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Fahui de Minghui | Éliminer mes attachements fondamentaux au cours de la campagne « Plan zéro »

8 décembre 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J’aimerais vous raconter ce que j’ai vécu l’année dernière pendant la campagne « Plan zéro » du Parti communiste chinois, qui vise tous les pratiquants de Falun Dafa figurant sur la « liste noire » du Parti. J’espère que ce que j’ai appris sera utile aux pratiquants qui pourraient être confrontés à des épreuves similaires.

Au début de la campagne « Plan zéro », nous avons appris que le PCC (Parti communiste chinois) avait publié un document secret pour mettre en œuvre une stratégie qui s’étendrait sur trois ans. Les autorités allaient examiner les liens familiaux et sociaux de chaque pratiquant. Pas un seul pratiquant inscrit sur la « liste noire » du PCC ne serait épargné. Lorsque j’en ai entendu parler pour la première fois, je n’ai pas immédiatement nié les arrangements des forces anciennes. J’ai pris cela comme un test auquel nous devions tous faire face. Lorsque la pratiquante May (alias) a dit : « Ce n’est pas au Parti de décider. Le Maître a le dernier mot en toutes choses. » Je me suis dit : « Pourtant, le Parti a tenu des réunions et formulé une politique à appliquer dans toute la Chine. Sommes-nous capables d’annuler cette campagne nationale ? » J’étais plongée dans les pensées humaines.

Je ne pensais pas au Maître, je ne croyais pas fermement au Maître et au Fa et je ne me rappelais pas que les phénomènes du monde ne s’appliquent pas aux pratiquants. J’avais oublié le principe du Fa selon lequel : « Cultiver l’intérieur pacifie l’extérieur » (« Cultiver l’intérieur pacifie l’extérieur », Points essentiels pour avancer avec diligence). Je ne me suis pas rendu compte que je devais aider le Maître à rectifier le Fa et à sauver les êtres grâce à cette campagne « Plan zéro », ou que c’était une autre occasion de valider le Fa. J’ai inconsciemment reconnu les arrangements des forces anciennes.

Le test commence

En conséquence, les responsables de mon unité de travail m’ont convoquée pour un entretien. Ils ont contacté mes amis et leur ont demandé de me convaincre. N’ayant pas réussi, ils ont fait pression sur ma famille. Ma fille est gentille. Elle a grandi en respectant ses parents et en s’adaptant aux autres, mais elle n’a pas pu résister à la pression. Elle était prise entre sa mère qu’elle aimait et le régime brutal du PCC, qu’elle craignait. Elle devait aller travailler et s’occuper de ses beaux-parents et de son jeune enfant. Elle était bouleversée, perdait le sommeil et me suppliait de suivre les autorités et de pratiquer en privé à la maison.

J’ai expliqué que je n’avais rien fait de mal et que je ne pouvais pas faire de compromis en signant un quelconque accord. Cela reviendrait à blasphémer le Fa de Bouddha tout en tolérant la perversité. Je ne pouvais pas vivre avec ma conscience et fermer les yeux sur le sort de dizaines de milliers de pratiquants et de leurs familles.

J’ai dit que le fait de signer le papier facilitait la persécution contre d’autres pratiquants ainsi que contre ceux qui menaient la persécution : « Cela ne vous fera pas seulement du mal, mais aussi à ceux qui font pression sur nous ». Ma fille a souvent pleuré et, une fois, elle s’est même tapé la tête contre le mur par frustration.

Mon mari est impatient et n’est pas doué pour les mots. Il souffre d’une maladie cardiaque et d’hypertension artérielle et s’énerve facilement. Il craignait que le fait que je ne signe pas n’apporte des problèmes à la famille. Notre fille et notre gendre ont tous deux un bon emploi et une carrière prometteuse. Mon mari craignait que ma mise en cause ne sème la zizanie au sein du jeune couple. Ils pourraient finir par être victimes de discrimination au travail et de la part de leurs voisins. Il m’a prévenue que si je refusais de céder, il demanderait le divorce. Il était en colère et déprimé.

J’ai émis la pensée droite pour nettoyer l’interférence et mes attachements, mais cela ne semblait pas aider. J’ai essayé de rester calme, d’éviter les conflits et d’être compréhensive envers leur position. Je leur ai également demandé de comprendre que je ne faisais pas cela pour moi – à long terme, cela leur serait bénéfique. Ils ont fait valoir que cela ne les dérangeait pas de renoncer aux avantages et qu’ils voulaient simplement vivre une vie tranquille sans le harcèlement incessant du PCC. Ils ont pris au sérieux la politique du Parti qui consistait à « traiter pendant trois ans les pratiquants irréductibles ».

