Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Un rassemblement près du bureau du Premier ministre a marqué la Journée des droits de l’homme au Royaume-Uni

19 décembre 2021 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa au Royaume-Uni

(Minghui.org) Le 11 décembre, les pratiquants de Falun Dafa ont organisé un rassemblement en face du bureau du Premier ministre au 10 Downing Street à Londres. De nombreux membres du Parlement ont envoyé en amont des lettres exprimant leur soutien.

Le 11 décembre, les pratiquants ont organisé un rassemblement et une pratique collective près du bureau du Premier ministre.

Une représentante de l’Association de Falun Dafa : Dites non à la tyrannie du régime communiste chinois

Caroline, représentant l’Association britannique de Falun Dafa, a pris la parole au rassemblement.

Caroline, représentante de l’Association de Falun Dafa du Royaume-Uni, a pris la parole au rassemblement, annonçant que de janvier à octobre de cette année, 14 374 pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés et torturés par le Parti communiste chinois (PCC).

Elle a déclaré que lors du débat parlementaire sur les droits de l’homme qui s’est tenu jeudi, Sir Iain Duncan Smith a souligné que les violations des droits de l’homme en Chine « sont sidérantes, bien plus que dans tous les autres pays. Le degré, l’échelle et la férocité de ces violations sont sans précédent dans le monde moderne. »

Elle a expliqué que la Grande-Bretagne a historiquement apporté la démocratie, la justice et l’État de droit aux quatre coins du monde. Les principes fondamentaux du Royaume-Uni sont basés sur la concurrence loyale et l’honnêteté. Elle a encouragé tout le monde à travailler ensemble et à s’engager pour la paix, l’honnêteté, la compassion et la tolérance.

Pour terminer, Caroline a souligné : « Restons fidèles à nos principes et disons non aux mensonges, aux meurtres et aux atrocités du PCC ! »

Une représentante de l’ETAC : Les gens passent à l’action

La Coalition internationale pour mettre fin aux abus en matière de transplantation en Chine (ETAC) est une organisation caritative basée en Australie, composée d’avocats, d’universitaires, d’éthiciens, de professionnels de la santé, de chercheurs et de défenseurs des droits de l’homme qui se consacrent à mettre fin aux prélèvements forcés d’organes pratiqués par le PCC.

Victoria, représentante de l’ETAC, prend la parole au rassemblement

Victoria s’est exprimée au nom de l’ETAC lors du rassemblement. Elle a dit qu’à la demande de l’ETAC, le China Tribunal (un tribunal indépendant enquêtant sur les allégations de prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers d’opinion en Chine), a mené douze mois durant une enquête approfondie sur les prélèvements d’organes par le PCC. Les preuves confirment que les pratiquants de Falun Gong et les Ouïghours sont les victimes de crimes contre l’humanité.

Le China Tribunal a indiqué que comparé aux massacres criminels de masse au cours du vingtième siècle, la perversité du prélèvement forcé d’organes est sans précédent. Les gouvernements et les agences internationales doivent assumer leurs responsabilités face à ce crime contre l’humanité et éventuel génocide.

Victoria a dit qu’après la décision du China Tribunal, les gens ont commencé à agir. Au début de cette année, le gouvernement britannique a pris la première mesure législative contre les prélèvements forcés d’organes, interdisant l’utilisation d’organes humains susceptibles d’avoir été prélevés de force au sein de la médecine britannique. Ceci, grâce aux amendements apportés à la loi sur les médicaments et les dispositifs médicaux. Avec l’aide de la députée Marie Rimmer, les amendements ont reçu un soutien multipartite à la Chambre des Lords.

Victoria a également déclaré que Lord Hunt avait proposé un projet de loi pour empêcher les gens de se rendre en Chine pour le tourisme d’organes. Le projet de loi vise à empêcher le Royaume-Uni de participer aux prélèvements forcés d’organes et à empêcher les expositions commerciales de corps humains, qui peuvent inclure les corps de prisonniers d’opinion en Chine. Le projet de loi a été lu pour la deuxième fois à la Chambre des Lords.

Elle a ajouté que le ministre suppléant de la Santé, le député Alex Norris, avait proposé un amendement au projet de loi sur la santé et les soins soulignant les mêmes espoirs législatifs que Lord Hunter. La députée Marie Rimmer a recueilli le soutien de tous les partis confondus pour l’amendement. Le projet de loi est maintenant à la Chambre des Lords.

