ultérieure.

Mme Zhou a entamé une grève de la faim le 1er septembre pour protester contre la persécution. Quatre jours plus tard, Yin Changjiang, le directeur du centre de détention, a ordonné aux gardes de la nourrir de force. On pouvait l’entendre gémir de douleur chaque nuit pendant les séances de gavage.

Selon d’autres pratiquants de Falun Gong qui ont également été gavés dans le centre de détention, Yin a mentionné que la nourriture que les gardes donnaient aux pratiquants avait une « période de latence ». Soupçonnant les gardiens d’avoir ajouté des substances toxiques à la nourriture, la plupart des pratiquants se sont fait vomir, mais pas Mme Zhou. Quelques jours plus tard, elle a commencé à avoir des douleurs extrêmes à l’estomac.

Au petit matin du 20 septembre, Mme Zhou a demandé à ses compagnes de cellule de lui apporter de l’eau chaude. Ses compagnes de cellule ne l’ont pas fait immédiatement, mais ont attendu que le soleil se lève pour vérifier son état. À ce moment-là, elle avait perdu connaissance dans la salle de bains. Elle était auparavant devenue incontinente, ses chaussures et son lit étant souillés d’excréments.

Les gardes l’ont emmenée à l’hôpital. Lorsqu’ils sont arrivés, Mme Zhou était déjà morte. Un jeune garde a demandé au médecin de l’examiner, celui-ci a répondu : « Qu’y a-t-il à examiner quand elle est déjà morte ? »

Les gardes n’ont pas informé la famille de Mme Zhou de son décès, mais ont émis un avis d’état critique. Lorsque sa famille s’est précipitée à l’hôpital, elle a été dévastée en voyant son corps froid. Ses oreilles étaient meurtries. Ses yeux restaient grands ouverts et ne se fermaient pas. Son mari a demandé la cause de sa mort, mais il a été entouré par un groupe de gardes et emmené ailleurs.

Les autorités ont ensuite transféré le corps de Mme Zhou dans un salon funéraire. Son mari et d’autres membres de sa famille ont à nouveau demandé la cause de sa mort. Les gardes ont déclaré qu’elle était morte d’une crise cardiaque, alors qu’elle n’avait jamais eu de problème cardiaque auparavant. Sa famille a exigé une autopsie, mais les gardes ont insisté pour que ce soit eux qui désignent un médecin légiste et non sa famille.

Dans l’après-midi, Song Yi, le chef du Département de police locale, a apporté le certificat de décès de Mme Zhou, qui avait été établi par le médecin He Jinfeng de l’hôpital de la ville-préfecture de Qingyuan. Song n’a autorisé qu’un seul membre de la famille de Mme Zhou et son mari à le voir, alors qu’ils se tenaient loin. Tous deux ont dit qu’ils ne pouvaient pas voir clairement ce qui était écrit dessus.

Le fils de Mme Zhou a également demandé pourquoi sa mère était morte quelques semaines seulement après son arrestation. La police l’a menacé en lui disant qu’il n’avait pas le droit de poser cette question, sinon il aurait des difficultés à trouver un emploi à l’avenir. Lorsque le beau-frère de Mme Zhou a déclaré que le centre de détention devait être tenu pour responsable de sa mort, la police a appelé son lieu de travail pour tenter de faire pression sur lui afin qu’il garde le silence. D’autres membres de la famille qui ont posé des questions sur les raisons de la mort de Mme Zhou ont également été intimidés.

Les autorités ont forcé la famille de Mme Zhou à signer son contrat de crémation et ont incinéré son corps à la hâte dans la soirée.

Un pratiquant local a ensuite rencontré un chauffeur de taxi, qui a déclaré avoir vu le corps de Mme Zhou à l’hôpital de la ville-préfecture de Qingyuan alors qu’il y avait conduit quelqu’un. Il a dit que Mme Zhou était très maigre et qu’elle était déjà morte avant d’y être emmenée. Il était curieux et voulait jeter un coup d’œil. Il a alors entendu Wang Zhonglian, du gouvernement de la ville-préfecture, et Wang Shengli, du Département de police, dire aux médecins : « Quand la famille viendra, dites-leur qu’elle est morte d’une crise cardiaque et que nous avions essayé de la soigner. »

« En plein jour, ils ont conspiré ensemble pour commettre une fraude. Si je ne l’avais pas vu de mes propres yeux, j’aurais été trompé par eux », a dit le chauffeur au pratiquant.

(Un article connexe est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l’anglais