Ils ont entendu dire qu’il n’y aurait pas beaucoup de publicité, mais que les autorités exerceraient une pression extrême sur les personnes impliquées, ce qui les terrifiait. Ils savaient tous que le Falun Dafa est bon, mais ils étaient submergés par leur peur du Parti.

Ce n’était pas leur faute puisqu’ils n’étaient pas pratiquants. Je ne pouvais pas m’attendre à ce qu’ils se rangent de mon côté. Je devais éviter de parler trop fort, ce qui aurait augmenté leur incompréhension. Certains de mes compagnons de cultivation m’ont dit d’être ferme. Je connaissais très bien ma fille. Elle m’aime beaucoup. Je devais être prévenante pour qu’ils ne considèrent pas ma fermeté comme un préjudice pour la famille. La compassion des pratiquants est au-delà de ce qu’ils peuvent percevoir. Je devais tenir compte de ceux qui nous persécutaient et qui espéraient que nous les sauvions.

Ma peur provoque des symptômes de maladie

Cette épreuve liée aux membres de la famille est difficile à vivre. À cela s’ajoutait mon attachement à la peur, car je me souvenais des tortures que le régime infligeait aux pratiquants. C’était un test de vie ou de mort pour moi. Je devais éliminer mes attachements, réussir dans ma famille et éliminer ma peur de la mort. Un jour, je me suis sentie engloutie par une épaisse couverture tombée autour de moi depuis d’autres dimensions. Je me suis sentie étouffée et je n’ai pas pensé à la désintégrer tout de suite. Mon malheur est devenu une épreuve physique. Je souffrais de maux d’estomac atroces et j’avais l’impression que mes intestins étaient comprimés. J’ai réfléchi à mon mauvais état de cultivation.

Lorsque je parlais à d’autres pratiquants, je ne pouvais retenir mes larmes. J’avais l’impression que j’allais m’effondrer et j’ai attrapé la main du pratiquant à côté de moi pour me soutenir.

Deux pratiquants qui étudiaient le Fa avec moi avaient une compréhension claire des principes du Fa. May est restée calme et raisonnable. Elle m’a prévenue : « Si tu ne réussis pas ce test, le prochain sera peut-être pire. »

Le réveil et la négation de ma peur

Les deux pratiquantes m’ont rendu visite fréquemment à mon domicile. Elles m’ont aidée à regarder en moi et ont partagé leurs points de vue basés sur les principes du Fa. Elles m’ont donné des avertissements sévères qui m’ont en fait aidée à déterrer la cause profonde de mon attachement.

Elles m’ont dit de lire les Points essentiels pour avancer avec diligence du Maître, Points essentiels pour avancer avec diligence II, et les conférences de Fa du Maître de 2008 et 2009 ainsi que les nouveaux articles. J’ai compris l’importance de faire cela et j’ai lu davantage de Fa. J’ai continué à lire même si j’avais l’impression de ne pas absorber grand-chose. Je lisais le Fa à haute voix lorsque je ne le comprenais pas. Plus tard, je me suis rendu compte que, même s’il ne semblait pas efficace, le Fa avait un pouvoir. Ann m’a également donné un exemplaire du Manuel de droit pour résister à la persécution. Après l’avoir lu, j’ai clairement compris que la liberté de croyance est conforme à la loi, mais que cette persécution est illégale. Mon cœur a été redressé et mon humeur n’était plus aussi triste. Je tiens à remercier ces deux pratiquantes. Je suis reconnaissante pour l’environnement de cultivation de groupe que le Maître a créé pour nous et je suis surtout reconnaissante pour le renforcement et la protection du Maître.

Je savais que je ne m’étais pas débarrassée de mes attachements ni de mes pensées humaines. Je ne faisais que persévérer. Je gardais la ferme conviction que Dafa était droit, que le Maître rectifiait le ciel et la terre tout en sauvant les êtres. J’étais touchée par la compassion et la grandeur du Maître et j’espérais être un disciple de Dafa et « Prendre en main le Ciel et la Terre, rectifier la Voie de l’homme » (« Prédiction », Hong Yin II)

Avec cette simple pensée, le Maître m’a aidée. Ce test m’a permis de réaliser que la mort ne pouvait plus me retenir. Il n’y avait pas grand-chose dont je devais m’inquiéter tant que je suivais le chemin que le Maître avait tracé pour moi.

