Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

L'influence communiste aux États-Unis : La campagne anti-droitiste a commencé

2 février 2021 |   Écrit par Qing Tai

(Minghui.org) Pour ceux qui ne connaissent pas bien l'histoire chinoise moderne, la Campagne anti-droitiste est un mouvement politique lancé par Mao Zedong entre 1957 et 1959 visant des centaines de milliers d'intellectuels. Mais au-delà du nombre total de victimes, elle a eu pour effet de marquer le début d'autres tragédies ultérieures comme la Grande Famine (1959-1961) et la Révolution culturelle (1966-1976), brisant définitivement toute volonté des intellectuels de défier le règne totalitaire du Parti communiste chinois (PCC).

Trente ans après la chute de l'Union soviétique et du bloc communiste d'Europe de l'Est, le communisme a malgré tout gagné du terrain aux États-Unis.

La notion de droitiste définie par le PCC était vague. Elle désignait globalement tous ceux qui s'opposaient à la gauche, partisans du capitalisme ou opposants à la collectivisation (appelée mondialisme dans son développement américain actuel). Un tel débat aurait été inimaginable dans le monde libre il y a quelques dizaines d'années, mais est malheureusement devenu une réalité.

Le 6 janvier 2021, les socialistes ont pris position à la Maison-Blanche. Après quatre années d'efforts visant à démettre Donald Trump de la présidence, les médias, les hommes politiques et les entreprises tournées à gauche ont pris position et se préparent à déclencher une campagne postélectorale anti-Trump. Pour la majorité de ceux qui pensent à défendre avant tous leurs propres intérêts, les valeurs traditionnelles défendues par Donald Trump sont inacceptables. Sans perdre de temps, ils veulent défaire ce qu'il a accompli et appliqué.

La société américaine se retrouve déséquilibrée. Ce qui se passe actuellement aux États-Unis ressemble sous de nombreux aspects aux conséquences douloureuses de la Campagne anti-droitiste qui s'est déroulée en Chine il y a plus de soixante ans.

Débuts du Mouvement anti-droitiste : révoquer des diplômes

LE PCC a été établi en Chine il y a un siècle, en juillet 1921, comme ramification de l'Internationale communiste, un réseau contrôlé par l'Union soviétique. Ses principaux dirigeants sortaient des plus grandes universités de Pékin qui soutenaient avec ferveur l'idéologie communiste. La plupart d'entre eux n'ont cependant pas survécu à la violence des luttes internes du PCC : des treize représentants du premier Congrès national du PCC, seuls deux étaient présents à la cérémonie de la création de la République populaire de Chine en 1949 – tous les autres ou presque avaient été déclarés ennemis du Parti pour diverses raisons.

Une situation similaire s'est jouée aux États-Unis, de façon plus lente et moins violente. Influencées par le PCC, un grand nombre des plus prestigieuses universités américaines se sont transformées en bastions du socialisme. Des analyses chiffrées montrent qu'Harvard est devenue l'université de choix des plus hauts responsables du PCC désireux de se rehausser de quelques titres. Ses relations avec le PCC sont si étroites que certains la désignent comme la Faculté du Parti central à l'étranger.

Un exemple : début 2015, Teng Biao et Chen Guangcheng, deux dissidents chinois, avaient organisé une conférence à Harvard autour des délits du PCC envers les droits de l'homme. Mais l'université leur a demandé d'annuler cet événement, sous prétexte que le président d'Harvard venait de rentrer de Chine où il avait rencontré Xi Jinping, le haut dirigeant du PCC. The Crimson a rapporté cela en avril 2020 dans un article intitulé « La fin de l'ère Harvard ».

En six ans à peine, les relations étroites avec le communisme et le socialisme ont atteint de nouveaux niveaux. Après avoir empêché certains représentants de l'Administration Trump de donner des discours en 2020, des étudiants de Harvard ont lancé une pétition en 2021 demandant la révocation des diplômes de trois représentants gouvernementaux soutenant Donald Trump – l'ancienne attachée de presse de la Maison-Blanche Kayleigh McEnany, le sénateur Ted Cruz et le député Dan Crenshaw.

Ces étudiants ont déclaré que les supporters de Donald Trump contestaient les résultats électoraux et provoquaient des soulèvements. La plupart des grands médias n'ont cependant pas jugé bon de rapporter le fait qu'un officier militaire à la retraite avait confirmé une analyse de XRVision, une entreprise de reconnaissance faciale, selon laquelle deux personnes qui avaient pénétré dans le Sénat appartenaient en fait au mouvement Antifa. L'un d'entre eux arborait des tatouages aux couleurs du stalinisme. Par ailleurs, John Sullivan, membre du mouvement BLM (Black Lives Matter) et Aaron Mostofsky du mouvement Antifa, étaient parmi les responsables des violences au Capitole américain.

