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Journée internationale des droits de l’homme : une conférence en ligne pour mettre fin aux prélèvements d’organes par le régime communiste chinois

14 décembre 2021 |   Écrit par Siyu Gao, correspondant pour Minghui

(Minghui.org) Le 10 décembre, Journée des droits de l’homme, l'organisation Médecins contre les prélèvements forcés d'organes (DAFOH – Doctors Against Forced Organ Harvesting) a organisé une conférence en ligne. Le thème était « L’humanité à la croisée des chemins : Les droits de l’homme universels par rapport aux prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes, commercialisés ». Cette conférence exposait l’horrible crime des prélèvements dorganes sur des personnes vivantes par le Parti communiste chinois (PCC).

Des élus et des membres d’organisations de défense des droits de l’homme des États-Unis, du Canada, de Belgique, du Royaume-Uni, d’Inde et de Roumanie ont pris la parole lors de cet événement en ligne. Ils ont fait des suggestions sur la manière de protéger les droits fondamentaux des pratiquants de Falun Gong, en particulier la liberté de croyance et la liberté d’expression, par le biais de la législation et de l’expansion de l’influence des médias. Les pratiquants de Falun Gong sont brutalement persécutés en Chine, et d’innombrables personnes encore en vie ont été tuées par l'activité illégale de prélèvements d’organes.

De nombreux orateurs ont mentionné la Déclaration universelle des droits de l’homme, rédigée à Paris le 10 décembre 1948. Cette même année, les gens ont juré que les atrocités commises par les nazis ne se reproduiraient plus jamais.

Mais 73 ans plus tard, sous le règne du PCC, les pratiquants de Falun Gong et d’autres personnes ne peuvent toujours pas exercer le droit le plus fondamental –la liberté de croyance. Pire encore, beaucoup sont même tués pour leur croyance. Le PCC continue de commettre des crimes contre l’humanité et un génocide, qui doivent être arrêtés.

Un représentant américain : Il est temps d’adopter une « Loi sur la protection du Falun Gong »

M. Scott Perry, membre du Congrès

M. Scott Perry, membre du Congrès américain, a déclaré : « Notre nation continue d’être témoin d’exemples de plus en plus affligeants de la dépravation de la Chine communiste et voit clairement qu’elle a dirigé une campagne de prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong. Il s’agit de personnes vivantes dont les organes sont prélevés. Il est possible qu’un million et demi de croyants aient perdu la vie à cause de cela. »

Il a indiqué que les crimes du PCC contre le Falun Gong pourraient constituer l’une des pires atrocités commises dans les temps modernes. Il a déclaré qu’il était nécessaire d’adopter un texte de loi ciblé pour traiter spécifiquement de la persécution du Falun Gong en Chine ; qu’il était temps d’introduire une « Loi sur la protection du Falun Gong ».

Il a déclaré que l’adoption de ce projet de loi autoriserait le président américain à sanctionner toute personne qui contribue directement ou indirectement aux prélèvements d’organes en Chine. Elle permettrait également au Secrétaire d’État de déterminer si la persécution du Falun Gong par le PCC constitue un génocide, et donc un crime contre l’humanité, selon sa définition.

Le projet de loi renforcerait également les principes fondamentaux des droits de l’homme reconnus au niveau international, à savoir le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité personnelle. Personne ne devrait être tenu en esclavage ou en servitude.

Il a déclaré : « La persécution du Falun Gong par la Chine, que ce soit par les prélèvements forcés d’organes, l’emprisonnement injuste ou les travaux forcés, est diabolique et perverse, et le Congrès doit s’engager à faire en sorte que des millions de pratiquants de Falun Gong ne soient plus privés de la liberté d’exercer leur croyance religieuse. »

Il a dit qu’il avait hâte de travailler avec tout le monde pour faire passer le projet de loi au Congrès.

Un membre du Parlement belge : Mettre la persécution du Falun Gong à l’ordre du jour politique

Mme Annick Ponthier, membre du Parlement, Belgique

La députée belge Annick Ponthier a déclaré que les prélèvements forcés d’organes devraient faire l’objet de beaucoup plus d’attention de la part des médias et des décideurs politiques car ils constituent indéniablement un crime contre l’humanité.

Elle a déclaré qu’elle s’était personnellement familiarisée avec ce problème au printemps 2020 en visionnant la décision du China Tribunal (un tribunal populaire indépendant chargé d’enquêter sur les prélèvements d’organes forcés sur des prisonniers d’opinion en Chine). Elle a ensuite effectué ses propres recherches. En septembre 2021, elle a assisté au Sommet mondial sur la prévention et la lutte contre les prélèvements forcés dorganes à vif, ce qui lui a permis d’approfondir ses connaissances sur le sujet.

Elle est convaincue que la raison pour laquelle le PCC persécute le Falun Gong est parce que les principes du Falun Gong sont différents de l’idéologie que le PCC impose à son peuple. Cela a incité le PCC à soumettre les pratiquants de Falun Gong à des séances de lavage de cerveau, à les détenir illégalement et à les torturer mentalement et physiquement. Le Parti utilise également les médias pour instiller ses messages calomnieux dans le but de retourner l’opinion publique contre le Falun Gong. Elle a déclaré qu’elle ne pouvait pas comprendre comment un pays qui a signé la Déclaration universelle des droits de l’homme pouvait agir de manière aussi cruelle dans le monde d’aujourd’hui.

