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Je suis la disciple du Maître, je dois donc honorer mon vœu

5 novembre 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa du nord-est de la Chine

(Minghui.org) En tant que pratiquants, si nous voulons continuer à nous nettoyer et à nous purifier, ainsi qu’à nous élever, nous devons nous conformer à des critères plus élevés – nous ne pouvons pas être comme les gens ordinaires. Après avoir cultivé pendant tant d’années, je sens que j’ai changé. Je peux maintenant commencer par prendre les besoins des autres en considération lorsque je fais quelque chose et suivre les conseils du Maître. Je mesure tout ce que je fais en fonction du Fa. Je suis également capable de regarder d’abord à l’intérieur lorsque je rencontre des problèmes, de réfléchir sur moi-même, et de cultiver véritablement.

Le Maître a dit :

« Vous savez, lorsqu’une personne atteint le niveau d’arhat, quoi qu’il arrive, elle ne prend plus rien à cœur, elle ne prend absolument plus à cœur les affaires des gens ordinaires, elle est toujours de bonne humeur, peu importe qu’elle perde beaucoup, elle reste de bonne humeur et s’en moque. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

Je suis une pratiquante, ce qui influence la façon dont je me comporte. Je dois faire de mon mieux pour bien faire les trois choses, bien cultiver, bien étudier le Fa, bien émettre la pensée droite, et sauver davantage d’êtres.

Le Maître a dit :

« Si vous, étant mes élèves, voulez vraiment “aider le Maître à rectifier la Loi”, alors vous devriez seulement vous soucier de comment harmoniser au mieux ce que veut le Maître. Seul cela est ce que vous devriez faire... » (« Que signifie “aider le Maître à rectifier la Loi” ? », Points essentiels pour avancer avec diligence III)

Par conséquent, je fais ce que le Maître a dit.

Le Maître m’a ramenée à la maison à travers une autre dimension

Je voudrais raconter une expérience inoubliable. Je suis sortie pour distribuer des documents d’information sur le Falun Gong une nuit au printemps 2010. Il y avait beaucoup de gens dehors, mais une voiture de police se faufilait dans la foule avec sa sirène, et il n’était donc pas facile de distribuer mes brochures. Je n’en ai pas distribué beaucoup, même si j’ai marché longtemps. J’ai quitté ma maison à sept heures et j’ai pensé : « Laissez-moi voyager dans une autre dimension ».

J’ai continué à marcher et j’ai remarqué que la rue était devenue très calme et qu’il n’y avait plus de réverbères. J’ai pensé que cette rue serait un bon endroit pour distribuer des documents de clarification de la vérité et j’ai laissé quelques brochures de Dafa dans les magasins le long du chemin. Après avoir passé une intersection, j’ai réalisé que je n’entendais plus la sirène de la police et qu’il y avait moins de gens. Je n’y ai pas réfléchi, je voulais simplement permettre aux gens d’avoir accès à la vérité sur Dafa.

Comme il faisait nuit, je n’arrivais pas à savoir dans quelle direction je marchais. Je pensais que si je marchais trop loin, je prendrais simplement un taxi pour rentrer chez moi. Cependant, plus je marchais, moins il y avait de foule. J’ai vu des rangées de voitures des deux côtés de la rue et un jeune couple qui passait. À ce moment-là, je n’avais tout simplement pas envie de parler. Puis j’ai vu un couple qui emmenait une fille et passait par un grand portail en forme de lune. J’ai continué à marcher.

Trois ou quatre enfants jouaient devant une maison et deux gros camions à benne sont passés, faisant beaucoup de bruit. Il y avait un stand de barbecue au bord de la route et j’ai remarqué que le gril utilisé pour faire griller la viande était inhabituel – il avait une cheminée carrée sur un côté. C’était différent de ce que je voyais habituellement. J’ai demandé à la femme près du gril : « Avez-vous commencé à cuisiner ? » Elle m’a répondu sans se retourner : « Toutes ces brochettes ne viennent-elles pas juste de sortir du gril ? » Elle avait des cheveux jaunes bouclés et je n’ai vu que son dos, pas son visage.

Juste à ce moment-là, j’ai vu une barricade métallique en travers de la route. Je me suis demandé : « Y a-t-il un problème ? Je ne peux pas aller plus loin. » Dans mon cœur, j’ai demandé au Maître : « Maître, dois-je m’arrêter ici pour aujourd’hui ? Je continuerai demain. Je veux rentrer à la maison. »

Le Maître a dit :

« Dans un autre espace, mes Corps de Loi savent parfaitement quelles sont vos pensées. Les conceptions de l’espace-temps ne sont en effet pas les mêmes des deux côtés ; observée des autres espaces, la formation de vos pensées est un processus extrêmement lent. Ils peuvent connaître vos pensées avant même qu’elles vous viennent à l’esprit, vous feriez donc mieux de vous débarrasser de toutes vos pensées qui ne sont pas justes. » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai vu qu’une voiture s’était arrêtée non loin de là, alors je me suis approchée et j’ai demandé au conducteur s’il voulait bien m’emmener. Il m’a demandé d’attendre. À ce moment-là, un homme grand, en costume, est sorti du siège passager avant et le conducteur a dit : « Monte. Nous allons l’attendre un peu. »