Le Maître a dit :

« Comme la cultivation dépend de soi et que le gong dépend du maître, il vous suffit d’avoir la volonté de cultiver. Celui qui réalise véritablement ce travail, c’est le maître ; vous, vous êtes totalement incapable de faire cela. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Après avoir eu cette prise de conscience, trois dirigeants de mon unité de travail sont venus chez moi. Je n’étais pas là. Je savais que je devais finir par les affronter. Les éviter entraînerait des malentendus et ne validerait pas Dafa. J’ai demandé au Maître de me renforcer et je me suis dirigée vers l’unité de travail tout en émettant la pensée droite.

Le chef de bureau était occupé et j’ai attendu un long moment dans le couloir. Il était poli et m’a dit qu’il était sur le point de prendre sa retraite. Tout au long de sa carrière, il a observé comment le PCC traitait les « questions relatives au Falun Dafa ». Il a dit que c’était la première fois qu’on l’élevait au rang de tâche politique. Il m’a demandé d’y réfléchir et de considérer l’avenir de mon enfant et l’impact sur ma famille.

Il a dit : « Si votre pension est suspendue, cela en vaut-il vraiment la peine ? Il est inutile d’affronter des forces qui, de toute façon, nous dépasseront sans doute. » Il a dit que les pratiquants suivaient un chemin droit. Signer le document n’était qu’un petit détour.

Je pouvais sentir sa gentillesse ainsi que la gravité de ce cycle de persécution du régime. Mais avec le renforcement du Maître, je n’étais pas intimidée. Je savais que je devais prendre l’initiative. Je l’ai calmement remercié pour son intérêt et ses suggestions. J’ai saisi l’occasion pour lui parler de la grandeur de Dafa et de la façon dont la persécution violait la loi. Je lui ai donné une lettre contenant des faits sur la persécution et des disques U contenant des informations sur le Falun Dafa.

J’ai dit que j’estimais qu’il devait connaître ces informations puisqu’il était le chef adjoint chargé des affaires politiques et juridiques dans mon unité de travail. J’ai dit que ces informations l’aideraient à en savoir plus sur le Falun Dafa et les pratiquants. Il a refusé de prendre les documents. Je n’ai pas pu le sauver, mais j’ai surmonté ma peur et j’ai pu relever le défi.

Plus tôt, j’avais demandé conseil à des pratiquants concernant l’attachement à la peur. Certains pratiquants m’ont rappelé les paroles du Maître :

« Un cœur sans agitation peut dominer dix mille agitations. » (« Éliminer le dernier attachement », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

D’autres m’ont rappelé les enseignements du Maître :

« Avec une Loi aussi grande ici, la Loi est toujours avec vous quand vos pensées sont droites, c’est une immense garantie. » (« Enseignement du Fa donné à Manhattan », Enseignement du Fa dans les conférences X)

D’autres ne cessaient de me dire : « Crois dans le Maître et crois dans le Fa. » À l’époque, je n’étais pas à la hauteur dans ma cultivation et je ne pouvais pas intérioriser ce qu’ils me disaient. Je n’arrivais pas à éliminer mon attachement profond à la peur.

Au cours d’une discussion approfondie avec May, elle s’est rappelé comment elle a éliminé son attachement à la peur dans des conditions extrêmement mauvaises il y a quelques années. Elle a continué à produire des documents de clarification de la vérité alors que la voiture de police était garée devant sa porte. Je me suis également souvenu de pratiquants qui se sont rendus à Pékin pour valider le Fa en portant leur bébé. D’innombrables pratiquants ont enduré des tortures inhumaines en prison, ont mis de côté la vie et la mort et sont restés inébranlables dans leur croyance en Dafa. Un nombre incalculable d’autres pratiquants ont mis toutes leurs ressources à contribution pour sauver des gens.

Ces actes extraordinaires des pratiquants ont eu un effet sur moi. J’ai eu un aperçu de leurs hauts royaumes alors qu’ils soutenaient Dafa avec honneur et ouverture, au prix de leur vie. J’ai comparé leur comportement au fait que j’étais handicapée parce que je ne voulais pas bouleverser ma famille. Je suivais le chemin tracé par les forces anciennes et je franchissais les obstacles de manière sélective. Il y avait un fossé entre la prise de conscience de mes lacunes et ma capacité à les surmonter. Je me suis dit que je devais me défaire de mon attachement au confort. Le seul fait de l’avoir dit était une véritable cultivation, ce qui la distinguait des paroles creuses.