Les socialistes n'ont pas tenu compte de ces faits et ont retourné l'incident du Capitole du 6 janvier contre Donald Trump et ses supporters. Et l'Université d'Harvard n'est pas la seule. En janvier de cette année, les Universités Lehigh et Wagner ont annulé les titres honorifiques qu'elles avaient décernés à Donald Trump. Il est difficile de déterminer la légalité de ces décisions, mais elles ne reflètent probablement pas la mission de ces institutions. La devise de l'Université Wagner n'est-elle pas depuis les années 50 « To God Alone on High Be Glory » (À Dieu seul dans les Cieux soit la Gloire) ?

De telles tactiques diffamatoires sont monnaie courante au sein du régime du PCC : soldats habillés en civil brûlant des véhicules militaires au cours du massacre de la place Tiananmen en 1989, la mise en scène des immolations de la place Tiananmen visant à accuser le Falun Gong en 2001 ou les recrues pro-PCC de Hong Kong s'introduisant dans le bureau de liaison de Pékin.

Représailles envers les supporters de Donald Trump

Lors du Mouvement anti-droitiste, Mao Zedong n'a pas fait secret de la répression des intellectuels. Pour lui, c'était une « conspiration ouverte » (yang mo). Plus précisément, Mao Zedong a commencé par recueillir les différentes opinions des intellectuels (sous le fameux slogan « Que cent fleurs s'épanouissent, que cent écoles de pensée rivalisent ») pour finir par persécuter tous ceux qui osaient exprimer leur pensée. Cela a été détaillé dans Conspiration ouverte : l'histoire complète de la Campagne anti-droitiste du Parti communiste chinois de Ding Shu.

Les représailles sont plus directes dans la situation américaine. Tandis qu'ils souhaitaient des élections justes, des avocats comme Sidney Powell et Lin Wood ont reçu à plusieurs reprises des menaces de mort. De telles menaces ont également été dirigées vers Emily Murphy, directrice de l'Administration générale des services, ainsi que vers sa famille et son animal de compagnie, pour avoir suivi la procédure légale de transition.

Ces événements ne se produisent pas par hasard. La députée progressiste Alexandria Ocasio-Cortez a ouvertement proposé d'inscrire les sympathisants de Donald Trump sur une liste noire. « Quelqu'un répertorie-t-il ces gens qui flattent Trump, pour le jour où ils essaieront de minimiser ou nier leur complicité dans le futur », écrivait-elle le 8 janvier. « Je prédis avec une forte probabilité que de nombreux tweets, textes et photos seront effacés à l'avenir. »

Lorsque le PCC a pris le pouvoir en 1949, il prétendait vouloir hautement promouvoir la démocratie et la liberté, mais il a pris la direction opposée une fois son pouvoir assis. Une situation comparable s'est développée avec les socialistes aux États-Unis, cela a commencé avec la liberté d'expression. Bien avant le 20 janvier 2021, Sidney Powell, Lin Wood et Donald Trump ont été censurés par l'industrie de la haute technologie. Les nouveaux efforts de destitution menés par la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi peuvent être comparés à la brutalité du communisme.

La censure ne s'est pas arrêtée là. Sous les ordres des responsables de Washington D.C., la Garde nationale américaine s'est associée aux services secrets et au FBI pour mener des enquêtes sur chacun des 25 000 militaires avant la cérémonie inaugurale du 20 janvier.

La Garde nationale a également vérifié les antécédents de ses propres agents avant l'inauguration de Joe Biden, afin d'éliminer les potentiels extrémistes.

Cela s'est produit à la suite de l'incident du 6 janvier au Capitole durant lequel Jacob Fracker, caporal de la Garde nationale de Virginie, a été arrêté en lien avec les émeutes avec d'autres membres des forces policières.

Le Commandant de l'US Air Force Matt Murphy, porte-parole de la Garde nationale, a dit à Insider que la branche des réserves coopérait avec les services secrets et le FBI pour déterminer « quels militaires inscrits dans la mission de sécurité spéciale nationale dans le cadre de l'Inauguration nécessite une attention particulière sur ses antécédents ». Les expressions « censure politique » et « le pouvoir par la force des armes », autrefois utilisées exclusivement par le régime communiste, trouvent désormais leur place ici.

