Une octogénaire, victime d’une rafle policière, risque une peine de prison pour sa croyance

(Minghui.org) Une octogénaire de la ville de Chaoyang, dans la province du Liaoning, risque une peine de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

M^me Wu Shuzhen a été arrêtée le 11 juin 2021, au cours d’une rafle policière, avant la célébration du centenaire du Parti communiste chinois le 1^er juillet. Elle était seule chez elle quand quelqu’un a soudain frappé à sa porte. Elle a ouvert la porte, mais un groupe de policiers en civil a fait irruption.

Sans montrer leur carte d’identité ni mandat de perquisition, les policiers ont confisqué ses livres de Falun Gong, son imprimante, son ordinateur et 1000 yuans en espèces. Elle a été interrogée par le Département de police de Xiangyang, avant d’être libérée sous caution.

Pour éviter d’être harcelée à nouveau, M^me Wu avait planifié aller habiter chez son fils dans une autre ville. Lorsqu’elle a essayé d’acheter un billet de train, la police ferroviaire a demandé à voir ses pièces d’identité et l’a ensuite fouillée. Après avoir constaté qu’elle avait des billets de banque avec des informations sur le Falun Gong imprimées dessus, la police lui a ordonné de les conduire chez elle pour une fouille. Comme sa maison venait d’être saccagée, la police ferroviaire n’a rien trouvé concernant le Falun Gong et elle est partie.

Des agents du Département de police de Xiangyang ont par la suite soumis le dossier de M^me Wu au parquet du district de Longcheng, qui l’a inculpée et a envoyé son dossier au tribunal du district de Longcheng.

Pendant ce temps, la police, le procureur et le personnel du tribunal ont continué à harceler M^me Wu et lui ont ordonné de renoncer au Falun Gong. Ils l’ont menacée d’impliquer ses enfants et de leur faire perdre leur emploi si elle n’obtempérait pas.

Début novembre, le fils de M^me Wu a été informé par le tribunal que sa mère devait comparaître devant le tribunal le 12 novembre.

Le 12 novembre, le fils de M^me Wu a reçu l’ordre d’emmener sa mère au Département de police d’abord. Là, deux policières ont encore demandé à M^me Wu de renoncer au Falun Gong. M^me Wu leur a expliqué qu’elle avait souffert d’une trachéite sévère et d’hypotension artérielle dans le passé. Elle avait toujours eu de la difficulté à respirer en hiver et qu’elle était trop faible pour faire quoi que ce soit. Depuis qu’elle a commencé la pratique du Falun Gong il y a deux décennies, elle est toujours en bonne santé. Malgré son âge, elle est toujours très énergique et vit seule. Sans le Falun Gong, elle aurait certainement été frappée d’incapacité depuis longtemps.

Après avoir entendu ce qu’elle avait à dire, les policières ont appelé leur superviseure et lui ont transmis ses paroles. La superviseure a demandé au tribunal d’annuler l’audience de ce jour-là et de reporter la cause de M^me Wu.

Informations sur les responsables de la persécution :

Yu Zhongjun (于 忠 军), chef du Département de police de Xiangyang : [phone]

Cui Jiapeng (崔 家 鹏), Commission des affaires politiques et juridiques du district de Longcheng : [phone], [phone]

Wu Liqiang (吴 立 强), directeur du Bureau 610 : [phone]

Mou Zhenyun (牟 振 云), directeur du parquet du district de Longcheng : [phone], [phone]

Liu Mingdi (刘 明 镝), juge du tribunal de district de Longcheng : [phone], [phone], [phone]

(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

Voir aussi :

Ville de Chaoyang, province du Liaoning : 26 pratiquants de Falun Gong arrêtés en une journée avant la célébration du centenaire du PCC

Traduit de l’anglais