Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Un homme du Yunnan emprisonné à tort pendant douze ans en raison de sa croyance

27 décembre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Yunnan, Chine

(Minghui.org) M. Dai Penshun, 70 ans, est un habitant de la ville de Kaiyuan, dans la province du Yunnan. Il a purgé deux peines de prison et une peine de camp de travail pour un total de douze ans pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

M. Dai était un employé de l’usine d’engrais Kaiyuan. Il a été arrêté une première fois en février 2001 et condamné le 11 août 2001 à trois ans de prison dans la prison no 1 du Yunnan. Son lieu de travail a mis fin à son emploi après son arrestation.

La police a fouillé et saccagé le domicile de M. Dai le 11 février 2005. Il a été placé en détention, puis emmené au camp de travail forcé no 2 du Yunnan pour y purger une peine de deux ans.

Après sa libération, les autorités ont continué à surveiller de près son téléphone portable et ses allées et venues. Sa famille et ses proches ont été impliqués et leurs carrières ont été affectées. Partout où M. Dai travaillait, la police locale harcelait son employeur. En conséquence, M. Dai n’a pas pu trouver d’emploi stable et a déménagé de lieu en lieu.

Sa dernière arrestation remonte au 5 mai 2012, lorsque plus d’une dizaine de policiers du Bureau de la sécurité intérieure du Département de police de Kaiyuan ont fait irruption à son domicile et ont fouillé les lieux. Ils ont confisqué son ordinateur, son imprimante et ses livres de Falun Gong, ainsi que d’autres effets personnels. M. Dai a été emmené au poste de police de Xichen où il a subi la torture du banc de tigre pendant quatorze heures. Le lendemain, après un examen médical, il a été emmené au centre de détention de Kaiyuan.

M. Dai a de nouveau été condamné à une peine prédéterminée de sept ans à la prison no 1 du Yunnan. Dès son admission à la prison, il a été placé en isolement pendant un mois. Il a ensuite été déplacé entre différents quartiers jusqu’à sa libération en 2019.

Les autorités l’ont harcelé huit fois au cours des six mois suivants. Sa pension a été suspendue et on lui a demandé de rendre les 18 000 yuans qu’il avait déjà reçus. Les autorités ont invoqué une nouvelle politique selon laquelle les pratiquants de Falun Gong emprisonnés pour leur croyance n’ont droit à aucune pension de retraite pendant leur peine, bien que le droit du travail chinois ne comporte aucune stipulation de ce type.

Traduit de l’anglais