Médias et économie

Peu de temps après son investiture, Joe Biden a remplacé des postes clés dans le domaine de l'information, comme le président de l'Agence américaine pour les médias mondiaux (USAGM), le directeur et le directeur adjoint de Voice of America (VOA), le directeur de Radio Free Asia et le directeur du Bureau des médias cubains. Tous ces responsables démis de leurs fonctions étaient des sympathisants de Donald Trump ou avaient pris une position claire envers le PCC. Avec un budget annuel de près de 200 millions de dollars américains, Voice of America est peu à peu devenu un porte-parole du PCC ces dernières années. Il avait fallu à Donald Trump près de quatre ans pour remplacer la haute direction de VOA au nom du monde libre. Joe Biden a renversé cela en deux jours. Robert Reilly, directeur de VOA, a été sorti de force de son bureau par deux agents de la sécurité.

Tout comme les responsables des médias et de l'État profond, l'industrie de la haute technologie a lancé les représailles et poussé les gens contre Donald Trump.

De nombreuses plateformes de médias sociaux ont bloqué les comptes de Donald Trump, tels que Twitter, Facebook, Instagram et YouTube. Google, Apple et Amazon ont suspendu les services de Parler, une application utilisée par les supporters de Donald Trump. L'entreprise de e-commerce Shopify a supprimé de sa plateforme les boutiques de campagne de Donald Trump. Bill de Blasio, maire de la ville de New York, a annoncé la révocation de tous les contrats liant la ville à Donald Trump. Le groupe immobilier commercial Cushman & Wakefield a coupé tout lien avec l'organisation Trump. L'association américaine de golfeurs professionnels (PGA) a annulé le championnat 2022 qui devait se tenir à Trump Nation dans le New Jersey.

Plusieurs banques ont suivi le mouvement. Deutsche Bank, Signature Bank, Bank United et Professional Bank ont fermé les comptes de Donald Trump et mis fin à toute relation commerciale avec ce dernier. Les groupes multinationaux comme JP Morgan Chase, Citibank et AT&T ont annoncé suspendre tous les dons à nature politiques aux membres du Congrès américain qui se sont battus pour des élections équitables. Une grande chaîne d'informations a appelé les grandes entreprises à unir leurs efforts pour priver d'emploi les sympathisants et les collaborateurs de Donald Trump.

L'histoire se répète

Cette série de faits peut sembler énorme, mais tout cela s'est déjà produit auparavant en Union soviétique et en Chine communiste. Au sein de ces régimes communistes et au fil des mouvements politiques, chacun a fini par devenir la victime du régime totalitaire.

Plusieurs mois après la Révolution d'octobre de 1917, le Tsar Nicolas II et dix membres de sa famille ont été exécutés par les bolchéviques en juillet 1918. Les corps ont été aspergés d'acide sulfurique et brûlé avec de l'essence. Les conflits internes étaient impitoyables. Vladimir Lénine étant souffrant, Joseph Staline, Lev Kamenev et Grigory Zinoviev se sont unis pour gouverner. Staline a démis Leon Trotsky de ses fonctions et menacé ses détracteurs. Après avoir expulsé Trotsky en 1929, Staline le fait assassiner en 1940 par ses services secrets.

La Chine a hérité de telles pratiques. Bien que prétendant être grand défenseur de la démocratie, au cours de la campagne de répression des contre-révolutionnaires entre 1950 et 1951, le PCC a tué cinq millions de personnes appartenant au Kuomintang (KMT). Lors du Grand Bond en avant, le mouvement anti-droitiste, la Révolution culturelle et le Massacre de la place Tiananmen, le PCC a eu recours à des moyens économiques, idéologiques, culturels et politiques pour réprimer son peuple.

Lorsque la persécution du Falun Gong a commencé en 1999, les tactiques du PCC avaient atteint un niveau inégalé. Le Falun Gong est une pratique paisible pour le corps et l'esprit basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, mais Jiang Zemin, alors président de la RPC, a institué sa politique de « diffamer la réputation des pratiquants de Falun Gong, les ruiner financièrement et les détruire physiquement ».

Avec un système de surveillance à la pointe de la technologie et le recours aux données massives, le PCC a étendu la persécution des pratiquants de Falun Gong à tous les aspects de leurs vies : leurs emplois, leurs vies quotidiennes, leurs modes d'achat et leurs déplacements. En raison de leur croyance, les pratiquants ainsi que les membres de leurs familles risquent de perdre leurs emplois et de voir leurs enfants exclus de l'école. Au-delà de ces aspects, un grand nombre de pratiquants ont été détenus et emprisonnés au nom de leur croyance, ils ont enduré des tortures physiques ainsi que des maltraitances mentales et psychologiques.

