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Quelle est la bonne solution pour la pandémie ?

21 février 2021 |   Écrit par Ke Hongyuan

(Minghui.org) Le confinement draconien imposé en premier par le Parti communiste chinois (PCC) a été mieux accepté par les gouvernements du monde entier pour contrôler la pandémie mortelle de coronavirus. Avec la découverte de la variante la plus contagieuse en provenance du Royaume-Uni, d'autres pays imposent des interdictions de voyage plus strictes aux ressortissants britanniques. Mais cela peut-il vraiment arrêter la propagation du virus ?

Un expert des maladies infectieuses : les cas d'infection continuent d'augmenter après le confinement

Fin janvier 2021, Steven Riley, professeur de dynamique des maladies infectieuses à l'Imperial College de Londres, qui a dirigé l'étude REACT-1 (Évaluation en temps réel de la transmission communautaire du coronavirus), a déclaré que la prévalence de la maladie au Royaume-Uni restait « très élevée » et qu’il n'y avait eu « aucune preuve de déclin » au cours des dix premiers jours du renouvellement des restrictions.

Selon les données recueillies entre le 6 et le 15 janvier, le taux de prévalence du COVID-19 était de 1,58 %, le taux le plus élevé enregistré par l'étude REACT-1 depuis son lancement en mai 2020. Il représente également une augmentation de plus de 50 % des cas depuis le dernier rapport à la mi-décembre.

À l’échelle mondiale, selon les données recueillies par l'université Johns Hopkins, pour les 46 jours compris entre le 24 décembre 2020 (date à laquelle la variante du virus a été découverte au Royaume-Uni) et le 8 février 2021, le nombre total de diagnostics nouvellement confirmés dans le monde s'élevait à près de 27 millions, soit une moyenne de 580 000 par jour. Le nombre de décès au cours de la même période a été de 575 700, soit une moyenne de 12 500 par jour.

Le PCC a signalé plus de 1000 cas d'infection et 2 décès depuis décembre dernier, mais les chiffres sont largement mis en doute compte tenu des antécédents de dissimulation du PCC. Nombreux sont ceux qui estiment que la situation pandémique risque d’être plus grave que ce qui est officiellement reconnu.

Journal du confinement de la peste il y a plus de 300 ans

L'historien américain William Hardy McNeill a écrit dans son livre Plagues and People [Des fléaux et des hommes] : « Les compétences et les connaissances, bien qu'elles aient profondément transformé les confrontations ordinaires avec la maladie pour la plus grande partie de l'humanité, n'ont pas et, par la nature des choses, ne pourront jamais sortir l'humanité de sa position séculaire, intermédiaire entre les microparasites qui attaquent de manière invisible et les macroparasites de certains hommes sur leurs semblables. » « L'ingéniosité, la connaissance et l'organisation modifient mais ne peuvent pas annuler la vulnérabilité de l'humanité à l'invasion par des formes de vie parasitaires. »

Malgré les progrès de la recherche scientifique et de la médecine occidentale au cours des cent dernières années, l'humanité n'a toujours pas trouvé le moyen de vaincre les épidémies.

Alors que de nombreux pays modernes suivent le confinement de type PCC pour faire face à la pandémie de coronavirus, il y a en fait eu ce genre d'exemples il y a déjà 300 ans, selon le Journal de l’année de la peste de l'écrivain anglais Daniel Defoe.

Dans son livre, Defoe a détaillé la peste bubonique qui a éclaté à Londres en 1665. Bien que ce fut un roman, beaucoup ont pensé qu'il avait été adapté à partir du journal de l'oncle de Defoe, Henry Foe, qui était un sellier vivant dans le quartier de Whitechapel, dans l'est de Londres.

Defoe a déclaré dans le livre que le gouvernement avait mis en place des mesures de quarantaine strictes pour contrôler la peste. La police, le personnel médical et d'autres personnels de différents milieux ont imposé un confinement de la zone infectée. Toutes les activités sociales ont été annulées. Les animaux ont été tués. Le personnel de prévention des épidémies a brûlé des matériaux de combustion irritants pour désinfecter l'air. La mesure de séquestration la plus controversée ordonnée par le bureau du maire était de garder les personnes malades dans leurs maisons pendant un mois, même si elles étaient mortes.