Je me suis assise sur la banquette arrière. Peu de temps après, cet homme est remonté dans la voiture. Je ne pouvais pas voir clairement son visage, mais je me sentais à l’aise. Lorsque le moteur a démarré, on aurait dit que la voiture roulait dans l’eau – j’ai même entendu de l’eau jaillir. Je me suis demandé pourquoi il y avait autant d’eau par une journée aussi claire. Au bout d’un moment, la voiture a tourné et j’ai vu très clairement la foule que j’avais vue plus tôt le soir, sous les lampadaires.

La voiture s’est arrêtée devant chez moi et je suis sortie. Au moment où je me redressais, j’ai entendu un bruit « woo » et je me suis retournée pour voir ce que c’était. À mon grand étonnement, la voiture n’était nulle part, pas même une ombre !

À qui allais-je pouvoir en parler ? Qui allait me croire ? Mais cela m’est vraiment arrivé ! Je n’essaie pas de dire à quel point je cultive bien. Au contraire, cela m’a juste fait comprendre que je cultivais si mal que le Maître devait s’inquiéter pour moi ! C’était un exemple de la bienveillance du Maître – sa grande miséricorde m’avait protégée.

Cet incident m’a encouragée toutes ces années, me rappelant d’être diligente dans ma cultivation.

Suivre le Maître et ne jamais revenir en arrière

La pandémie était très grave en 2020, et notre district était en confinement. Les entrées de tous les sous-districts ont été fermées, et personne ne pouvait entrer ou sortir. Puis, une autre règle a été annoncée : une seule personne par foyer pouvait quitter la maison pour faire des courses tous les deux jours et cette personne devait revenir dans les deux heures. Sinon, personne ne serait autorisé à quitter la maison. Le confinement a rendu très difficile la clarification de la vérité dans le district, je devais donc bien utiliser ces deux heures. Auparavant, nous pouvions discuter avec d’autres personnes en face à face lorsque nous clarifiions la vérité, mais maintenant, si vous saluiez quelqu’un, il avait tellement peur qu’il s’éloignait.

Que devais-je faire ? Changer de méthode ! Lorsque je suis allée au supermarché pour faire mes courses, les gens semblaient avoir peur, mais, quelle que soit la difficulté, je ne pouvais pas me relâcher pour sauver les gens. Plus tard, le supermarché a demandé à tout le monde de scanner un code-barres et de faire vérifier sa carte d’identité. Sinon, on ne pouvait pas entrer, alors j’ai cherché des supermarchés où il était plus facile d’entrer, ou des petits supermarchés.

Faire face aux tribulations

Un jour, alors que je rentrais après avoir clarifié la vérité, une couche de neige fraîche recouvrait la glace sur la terrasse de mon jardin. En portant le riz et les légumes, j’ai glissé et suis tombée, atterrissant sur le côté droit de ma poitrine et mon bras droit.

Je ne pouvais pas bouger le bras, mais j’ai immédiatement pensé : « Je vais bien. Je suis une pratiquante, j’ai la protection du Maître. Il n’y a pas de problème. » Je me suis levée et je suis entrée dans la maison. Cependant, mon bras et le côté droit de mon corps me faisaient très mal. J’ai pensé que c’était la perversité qui me persécutait parce que je faisais la chose la plus juste – il n’y avait rien de mal à sauver les êtres.

Cet après-midi-là, j’ai pratiqué les exercices. Je ne pouvais pas lever le bras droit, alors j’ai utilisé ma main gauche pour lever ma main droite. Même si c’était très douloureux, j’ai persisté. Quand c’est devenu insupportable, j’ai supplié le Maître dans mon cœur de me donner du pouvoir, de ne pas reconnaître la persécution de la perversité et de ne pas la laisser m’empêcher de sauver les êtres et de pratiquer les exercices. J’ai également récité : « C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

Pendant les sept jours suivants, j’avais la poitrine si serrée que je ne pouvais pas respirer correctement lorsque je dormais la nuit. En palpant ma poitrine, j’ai réalisé que le côté droit ressortait beaucoup plus que le gauche et qu’il était aussi très chaud. Et peu importe l’endroit où je mettais mon bras, il me faisait mal, ce qui m’empêchait de m’endormir.

J’ai regardé en moi pour voir ce que j’avais fait de mal qui permettait à la perversité d’avoir une excuse pour me persécuter. Je n’étais pas attachée à l’argent ou à la luxure, et je ne me souciais guère des relations humaines. Pourquoi étais-je persécutée ?

