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Une septuagénaire condamnée à une troisième peine de prison pour sa croyance

13 novembre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Shanghai, Chine

(Minghui.org) Mme Sun Zhuoying, une habitante de Shanghai âgée de 70 ans, a récemment été condamnée à une troisième peine de prison pour sa pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Le 9 décembre 2020, Mme Sun a été arrêtée. Le 16 janvier 2021, le procureur a approuvé son arrestation et a ensuite transféré son affaire au tribunal du district de Fengxian. Le 26 octobre 2021, elle a comparu devant le tribunal et a été condamnée à un an et demi de prison.

Depuis le début de la persécution, Mme Sun a purgé une peine de camp de travaux forcés et deux peines de prison, soit un total de onze ans et demi. Elle a subi de graves tortures à chaque fois et a frôlé la mort.

Condamnée à une peine de quatre ans de prison en 2001

En 2001, Mme Sun a été condamnée à une peine de quatre ans à purger à la prison pour femmes de Shanghai. Elle a été contrainte de rester debout ou assise pendant de longues heures, parfois jusqu’à minuit. Les mauvais traitements lui donnaient des vertiges la plupart du temps, mais les gardiennes de la prison la battaient et l’agressaient verbalement en permanence.

Les gardiennes ont ordonné à Mme Sun de nettoyer les toilettes partagées par des dizaines de détenues, sans lui permettre de les utiliser elle-même. Elle était obligée d’utiliser un bassin pour se soulager dans sa cellule. Les gardiennes lui interdisaient souvent de vider le bassin, de façon à ce que les détenues de la cellule lui en veuillent. À l’expiration de sa peine, les autorités ont maintenu Mme Sun dans un centre de lavage de cerveau pendant trois mois supplémentaires avant de l’autoriser à rentrer chez elle.

Une peine d’un an et demi de camp de travail en 2005

Mme Sun a été de nouveau arrêtée en avril 2005, et condamnée à une peine d’un an et demi à purger au camp de travaux forcés pour femmes de Shanghai. À la suite des tortures qu’elle y a subies, elle a souffert de trois hémorragies gastro-intestinales majeures et a été hospitalisée.

Une condamnation à cinq ans de prison en 2011

L’arrestation suivante de Mme Sun a eu lieu le 13 mai 2011, car elle avait accroché une banderole pour célébrer la présentation du Falun Gong au public dix-neuf ans plus tôt. Elle a été condamnée à une peine de cinq ans dans la prison pour femmes de Shanghai par le tribunal du nouveau district de Pudong.

Pendant son emprisonnement, les gardiennes lui ont bourré la bouche avec un chiffon sale et lui ont scotché la bouche, les oreilles et la tête, ainsi que les mains, les jambes et les pieds, simplement parce qu’elle avait crié « Falun Dafa est bon ». Ensuite, les gardes lui ont frappé la tête avec un objet lourd tout en l’agressant verbalement pendant deux heures. Les gardes n’ont pas arrêté la torture jusqu’à ce qu’elle tombe inconsciente et devienne incontinente.

Reconstitution de torture : Scotchée de la tête aux pieds

Après cela, les gardes ont ordonné à plusieurs reprises à Mme Sun d’écrire des déclarations pour renoncer au Falun Gong. Lorsqu’elle a refusé d’obtempérer, les gardes l’ont placée en isolement cellulaire et lui ont donné très peu de nourriture. Elle a été obligée de rester debout face au mur de 5 h 30 du matin jusqu’à la pause déjeuner de midi, ce qui ne représentait que dix minutes. Ensuite, elle était à nouveau obligée de rester debout jusqu’au dîner. Après la pause dîner de dix minutes, elle était obligée de se tenir à nouveau debout jusqu’à minuit. Tout au long de la journée, les détenues pouvaient la battre et l’agresser verbalement à volonté.

Comme Mme Sun refusait toujours de renoncer au Falun Gong, les détenues l’obligeaient à s’accroupir sans bouger toute la journée dans un carré dessiné sur le sol. Parfois, elles la traînaient également pour la torturer.

Les gardiennes ont spécialement fabriqué un petit tabouret qui lui pinçait les fesses lorsqu’elle s’asseyait dessus. En été, elles lui attachaient les mains et les jambes au corps et la recouvraient d’une épaisse couette. Elle transpirait abondamment et manquait de s’effondrer.

En hiver, les gardiennes lui versaient de l’eau froide dessus, soulevaient sa couette toutes les quinze minutes pendant son sommeil ou l’obligeaient à courir dans la pièce.

Lorsque Mme Sun a été libérée en mai 2016, elle avait perdu l’audition d’une oreille. Elle avait des douleurs sur tout le corps. Elle était incapable de se tenir debout, de s’asseoir ou de marcher et avait des difficultés à manger et à dormir.

Informations sur les responsables de la persécution :

Zhu Qin (朱秦), juge au tribunal du district de Fengxian : +86-21-37190666, poste 26051

Sheng Chen (盛晨), greffier du tribunal : +86-21-37190666, poste 26013, +86-18001682371

Chen Gang (陈钢), procureur au parquet du nouveau district de Pudong : +86-21-50138661

Huang Hao (黄浩), agent de la Division de la sécurité intérieure du nouveau district de Pudong : +86-13386280650

(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

Voir aussi :

Après onze ans et demi dincarcération, une septuagénaire de Shanghai risque à nouveau la prison

J’ai enduré une torture inhumaine dans la prison pour femmes de Shanghai

(D’autres articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)

Traduit de l’anglais