Mais même un contrôle aussi strict n'a pas empêché la peste de se propager davantage. Dans le « village du boucher », la situation était la plus grave. Defoe a écrit : « J'ai en effet été choqué par ce spectacle ; cela m'a presque submergé, et je suis parti avec le cœur brisé et plein de pensées de désolation telles que je ne saurais décrire, juste en sortant de l'église et en remontant la rue vers ma propre maison, j'ai vu une autre charrette avec des liens et un garçon d’écurie marchant devant, sortir de Harrow Alley dans le Butcher Row, de l'autre côté du chemin, et étant, comme je l'ai perçu, chargé de cadavres, elle a traversé directement la rue en direction de l’église. »

Selon les archives historiques, la grande peste de Londres a coûté la vie à 100 000 personnes dans la région en 1665, avant de disparaître soudainement après un grand incendie. Certaines personnes disent que l'incendie a brûlé le virus et mis fin à la propagation de la peste. Mais beaucoup se sont demandé pourquoi le confinement n'avait pas fonctionné et ce qui avait en premier lieu causé la peste.

Certains médecins se sont également demandé pourquoi l'épidémie avait frappé certaines personnes, foyers ou quartiers de la même ville, mais pas d'autres. Même dans la même maison, tout le monde n'a pas contracté la peste, même alors qu’ils mangeaient, vivaient ensemble et respiraient le même air. Un médecin de l'époque a émis l'hypothèse que c'était la sagesse de Dieu qui faisait la distinction entre les personnes touchées ou non par la peste et que nous devons croire que Dieu contrôle tout.

Le journal du confinement moderne

Aujourd'hui, plus de 300 ans plus tard, un auteur piégé à Wuhan pendant le confinement a également consigné l'histoire du confinement dans son propre journal.

Elle a écrit : « Wuhan est maintenant au centre d'une catastrophe. Qu'est-ce qu'une catastrophe ? Ce n’est pas de vous demander de porter un masque, de vous enfermer chez vous pendant des jours ou de vous demander de montrer un laissez-passer pour entrer et sortir de votre lotissement. Le désastre est que le nombre de certificats de décès délivrés en quelques jours est à peu près le même que celui émis en plusieurs mois dans le passé ; le désastre est qu’une camionnette funéraire qui transportait auparavant un seul corps dans un cercueil est maintenant chargée de corps mis dans des sacs mortuaires ; et le désastre n'est pas qu'une personne dans une famille meurt, mais que la famille entière meurt en quelques jours ou semaines ; le désastre est que vous vous traînez le corps malade ici et là dans le vent froid et la pluie, en essayant de trouver un lit pour vous accueillir… le désastre est que vous attendez à la maison la notification d’un lit d’hôpital, et lorsque la notification arrive, vous êtes mort… »

Le journal n'a pas seulement fait état de la situation critique des habitants de Wuhan, mais aussi de la manière dont le PCC a falsifié les chiffres pour dissimuler la gravité de la pandémie. Elle a écrit : « Hier, les cas nouvellement confirmés ont diminué comme une falaise qui s’effondre, déclenchant un débat public houleux. Mon ami médecin m'a dit que c'était le résultat d'un algorithme différent. Le but de la modification de l'algorithme est uniquement pour que les chiffres paraissent bons. »

Ce journal était comme une gifle à la victoire autoproclamée du PCC dans la lutte contre la pandémie. Cependant, lorsque de nouveaux cas ont éclaté en Chine en 2021, le PCC a appliqué son « expérience de Wuhan » à de nombreuses régions. Non seulement les habitants ont été privés de nourriture et de médicaments, mais ils ont aussi perdu le contrôle de leurs émotions et ont failli devenir fous, ce qui a provoqué une catastrophe humanitaire et une panique qui n'étaient pas moindre que le virus.

