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Notre visite à tante Lan

15 février 2021 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Je suis allée avec Yumei voir sa mère, tante Lan, un matin au début de l’hiver. Tante Lan a abandonné sa vie confortable en ville et est déménagée dans les montagnes, afin de pouvoir clarifier la vérité sur Dafa aux gens.

Nous avons pris l’autobus vers les montagnes au sud de la ville. C’était une route panoramique qui a pris environ une heure. Il s’est avéré que ce jour-là, il y avait une grande foire et qu’il y avait des gens partout. Nous avons saisi cette occasion pour parler du Falun Dafa aux gens. La plupart d’entre eux étaient réceptifs aux informations que nous leur donnions.

Une conversation pendant le dîner

Il y avait deux femmes âgées assises en face de nous à l’endroit où nous déjeunions. Elles se sont présentées et l’une d’entre elles a dit qu’elle avait 80 ans et avait une mauvaise santé.

Yumei a dit avec un sourire : « Vous êtes du même âge que ma mère. Elle est en excellente santé maintenant, même si elle a eu beaucoup de maladies lorsqu’elle était dans la cinquantaine. Elle a été hospitalisée de nombreuses fois, mais depuis qu’elle a commencé à pratiquer le Falun Dafa en janvier 1999, elle est en bonne santé. »

La femme a hoché la tête et a commenté : « Il y a longtemps, j’ai entendu dire que le Falun Dafa est bon. »

Yumei a continué : « Ma mère a participé à de nombreuses campagnes politiques du Parti communiste chinois et elle sait qu’il a tué des millions de bonnes personnes. Elle avait peur de faire les exercices de Dafa quand le PCC a commencé à persécuter les pratiquants en 1999. Elle est de nouveau tombée malade en 2000, mais l’hôpital ne pouvait pas trouver ce qui n’allait pas avec elle. Depuis, ma mère a continué de pratiquer le Falun Dafa. »

La femme a souri et a dit : « Il y a des gens dans notre région qui pratique le Falun Dafa. Nous devrions peut-être leur demander qu’ils nous l’enseignent. »

Nous avons dit aux femmes de démissionner du PCC afin d’assurer leur avenir. Elles ont joyeusement accepté de démissionner et ont accepté les amulettes de Dafa que nous leur avons données.

Propager Dafa dans le village

Pendant que nous attendions le taxi après le déjeuner, Yumei a montré les montagnes du doigt et m’a dit que durant les deux dernières années, tante Lan vivait seule dans le village. Elle ne s’est pas laissé décourager par le vent et la neige et a parlé de Dafa à chaque famille dans le village. Elle a donné des documents d’information aux agriculteurs et leur a parlé du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Les habitants du village ne voyagent généralement pas loin. Ils n’entendent et voient que les mensonges et la propagande du PCC diffusés à la télévision et à la radio. Ils n’ont pas accès aux vraies informations. Certains ont formé un concept négatif au sujet de Dafa à cause de cela.

Un pratiquant avait déjà fait don de deux gros sacs de vêtements pour enfant. Yumei les avait donnés à tante Lan, qui à son tour les avait distribués aux villageois. Elle les avait transportés à chaque maison en montant et descendant les escaliers, et avait distribué des documents de Dafa en même temps.

Traiter les gens avec gentillesse

Tante Lan était ravie de nous voir. Son visage clair et rosé n’avait pas de rides. Ses yeux étaient brillants et elle n’avait pas l’air d’avoir 80 ans. Elle nous a raconté ce qui s’était passé plus tôt cette année-là.

Tante Lan tirait souvent son petit chariot avec des brochures de Dafa à distribuer. Elle les remettait toujours aux gens en personne.

Un après-midi, elle a descendu une longue rue pour poser des affiches sur des poteaux électriques et des lampadaires. Alors qu’elle cherchait sa dernière affiche, un jeune homme a crié : « Qu’êtes-vous en train de faire ? »

« Quel est le problème ? » a-t-elle répondu calmement.

« Êtes-vous en train d’afficher ceci ? » a dit l’homme en montrant les affiches du doigt.

« Elles vous expliquent comment survivre à la pandémie », a répondu tante Lan.

Le jeune homme lui a saisi le bras et a téléphoné à la police. Une voiture de police est arrivée en l’espace de cinq minutes et a emmené tante Lan au poste de police.

Quelques agents l’ont encerclée au poste et ont essayé de la forcer à leur donner des informations sur l’endroit où elle avait obtenu les documents. Elle leur a dit : « Je ne vous le dirai pas, peu importe comment vous me traitez. Ce que je fais est le plus juste. Je vous explique comment éviter la pandémie. Je ne dis rien d’illégal. Maintenant, laissez-moi rentrer à la maison. »

La police s’est rendue à son domicile et l’a saccagé. Ils ont confisqué des livres de Dafa, des dépliants et des affiches. Tante Lan a continué de ne pas répondre à leurs questions. Le chef a dit : « Si vous étiez un peu plus jeune, je vous frapperais. »

Au dîner, un gentil policier a donné à tante Lan des petits pains à manger. Tante Lan a dit aux agents de se souvenir que « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » pour survivre à la pandémie.

Ils allaient l’emmener au centre de détention, mais la gentillesse de tante Lan a ému les policiers. Une policière a déclaré : « Elle est déjà trop vieille. Pourquoi n’appelons-nous pas son fils pour la ramener à la maison ? »

Cette nuit-là, le fils de tante Lan est venu de la ville pour la ramener à la maison.

J’ai beaucoup appris en parlant avec tante Lan et j’ai été émue par ses actions et je l’admire beaucoup. Je vais chérir les opportunités de cultivation.

Traduit de l’anglais