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Un chef de police : Faisons tous « Fanqiang » et voyons

12 décembre 2021 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

Note de l’éditeur : Fanqiang (sauter par-dessus le mur) est une expression populaire parmi les Chinois depuis quelques années. Ce terme signifie contourner le Grand pare-feu Internet de la Chine pour accéder à des informations à l’étranger.

(Minghui.org) Quelqu’un m’a signalé à la police alors que je clarifiais la vérité sur le Falun Gong ce printemps. Une voiture de police est arrivée et deux agents en sont sortis et m’ont demandé : « Êtes-vous un élève de Falun Gong ? » J’ai répondu : « Oui. Je dis aux villageois qu’en disant “Falun Dafa est bon”, leurs vies seront sauvées lorsque le fléau arrivera. De cette façon, ils pourront tous survivre en paix à la grande catastrophe. »

Les policiers ont pris quelques photos de moi et m’ont demandé d’où je venais. Je leur ai dit le nom de mon village. L’un d’eux a dit : « Prends ta moto et suis-nous au poste de police. »

À ce moment-là, il y avait de plus en plus de curieux. En partant, je leur ai dit : « Rappelez-vous que le Falun Dafa est bon ! » Les curieux ont écouté sans rien dire.

Lorsque nous sommes arrivés au poste de police, un policier m’a dit : « Avez-vous fait un test d’acide nucléique ? » J’ai répondu par l’affirmative. Ils ont ensuite fouillé mon sac et ont confisqué deux plaques d’immatriculation ainsi que ma carte d’identité. Un autre agent vérifiait sur Internet si j’étais bien de l’endroit que j’avais indiqué, et m’a dit d’attendre dans la cour. Je me suis assis et j’ai émis la pensée droite. J’ai également demandé intérieurement au Maître de me protéger, et que je n’accepterai jamais d’être persécuté par les forces anciennes.

Au bout d’une trentaine de minutes, les deux policiers ont conduit la voiture jusqu’au portail et sont partis.

Quand j’ai vu qu’il n’y avait personne dans la pièce, j’ai immédiatement compris que le grand Maître avait dissous la tribulation pour moi. Je me suis donc levé pour prendre mon sac, et j’ai vu que ma carte d’identité et mes clés étaient bien à l’intérieur, mais que le pendentif avec les mots « Récitez sincèrement : Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon, et votre vie pourra être préservée en cas de danger » avait été confisqué par la police.

Je suis monté sur ma moto, j’ai quitté le poste de police et j’ai recommencé à clarifier les faits aux gens sur le bord de la route.

Des mois ont passé. Puis, il y a quelques jours, la police est venue chez moi dans la matinée. Je m’étais levé tôt ce jour-là et je travaillais dans les champs. Ma femme était à la maison et était très nerveuse. Les policiers ont attendu un moment, et quand ils ont vu que je n’étais pas revenu, ils sont allés acheter de la nourriture, car ils n’avaient pas pris de petit-déjeuner. Ils ont également acheté un repas pour moi.

Comme j’avais souvent été harcelé et persécuté par la police auparavant, ma femme avait très peur. Cependant, elle a vu que ces policiers étaient différents, ils lui ont parlé de manière paisible comme de vieux amis, sans aucune malice. Ma femme a dit plus tard : « Ces policiers sont si gentils maintenant ! Ils ne sont pas aussi méchants qu’avant. »

Quand je suis rentré des champs, les policiers m’ont laissé manger le repas qu’ils avaient acheté. J’ai exprimé ma gratitude. Le chef de la police a dit qu’il voulait m’emmener au poste de police pour parler, et mettre fin au dernier incident, qui n’avait pas été réglé. Ma femme était un peu inquiète et le chef de la police a dit : « Nous allons juste discuter, après quoi il reviendra – nous ne lui ferons pas de mal. »

La police a confisqué avec désinvolture mon calendrier mural et mon pendentif sur lesquels figurait le message « Falun Dafa est bon ». Cependant, ils ont jeté un coup d’œil à la photo de Maître Li accrochée au mur et n’y ont pas touché.

Je n’avais pas peur, car je savais que clarifier les faits pour réveiller les gens était la chose la plus juste de l’univers, et ne pouvait que rectifier toutes les choses erronées. J’ai ensuite suivi les policiers jusqu’à la voiture. Les policiers ont dit que pour ne pas ternir ma réputation, ils avaient garé la voiture dans un endroit éloigné.

En chemin, je leur ai dit combien le Falun Gong est bon, combien le Parti communiste chinois (PCC) est mauvais, et comment les principaux persécuteurs, dont Zhou Yongkang, Bo Xilai et de nombreux autres responsables du PCC, ont subi des représailles. La plupart des fonctionnaires qui font actuellement l’objet d’une enquête sont impliqués dans la persécution du Falun Gong, et la plupart des anciens directeurs et directeurs adjoints du Bureau 610 ont été arrêtés par l’administration actuelle. Les policiers ont écouté ce que j’avais à dire.

À notre arrivée au poste de police, un des agents a sorti le calendrier et a voulu l’accrocher au mur. L’autre agent a ri, et a dit que ce n’était pas le bon moment.

La police voulait prendre ma déclaration, alors j’ai dit : « Vous écrivez ce que je dis. » Ils ont accepté. J’ai alors dit : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon, et le Maître est bon ! Le Falun Gong peut guérir les maladies, améliorer la santé, et enseigne aux gens à être bons. » Puis j’ai signé mon nom.

J’ai sorti de ma poche les cartes sim de téléphone portable qui permettent de contourner le pare-feu Internet (carte fanqiang) et je les ai présentées aux policiers. Le chef de la police a dit : « Tout le monde a une carte, faisons tous fanqiang et voyons. » Deux policiers ont tout de suite essayé de contourner le pare-feu avec leur téléphone portable, et en un instant, ils ont vu le contenu du site web mondial – qui a été bloqué par le PCC à grands frais. Les policiers ont commencé à lire : « Démissionnez du PCC et de ses organisations affiliées pour rester en sécurité... »

Je les ai ensuite aidés à démissionner des organisations du PCC. À ce moment-là, le chef de la police, le chef adjoint et deux agents de police, soit quatre personnes au total, se sont retirées des organisations du PCC. Seul le chauffeur n’a pas pris position (je ne sais pas s’il avait déjà démissionné).

Le chef de la police m’a dit : « Vous avez une bonne mentalité, vous donnez les documents (de Dafa) en personne, d’autres distribuent les documents (de Dafa) la nuit. » La police voulait aussi une copie des documents de Dafa pour les lire.

Les policiers ont acheté le déjeuner, alors j’ai mangé avec eux au poste de police, puis j’ai pris le bus pour rentrer chez moi.

Traduit de l’anglais