D’après un reportage de The Epoch Times, un homme âgé de la ville de Nangong, dans la province du Hebei, est mort en appelant la hotline du maire, demandant de l'aide après avoir développé une fièvre. De nombreux autres habitants sont tombés malades chez eux et n'ont pas été autorisés à sortir pour recevoir un traitement pendant le confinement.

Mme Gong du district de Hulan, ville de Harbin, province du Heilongjiang, a déclaré : « Du jour au lendemain, le gouvernement a ordonné de fermer toutes les écoles, usines et entreprises. Personne n'était autorisé à aller travailler. Les magasins n'étaient pas autorisés à ouvrir. Aucun piéton ou véhicule à moteur n'était autorisé sur la route. Tout le monde devait rester à la maison. La ville entière était comme une ville fantôme. » Faute de nourriture et de fournitures de base suffisantes, un groupe de résidents d'une communauté a perdu le contrôle de ses émotions et a poignardé à mort un volontaire qui gardait la porte de la communauté le 3 février 2021.

Alors que le PCC se prépare à tenir ses conférences politiques annuelles, les chiffres officiels des cas de coronavirus ont été intentionnellement abaissés, mais les mesures de confinement restent en place.

Où se trouve la sortie

Le prix Nobel Joshua Lederberg a dit un jour : « La plus grande menace pour la domination continue de l'homme sur la planète est le virus. »

Cependant, que ce soit dans les pays démocratiques occidentaux ou dans l'État communiste autoritaire de la Chine, le confinement semble avoir des effets limités pour freiner le virus. En date du 14 février 2020, près de 110 millions de cas positifs et 2,4 millions de décès avaient été signalés dans le monde.

Mais quelle que soit la gravité de la situation, les épidémies n'ont jamais réussi à anéantir la race humaine et des miracles ont toujours été enregistrés dans l'histoire.

Alors qu'en Europe les épidémies affectaient l'Empire romain, des catastrophes analogues ont également eu lieu sous la dynastie Han en Chine. Zhang Daoling, un taoïste bien connu à l'époque, a demandé à ceux qui tombaient malades de se souvenir des actes répréhensibles qu'ils avaient commis dans leur vie et de les noter un par un. Ces notes écrites ont été placées dans l'eau pendant qu'ils juraient d'arrêter de commettre de mauvaises actions désormais ; sans quoi, selon leurs promesses, leur vie prendrait fin dans l’épidémie. De nombreuses personnes ont suivi ce conseil et des centaines de milliers de personnes se sont remises des épidémies de cette façon.

Laurence Chadderton, un puritain anglais, a également décrit la manière dont la peste a été éliminée : « Car ce n'est pas la propreté et le balayage de nos maisons et de nos rues qui peuvent chasser ce redoutable messager de la colère de Dieu… mais la purge et le balayage de notre conscience de toute la saleté puante et des scories du péché délivre de la peur et du péril de tout mal. »

En fait, lorsque nous examinons de plus près ce que le PCC a fait depuis son arrivée au pouvoir en 1949 et le désastre qu'il a apporté à la Chine, notamment la Révolution culturelle, les luttes de classes, les meurtres et la persécution des croyants, cela peut peut-être expliquer pourquoi la maladie du coronavirus s'est d'abord déclarée là-bas.

En dehors de la Chine, ce sont également les pays ayant des liens étroits avec le PCC qui sont les plus touchés par le virus. L'Italie, par exemple, a été le premier et le seul pays du G7 à collaborer avec le PCC dans le cadre de son initiative « ceinture et route » (Belt and Road Initiative, BRI) afin de renforcer sa position dominante dans le monde. De même, l'Iran est un partenaire stratégique du PCC. Les États-Unis, d'autre part, sont probablement le principal facteur qui a aidé le PCC à devenir rapidement une grande puissance mondiale qui domine le monde au point que l'ONU et l'OMS sont essentiellement devenues la plateforme du PCC pour diffuser son idéologie communiste.

Si la peste a des yeux, peut-être vient-elle pour le Parti communiste chinois et ses partisans. Lorsque nous restons à l'écart du PCC et de l'idéologie communiste, cela pourrait nous aider à éloigner l’épidémie et à éviter la calamité.

Traduit de l'anglais