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Mme Tang Yunxia torturée à la prison pour femmes de Chengdu

21 février 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) La prison pour femmes de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, torture les pratiquantes de Falun Gong et tente de les forcer à renoncer à leur croyance depuis le début de la persécution de la pratique en 1999. Les pratiquantes qui maintiennent leur croyance subissent un lavage de cerveau intensif et des tortures physiques telles que de longues heures debout, assises, et gelées.

En plus de la torture physique, la prison inflige des tortures mentales aux pratiquantes. Elles sont forcées de regarder des vidéos ou de lire des journaux qui calomnient le Falun Gong et son fondateur. Il s'agit de tentatives visant à briser et à détruire la volonté des pratiquantes.

Même après que les pratiquantes ont été forcées d’abandonner leur croyance, ce n’est pas la fin de la persécution, car les gardiennes vont continuer à exiger qu’elles écrivent huit « rapports de réflexion » par mois, indiquant à quel point elles sont déterminées à cesser de pratiquer le Falun Gong. Celles qui ne sont pas assez déterminées à rompre avec le Falun Gong sont soumises à de nouvelles maltraitances.

Mme Tang Yunxia, une habitante de la ville de Chengdu, a été arrêtée le 26 octobre 2016 et condamnée à cinq ans le 6 juin 2018. Elle a été conduite à la 4e division de la prison pour femmes de Chengdu le 7 novembre 2018.

Au début, les gardiennes ont tenté de forcer Mme Tang à écrire des déclarations de renoncement à sa croyance dans le Falun Gong, mais elles ont échoué. Ensuite, plusieurs détenues ont écrit ces déclarations en son nom et l’ont forcée à y apposer ses empreintes digitales.

Comme Mme Tang refusait toujours de renoncer à sa croyance, les gardiennes ont commencé à la torturer. Elle a été forcée de rester immobile sans faire de mouvements et sans interruption de 6 h 20 le matin à minuit, pendant cinquante-six jours. Les détenues avaient un œil sur elle pendant qu’elle était debout. Si elle bougeait ne serait-ce qu'un tout petit peu, elles la battaient avec des magazines roulés et lui piquaient les mains avec la pointe d'un crayon.

Pendant ces cinquante-six jours, la gardienne en chef a interdit aux compagnes de cellule de Mme Tang de lui prêter du papier toilette.

À partir de la mi-janvier 2019, les gardiennes ont infligé davantage de souffrances à Mme Tang en utilisant une nouvelle méthode de torture. Elle a été forcée de s'asseoir droite sur un petit tabouret de la taille d'une paume de main, haut de seulement dix centimètres, sans bouger, du matin au soir. Les gardiennes l'ont également obligée à mettre les mains sur les genoux lorsqu'elle était assise.

Instrument de torture : tabouret de la taille d’une paume de main

Malgré le temps froid, les gardes n’ont pas permis à Mme Tang de porter une veste ou d’autres vêtements chauds. En février, une gardienne nommée Lei Mengying, chargée de « transformer » Mme Tang, a prolongé la durée de sa torture assise. Tout petit mouvement entraînait qu'une détenue verse de l’eau froide sur Mme Tang.

Voire aussi :

Des pratiquantes sont torturées à la prison pour femmes de Longquan

Traduit de l'anglais