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Informations supplémentaires concernant la mort d’une femme de Chongqing en prison

25 novembre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la municipalité autonome de Chongqing, Chine

(Minghui.org)

Nom chinois : 蒋有容 (Jiang Yourong)

Sexe : Féminin

Âge : 73 ans

Municipalité autonome : Chongqing

Profession : Professeure d’anglais

Date du décès : Décembre 2020

Date de l’arrestation la plus récente : 14 août 2018

Dernier lieu de détention : Prison pour femmes de Chongqing

Une professeure d’anglais à la retraite de Chongqing est morte en décembre 2020, alors qu’elle purgeait une peine à la prison pour femmes de Chongqing en raison de sa pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Jiang Yourong a été arrêtée le 14 août 2018, puis condamnée par le tribunal de district de Jiulongpo. En juin 2019, Mme Jiang a été emmenée à la prison pour femmes de Chongqing et, à plusieurs reprises, les autorités pénitentiaires ont refusé les visites de sa famille sous prétexte que Mme Jiang refusait de renoncer au Falun Gong.

En décembre 2020, la prison a appelé la famille de Mme Jiang pour les informer qu’elle souffrait d’une insuffisance respiratoire et qu’on tentait de la réanimer. Son mari s’est précipité à la prison, mais n’a pas été autorisé à la voir. Peu de temps après, on l’a informé qu’elle était décédée. La prison ne l’a autorisé qu’à voir son corps recouvert d’un grand tissu. Il ne pouvait pas dire si elle avait des blessures.

Selon une personne bien informée, Mme Jiang a été détenue dans le premier quartier de la prison jusqu’à sa mort. Le directeur du quartier, Tang Anzhi, et le gardien Shu Yumin ont ordonné aux détenues de la persécuter.

Lorsque Mme Jiang a refusé de se soumettre à la demande des détenues et d’écrire des « rapports de pensée », elles l’ont obligée à rester debout pendant de longues heures, lui ont refusé l’accès aux toilettes, l’ont privée de sommeil et ne lui ont pas permis de se laver. Une fois, elle a été obligée de rester debout pendant plus de deux semaines et ses pieds sont devenus très enflés.

Mme Jiang a exhorté les détenues et les gardiens à cesser de participer à la persécution. Elle leur a dit qu’après avoir appris le Falun Gong en 1997, beaucoup de ses malaises avaient disparu. Il lui était impossible de renoncer à ce qui lui était aussi bénéfique.

En raison de sa pratique du Falun Gong, lors d’une peine précédente au camp de travaux forcés pour femmes de Chongqing, Mme Jiang a été sévèrement battue et a perdu l’ouïe. Elle a également souffert d’un grave œdème cérébral à la suite des coups reçus. Bien qu’elle ait retrouvé son audition après avoir été libérée sur parole pour raisons médicales et avoir repris la pratique du Falun Gong chez elle, après son emprisonnement en 2019, elle a fait une rechute de sa maladie.

Comme Mme Jiang n’entendait pas lorsque les détenues l’appelaient, elles l’ont accusée de faire semblant et elles ont utilisé cette excuse pour la tourmenter. Notamment en lui refusant l’accès aux toilettes. Même lorsqu’elle était obligée de se soulager dans son pantalon, elles ne lui permettaient pas de se nettoyer ou de changer de vêtements. Ensuite, elles l’agressaient verbalement et lui disaient qu’elle ne faisait pas attention à son hygiène personnelle et lui reprochaient de sentir mauvais.

Mme Jiang portait un dentier et mangeait très lentement. Les détenues refusaient de lui donner plus de temps pour finir ses repas, mais elles prenaient sa nourriture lorsqu’elles avaient fini de manger. Par conséquent, Mme Jiang était souvent affamée.

En hiver, les gardiens ne permettaient pas à Mme Jiang de porter une veste épaisse ou des chaussures chaudes. La literie et la couverture qu’on lui donnait étaient également très fines.

Une pratiquante de Falun Gong qui était également détenue dans la même prison a dit qu’elle n’avait pas vu Mme Jiang lors des examens physiques annuels des pratiquantes de Falun Gong, qui ont eu lieu en décembre 2019 et en août 2020. Elle soupçonne les gardiens d’avoir maintenu Mme Jiang en isolement afin de la persécuter.

À la mi-décembre 2020, lorsqu’une autre pratiquante a vu Mme Jiang à l’hôpital de la prison, elle était émaciée. Son visage était pâle et ses yeux étaient ternes. Malgré le temps froid, elle portait toujours des vêtements très fins et une paire de chaussures d’été.

Voir aussi :

Une femme âgée de Chongqing meurt en purgeant sa peine pour sa croyance

Traduit de l’anglais