Elle a déclaré que tout le monde devrait prêter attention au Falun Gong, car ses pratiquants constituent le plus grand nombre de victimes de prélèvements d’organes sur des personnes vivantes, un crime perpétré par le PCC. Elle et son parti espèrent adopter leur résolution et l’inscrire à l’ordre du jour pour mettre fin à la persécution du Falun Gong par le PCC.

Un député canadien : Les prélèvements d’organes par le PCC sont une question urgente de droits de la personne

Le député canadien Garnett Genuis

Le député canadien Garnett Genuis est l’un des deux initiateurs du projet de loi S204 visant à mettre fin aux prélèvements d’organes à vif. Dans ses remarques, il a déclaré que si ce projet de loi est adopté, toutes les activités visant à obtenir des organes en Chine seront des infractions pénales. L’objectif est de mettre fin au crime de prélèvements d’organes sur des personnes vivantes.

Il a indiqué que toutes les parties devraient prendre des mesures pour mettre fin aux prélèvements d’organes sur des personnes vivantes par le PCC, car il s’agit d’une question urgente en matière de droits de la personne. Il a mentionné en particulier la « Déclaration universelle sur la prévention et la lutte contre les prélèvements forcés d’organes » annoncée lors du Sommet mondial de septembre.

Il a déclaré : « Cette déclaration est une feuille de route internationale sur les mesures que les pays du monde entier, y compris le Canada, pourraient prendre pour défendre et protéger les droits fondamentaux de toutes les victimes de prélèvements forcés d’organes et de leur trafic. »

Il a convenu que face à la persécution en cours, il faut faire un choix : « Garder le silence, c’est aider les méchants. C’est pourquoi davantage de pays doivent agir pour mettre fin conjointement à la persécution du Falun Gong par le PCC. »

Arrêter conjointement les prélèvements d’organes sur des personnes vivantes et la persécution du Falun Gong par le PCC

Lord Hunt

Lord Hunt, ancien ministre britannique de la santé et député, a déclaré qu’il avait été choqué lorsqu’il avait entendu parler des prélèvements d’organes par le PCC sur des personnes vivantes. Il a indiqué que la législation devrait être perfectionnée pour interdire d’aller à l’étranger dans le but de se procurer des organes sans consentement, surtout lorsqu’un tiers en tirera d’énormes profits financiers.

Il a également mentionné spécifiquement qu’on ne connaît pas les sources des corps plastinés utilisés dans les expositions de corps humains, et qu’il devrait y avoir une législation exigeant toutes les informations pour tenter de mettre fin aux crimes odieux du PCC.

Dr Abraham Mathai, fondateur de la Harmony Fondation en Inde

Le Dr Abraham Mathai a déclaré que, depuis plus de vingt ans, les pratiquants de Falun Gong sont soumis à des prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants vivants : « Si nous fermons les yeux sur un crime aussi odieux, où est notre conscience ? La Déclaration universelle sur la prévention et la lutte contre les prélèvements forcés d’organes est un complément à la Déclaration universelle des droits de l’homme publiée il y a 73 ans. Nous devons mettre un terme aux prélèvements d’organes sur des personnes vivantes pratiqués par le PCC. »

Mme Lucica Humeniuc, présidente de la Société roumaine indépendante des droits de l’homme

Mme Lucica Humeniuc, présidente de la Société roumaine indépendante des droits de l’homme, a déclaré que la récente Déclaration universelle sur la prévention et la lutte contre les prélèvements forcés d’organes marque un tournant et qu’il est urgent de mettre en place un mécanisme international indépendant de surveillance et de rapport sur la situation des droits de l’homme en Chine.

Elle a déclaré : « Au XXIe siècle, les prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes n’est en aucun cas un simple problème national, mais un problème d’humanité. La déclaration, qui appelle toutes les organisations et tous les individus du monde à la signer conjointement, est un outil pour mettre fin à la brutalité du PCC. »

M. Erping Zhang, porte-parole du Centre d’information sur le Falun Dafa

M. Erping Zhang, porte-parole du Centre d’information sur le Falun Dafa, a parlé du Falun Gong et de la persécution de ses pratiquants par le PCC au cours des vingt-deux dernières années. Il a souligné que les pratiquants de Falun Gong ont persévéré dans leur croyance et font de leur mieux pour faire connaître à davantage de personnes la nature maléfique du PCC.

Qu’est-ce que le Falun Dafa ?

Le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) a été présenté pour la première fois au public en 1992 par M. Li Hongzhi à Changchun, en Chine. Cette discipline spirituelle est maintenant pratiquée dans plus de 100 pays et régions à travers le monde. Des millions de personnes ont adopté les enseignements basés sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ainsi que sur cinq exercices doux, et ont constaté une amélioration de leur santé et de leur bien-être.

Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois, a perçu la popularité grandissante de la discipline spirituelle comme une menace pour l’idéologie athée du PCC et, le 20 juillet 1999, a donné l’ordre d’interdire cette méthode.

Au cours des vingt-deux dernières années, Minghui.org a confirmé la mort de milliers de pratiquants des suites de la persécution. On pense que le nombre réel est beaucoup plus élevé. Beaucoup plus ont été emprisonnés et torturés en raison de leur croyance.

Il existe des preuves concrètes que le PCC organise le prélèvement d’organes sur les pratiquants détenus, qui sont assassinés pour alimenter l’industrie de transplantations d’organes.

Sous la direction personnelle de Jiang Zemin, le PCC a créé le Bureau 610, une organisation de sécurité extralégale ayant le pouvoir d’outrepasser les systèmes policier et judiciaire et dont la seule fonction est d’orchestrer la persécution du Falun Dafa.

Traduit de l’anglais