Soutien des députés et du Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO)

Plusieurs députés ont envoyé des lettres de soutien en amont du rassemblement. Les députés ont déclaré qu’ils se tenaient aux côtés des pratiquants de Falun Gong et ont appelé à la fin de la persécution. Ils ont demandé au gouvernement britannique de prendre la défense des pratiquants de Falun Gong et d’agir pour défendre la liberté religieuse.

La députée Amanda Milling (site Web du Parlement britannique)

Les pratiquants ont également reçu une déclaration de la députée Amanda Milling, ministre d’État pour l’Asie, à la députée Feryal Clark. Dans sa lettre, elle déclarait qu’elle était profondément préoccupée par les restrictions imposées par la Chine à la liberté de religion ou de croyance, y compris la persécution des chrétiens, des musulmans, des bouddhistes, des pratiquants de Falun Gong et d’autres. Elle a souligné que c’est un droit humain universel pour une personne que de pratiquer, de changer ou de partager ses propres croyances sans discrimination ni violence.

La députée Milling a affirmé qu’elle continuerait à surveiller et à examiner les preuves liées aux prélèvements forcés d’organes en Chine et à maintenir un dialogue avec les principales ONG et partenaires internationaux sur cette question.

Une pratiquante raconte la persécution de sa mère par le PCC 

Jane Li, une pratiquante, a raconté les vingt ans de persécution de sa mère par le PCC. Sa mère a été renvoyée de son travail et emprisonnée dans la prison pour femmes de Hangzhou pendant quatre ans. Jane n’avait que quinze ans. Après la libération de sa mère, le harcèlement n’a cependant pas cessé.

« Afin de surveiller ce qu’elle faisait, la police a érigé un haut poteau avec plusieurs caméras de surveillance devant la maison de ma mère », a déclaré Jane. « En 2015, la police a interrompu l’approvisionnement en eau et en nourriture de sa maison. Ils l’ont forcée à retourner au camp de lavage de cerveau. »

Jane, son mari et leur fils d’un an ont rendu visite à ses parents en Chine en juillet 2016. Un jour, quelqu’un a frappé à la porte. Sa mère a ouvert et trois hommes se sont introduits. Ils l’ont attrapée et emmenée dans un centre de lavage de cerveau pendant trente jours.

« Le 4 août 2020, ma mère a de nouveau été emmenée par la police », a déclaré Jane. « Ma mère de 60 ans a été illégalement condamnée à vingt mois de prison. »

Elle a dit que le régime communiste chinois est une menace réelle pour l’humanité. Elle espère que davantage de personnes s’éveilleront et protégeront leurs valeurs et leur liberté.

Soutien du public

Pendant le rassemblement, de nombreuses personnes se sont arrêtées pour parler avec les pratiquants. Ils ont pris des dépliants, exprimé leur soutien aux efforts des pratiquants pour mettre fin à la persécution et signé la pétition.

Passants signant la pétition contre la persécution

Muhammad

Un homme s’appelant Muhammad s’est arrêté et a regardé le rassemblement. Il a dit qu’il avait vécu au Royaume-Uni pendant 15 ans et qu’il était au courant des prélèvements d’organes par le PCC sur des personnes encore vivantes.

Il a dit : « Je vous soutiens. Je vois ces choses injustes et je veux les arrêter. Tant que ceux d’entre nous qui voient la vérité n’abandonnent pas, le Tout-Puissant punira ces démons tôt ou tard. J’aimerais me joindre à vous. »

Qu’est-ce que le Falun Dafa ?

Le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) a été présenté pour la première fois au public en 1992 par M. Li Hongzhi à Changchun, en Chine. Cette discipline spirituelle est maintenant pratiquée dans plus de 100 pays et régions du monde. Des millions de personnes ont adopté les enseignements basés sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ainsi que sur cinq exercices doux, et ont constaté une amélioration de leur santé et de leur bien-être.

Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a perçu la popularité croissante de cette discipline spirituelle comme une menace pour l’idéologie athée du PCC et, le 20 juillet 1999, a émis un ordre interdisant cette méthode.

Au cours des vingt-deux dernières années, Minghui.org a confirmé la mort de milliers de pratiquants suite à la persécution. On pense que le nombre réel est beaucoup plus élevé. Beaucoup plus ont été emprisonnés et torturés en raison de leur croyance.

Il existe des preuves concrètes que le PCC organise le prélèvement d’organes sur les pratiquants détenus, qui sont assassinés pour alimenter l’industrie de transplantations d’organes.

Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a créé le Bureau 610, une organisation de sécurité extralégale ayant le pouvoir d’outrepasser les systèmes policier et judiciaire et dont la seule fonction est d’orchestrer la persécution du Falun Dafa.

Traduit de l’anglais