Me voyant stressée à l’extrême, Ann a craint que je ne puisse en supporter davantage. Elle m’a suggéré de quitter la maison. Les mots d’un autre pratiquant me sont venus à l’esprit : « Où pouvez-vous vous cacher ? Les gens ordinaires ne peuvent peut-être pas te trouver, mais la perversité dans d’autres dimensions le peut. S’enfuir n’est pas le meilleur choix. La seule voie droite et large est d’agir avec droiture, de valider le Fa et de sauver les êtres. » Je savais que je n’avais nulle part où aller. J’ai décidé de persévérer malgré les difficultés.

Au cours d’une discussion avec des pratiquants, il a été question de savoir si je devais signer le papier, puis publier ensuite une déclaration solennelle pour continuer à cultiver. J’ai pensé : « Maintenant que j’ai décidé d’éliminer mon attachement à la peur, je ne dois pas fuir les responsabilités, ne pas chercher d’excuses et ne pas éviter d’affronter les épreuves en face. Faire les choses en se basant sur les critères du Fa, c’est de la cultivation. Dans les moments critiques, nous devons aller de l’avant plutôt que de faire un pas en arrière. »

Lâcher vraiment prise

Un soir, mon mari a insisté pour appeler mes parents âgés afin de leur annoncer sa décision de divorcer. Il disait qu’il était obligé de leur dire personnellement. Je l’ai exhorté à rester calme et à ne pas bouleverser les personnes âgées. Il a refusé d’écouter. J’ai dit fermement : « Je ne veux pas divorcer. Mais, si tu insistes, je ferai ce que tu veux. »

J’ai dit : « Pendant toutes ces années, je t’ai donné, à toi et à tous les membres de la famille, tout ce que j’avais. Toute dette karmique que je te dois devrait avoir été remboursée à présent. Rien ne me ferait plus de peine que d’abandonner la cultivation. J’espère que tu pourras comprendre et me soutenir. Peu importe que tu appelles mes parents. Personne ne peut me faire changer d’avis ! »

Après m’avoir écoutée, il a répondu par un grognement. Ensuite, les choses se sont calmées à la maison. Je sentais la désintégration des facteurs pervers dans les autres dimensions. Je lui avais déjà fait remarquer qu’il n’y avait rien de mal à être une personne au grand cœur. Tout ce que notre famille a dû supporter, c’est parce que le PCC a décidé de persécuter les pratiquants. Cette persécution a accéléré la disparition de la culture traditionnelle, le déclin des normes morales et la corruption de l’humanité. Il sait que Dafa est bon.

À partir de ce moment, je me suis placée avec ma famille entre les mains du Maître. Mon cœur n’était plus tourmenté. Face aux plaintes et à l’indifférence des membres de ma famille, j’ai fait de mon mieux pour prendre soin d’eux et les comprendre. En même temps, j’étais résolue à ne jamais signer quoi que ce soit ni coopérer avec la perversité. Ma croyance en Dafa était inflexible au point que je préférais faire un pas en avant et mourir plutôt que de faire un pas en arrière pour rester en vie.

En avril dernier, le PCC a entamé une nouvelle série de harcèlements. May m’a dit : « L’année dernière, tu étais dans un état terrible. Cette année, tu es aussi inflexible que le diamant. Quelle différence ! »

Je tiens ici à remercier les compagnons de cultivation pour leurs encouragements. À part ma détermination à ne rien signer, je n’ai rien fait. J’ai vraiment senti que le Maître a supprimé mon attachement profond à la peur.

Maintenant je comprends profondément les mots du Maître :

« Un cœur sans agitation peut dominer dix mille agitations. » (« Éliminer le dernier attachement », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

Et « [que] croire dans le Maître et de croire dans le Fa » ne me semble plus vide. Au contraire, c’est une manifestation concrète et véritable du Fa et c’est la ligne directrice de ma cultivation.

Cette épreuve m’a aidée à voir clairement que, quelles que soient les épreuves que nous rencontrons dans la cultivation, tant que nous voulons : « Cultiver solidement Dafa et suivre de près le Maître » (« Le cœur naturellement clair », Points essentiels pour avancer avec diligence II) tant que nous croyons dans le Maître, que nous faisons face aux défis et que nous cultivons solidement le Fa, le Maître nous renforcera jusqu’à ce que nous ayons retrouvénotre vraie maison.

Permettez-moi d’exprimer à nouveau ma gratitude pour la protection compatissante du Maître ! Ma gratitude pour l’aide désintéressée des autres pratiquants ! C’est ce fort champ de pensée droite qui m’a permis de me rectifier continuellement face à l’écrasante campagne de « Plan zéro », de mûrir sur mon chemin de cultivation et de faire ma petite part dans la validation de Dafa.

Je vous prie de bien vouloir me signaler mes insuffisances dans ma compréhension.

Traduit de l’anglais