Le 1er mai 2015, la Cour suprême chinoise a annoncé qu'elle allait « enregistrer tous les cas et accepter toutes les plaintes ». Sur cette base, plus de 200 000 pratiquants ont déposé des plaintes criminelles auprès du Parquet suprême et de la Cour suprême contre Jiang Zemin responsable d'avoir déclenché la répression du Falun Gong. Mais les fonctionnaires ont illégalement retourné des dizaines de milliers de dossiers aux autorités locales, provoquant l'arrestation et le harcèlement de nombreux pratiquants. Certains ont été condamnés à la prison ou tués sous la torture.

Perspectives de la Maison-Blanche : dévier des valeurs traditionnelles américaines

Quelques heures après sa prise de fonction, Joe Biden a signé dix-sept décrets présidentiels et notes de service. L'un d'entre eux annulait le permis d'exploitation de l'oléoduc Keystone XL et avec lui 70 000 emplois pour les Américains.

Comme tant d'autres instances internationales, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a été lourdement infiltrée par le PCC, comme on l'a vu avec sa mauvaise gestion de l'épidémie de coronavirus l'an dernier. Bien qu'elle coûte chaque année 500 millions de dollars aux contribuables américains, l'OMS a aidé le PCC à camoufler le virus, provoquant sa rapide expansion dans le monde entier. Donald Trump avait désinscrit les États-Unis de l'OMS. Mais le 20 janvier, Joe Biden annonçait que les États-Unis rejoindraient l'OMS et qu'Anthony Fauci, son premier conseiller médical, serait nommé à la tête de la délégation américaine au sein du comité de direction de l'OMS.

Un autre décret annulait l'interdiction définie par Donald Trump sur les équipements étrangers présentant des menaces à la sécurité nationale par l'électricité. Un article du Wall Street Journal avait précédemment révélé qu'une évaluation de la sécurité nationale montrait que la Russie et la Chine avaient la capacité de stopper temporairement le fonctionnement des lignes américaines de distribution publique de gaz et d'électricité. Donald Trump avait décidé cette interdiction pour empêcher qu'une telle chose se produise.

Le 21 janvier, le nouveau site web du Département d'État américain a supprimé des sections concernant la sécurité autour de la 5G, les menaces de la Chine communiste, l'immigration illégale, les menaces de l'Iran, la restauration de la démocratie au Nicaragua et la crise au Vénézuela.

Un autre décret présidentiel vise la lutte contre la discrimination basée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. Nancy Pelosi a aussi proposé pour la 117session du Congrès à venir de supprimer les termes comme il, elle, père, mère, fils, fille, etc.

Il est probable que l'Administration Biden propose d'autres mesures visant à ruiner les efforts de Donald Trump ces quatre dernières années.

L'heure la plus sombre précède l'aurore

Deux jours après sa prise de fonction, Joe Biden a révoqué la politique de Donald Trump « America First ». Au contraire, Joe Biden et les socialistes prônent le mondialisme, la progressivité et l'égalitarisme. En ce qui concerne le régime du PCC, l'administration Biden a renversé la position forte de l'ère Trump. Cela fait penser à ce que le représentant du PCC Di Dongsheng a décrit – les conflits avec le gouvernement américain seront vite résolus grâce aux relations étroites entre les deux pays. En d'autres termes, l'esprit de liberté et de démocratie a été perdu, remplacé par l'argent, la liberté sexuelle, la suprématie raciale et la terreur.

Karl Marx qualifiait le communisme et le socialisme de science. Les historiens comme Paul Johnson et Arnold Toynbee ont décrit ces tendances comme étant enfantines et irréalistes. Malheureusement, ces mouvements se dessinent à nouveau aux États-Unis. De la Cour suprême américaine, le Capitole, la Maison-Blanche à Wall Street, l'industrie technologique et l'information, tous contrôlés par l'État profond, le peuple a perdu sa foi, sa liberté et sa moralité. Aussi bonne que puisse paraître une idéologie, sans foi, sans liberté, sans moralité, elle finira par disparaître de l'histoire.

Ce qui se produit actuellement aux États-Unis donne aussi à chacun l'occasion de reconnaître la nature du PCC, du communisme et du socialisme. Que voulons-nous exactement que ce monde soit ? En tant qu'individu, comment pouvons-nous contribuer à une société meilleure, plus équitable ? Le chemin est ardu, mais les leçons une fois tirées, l'avenir sera meilleur.

Traduit de l'anglais