Ah, je l’ai trouvé. Je m’accrochais encore à la haine. Cet attachement se manifestait occasionnellement lorsque je me plaignais que mon mari ne me soutenait pas dans ma cultivation, refusait de m’aider à la maison et me créait des problèmes. Lorsque la police est venue chez nous pour me harceler, il leur a ouvert la porte et ne m’a pas dit qu’ils étaient là. Il ne les a pas arrêtés lorsqu’ils ont confisqué mes livres de Dafa et le magnétophone que j’utilisais pour pratiquer les exercices. Il n’a rien fait lorsque j’ai été détenue pendant quinze jours. Je pourrais continuer à énumérer toutes les choses que j’estime qu’il a mal faites.

Je savais que je ne devrais pas éprouver de haine, et j’ai essayé de me débarrasser de cet attachement, mais je n’y arrivais tout simplement pas. J’ai même accusé ma fille de ne pas m’aimer et de ne pas me soutenir. Chaque fois que ces attachements faisaient surface, j’émettais la pensée droite pour m’en débarrasser, mais après un certain temps, ils réapparaissaient. Je ne pouvais tout simplement pas m’en débarrasser. Je me sentais vraiment mal d’être si décevante, mais je me suis dit : « Je suis une pratiquante de Dafa. S’il y a des domaines que je n’ai pas bien cultivés, je les rectifierai en me basant sur le Fa. J’ai le Maître pour veiller sur moi et la perversité n’a pas le droit de me persécuter. Je ne vais pas les laisser m’empêcher de cultiver ainsi ! »

Je n’ai omis aucun des exercices. Même si mon bras me faisait tellement mal que je ne pouvais pas les pratiquer correctement, j’ai persévéré. En pratiquant le deuxième exercice, mon bras me faisait tellement mal que je tremblais et que je pouvais à peine me tenir debout. J’ai émis la pensée droite : « Perversité, tu ne peux pas m’arrêter dans mon chemin de cultivation. Je n’ai même pas peur de la mort, pourquoi aurais-je peur de la douleur ? Cela ne me tirera jamais vers le bas. Puisque tu me fais souffrir, je vais te faire la même chose. » La douleur était insoutenable, mais je ne l’ai pas reconnue.

Le Maître a dit :

« Durant la cultivation et la pratique, il faut éliminer le karma et l’élimination du karma est pénible. Comment pourrait-on augmenter son gong dans le confort total ?! Comment pourrait-on autrement vous faire abandonner vos attachements ? » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai continué à sortir pour sauver les gens, et je me suis progressivement sentie mieux.

Les gens sont d’accord avec le Maître et Dafa

Une fois, dans un grand centre commercial, j’ai rencontré un homme âgé qui a compris la vérité. Il a dit : « J’ai 91 ans cette année. Je ne suis jamais allé à l’école. Je sais que vous êtes tous des gens bien. J’attends avec impatience que Maître Li revienne bientôt en Chine ! Il faut qu’il revienne rapidement ! » Les larmes me sont montées aux yeux et je lui ai dit : « Monsieur, merci d’avoir dit cela ! Vous êtes une bonne personne et vous serez certainement béni. Souvenez-vous que “Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon, Falun Dafa est bon !” ». Il a répondu qu’il le ferait. J’ai eu de nombreuses rencontres similaires.

Bien sûr, chaque personne est différente. Au cours de toutes ces années, j’ai rencontré toutes sortes de gens alors que je clarifiais la vérité. Certains ne comprennent pas pourquoi quelqu’un comme moi, qui suis déjà âgée, ne reste pas chez elle pour se reposer et regarder la télévision confortablement. Ils ne comprennent pas pourquoi je sors pour parler aux gens, alors ils ne veulent pas écouter ce que je dis. Il y a aussi des gens qui me rabaissent. Chaque fois que nous rencontrons des gens comme cela, les compagnons de cultivation me disent : « Ne le prends pas à cœur ! » Je ne peux pas haïr cette personne parce qu’elle ne comprend pas la vérité, parce que je n’ai pas fait un assez bon travail pour lui clarifier la vérité.

Alors que je clarifie la vérité pour sauver les êtres et donner aux personnes ayant des relations prédestinées la chance d’être sauvées, je ne me sens jamais fatiguée. Plus je marche, plus je me sens détendue et légère.

Le Maître a dit :

« Alors autrement dit, c’est une affaire inédite. Depuis la création du ciel et de la terre, il n’y a jamais eu l’immense phénomène cosmique de la rectification du Fa de l’univers ; et depuis la création du ciel et de la terre, il n’y a jamais eu de disciples de Dafa. Le Maître a créé cette splendeur et vous a amenés à entrer dans ce moment historique. Vous devriez bien vous cultiver, manifester pleinement qui vous êtes tout en sauvant les êtres, et en faisant encore mieux ! » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)

« J’espère que dans cet ultime processus, vous, disciples de Dafa, ferez de votre mieux pour sauver davantage de gens et ferez encore mieux, de sorte que votre vertu majestueuse soit encore plus grande. Sur cet aspect-là, vous ne devez pas vous relâcher, vous devez faire mieux. » (« Avancer encore plus diligemment », Enseignement du Fa dans les conférences X)

Traduit de l’anglais