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La campagne « Plan zéro » est une persécution contre les pratiquants de Falun Dafa

19 février 2021 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Les yeux de mon mari étaient rouges, comme s'il venait de pleurer. Je lui ai demandé : « Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui s'est passé ? »

Il a dit qu'il venait de recevoir un appel de quelqu'un du Bureau de l'administration civile de notre communauté, disant que parce je faisais la pratique du Falun Dafa, ils viendraient chez nous pour régler cette affaire avec moi.

Je lui ai dit que c'était peut-être la police. Je savais que le Parti pervers menait la soi-disant campagne « Plan zéro » (un effort concerté afin d'essayer d'obliger tous les pratiquants qui sont sur les listes noires du gouvernement de renoncer à leur croyance).

Ils voulaient que nous, les pratiquants de Falun Dafa, remplissions un formulaire et le signions pour nous engager à ne plus pratiquer le Falun Dafa. Pour eux, cela signifiait clore une fois pour toutes les affaires en lien avec le Falun Dafa.

J'ai dit : « Qu'y a-t-il à craindre ? Est-ce qu'il t'a menacé ? » Il a dit non.

Je lui ai demandé : « Alors tu te fais peur à toi-même. » Mais il s'est agenouillé devant moi, me suppliant d'accepter de signer le document comme l'exige le Parti pervers.

Je lui ai dit que je ne pouvais pas le faire, parce je pratique le Falun Dafa et que je me suis débarrassée de nombreuses maladies qui ne pouvaient être soignées à l'hôpital. Je suis devenue de plus en plus en santé. C'est bon pour moi, ma famille, la société et le pays.

Pourquoi ne pas pratiquer ? Je n'ai pas enfreint la loi ; je n'ai pas commis de crime et je n'ai rien fait de mal.

Pourquoi devrais-je signer l'engagement ? En tant que fonctionnaires, ils ne pensaient pas au nom du peuple.

Non seulement ils nous découragent à faire la pratique, mais ils continuent à nous persécuter en violation de la loi et veulent que nous admettions nos erreurs. N'est-ce pas confondre le bien et le mal ?

Mais c'était difficile pour mon mari de comprendre. Depuis le 20 juillet 1999, j'ai été illégalement détenue et mon domicile a été saccagé à quatre reprises.

La persécution que j'ai endurée lui a naturellement causé beaucoup de stress. Chaque fois que quelqu'un venait à la porte, il était effrayé.

Je lui ai dit : « N'aie pas peur, car je n'ai commis aucun acte illégal ou criminel. Ils n'ont aucune raison de me harceler, alors je vais leur parler s'ils viennent. »

J'ai poursuivi en disant : « De plus, le Maître me guide. Je respecte Authenticité-Bienveillance-Tolérance et je ne fais pas de mauvaises choses. »

Enfin, j'ai dit : « C'est le Parti communiste chinois (PCC) qui a peur, car ils ont persécuté à mort des milliers de pratiquants de Falun Dafa et espèrent éviter les sanctions. »

Le harcèlement est effectivement arrivé

Deux jours après l'appel initial, le 30 octobre, le directeur du comité de quartier et quatre autres personnes sont venus chez moi. Personne n'a révélé son nom.

Un homme assis à côté de moi a sorti un formulaire. Je ne me souvenais même pas du titre du formulaire, mais il était écrit quelque chose comme « éducation » et « transformation ».

L'homme m'a fait un geste pour que je le remplisse. J'ai pensé : effectivement, ils sont venus pour me « transformer ». Ils ne me laissent pas suivre Authenticité-Bienveillance-Tolérance. N'est-ce pas de la persécution ?

J'ai dit : « Je suis désolée, mais je ne peux pas le signer. Je ne peux tout simplement pas ! »

Après avoir entendu ce que j'ai dit, l'homme a rangé le formulaire, s'est levé et est parti immédiatement. Les autres l'ont suivi et l'incident s'est terminé.

Traduit de l'anglais