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J'ai appris à vraiment cultiver

7 février 2021 |   Écrit par une pratiquante de Dafa de la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) J'ai commencé à cultiver Dafa en 1997 et j'ai maintenant 53 ans. Au cours de ces vingt-trois dernières années, j'ai connu de nombreux hauts et bas. Les pensées ordinaires étaient comme des montagnes et les notions humaines étaient comme des chaînes rouillées, tout cela pour m'empêcher d'aller de l'avant dans ma cultivation. Sous la direction de Maître Li (le fondateur), j'ai surmonté ces barrières et j'ai continué à avancer en faisant de nombreux faux pas. J'aimerais vous faire part de quelques-unes de mes principales expériences de cultivation.

J'ai appris à vraiment cultiver

Un de nos pratiquants locaux a été emprisonné illégalement et a souffert de la persécution en prison. Il a commencé à présenter des symptômes de maladie grave. Plusieurs pratiquants et sa famille ont formé un groupe pour le sauver. Une fois, lorsque nous avons discuté de ce que nous devrions faire, j'ai déclaré que ce que j'avais à l'esprit était un plan puissant et j'étais convaincue que ma déclaration était solide et correcte. J'étais satisfaite de ce que j'avais dit. Cependant, un autre pratiquant m'a regardée et m'a dit : « Tu as la mentalité de devoir accomplir quelque chose. » Je lui ai répondu : « Si personne ne le fait, est-ce que cela peut se faire tout seul ? » Je n'étais pas d'accord avec ses commentaires. Ce pratiquant m'a regardée et n'a rien dit.

Un mois plus tard, après avoir lu le Fa ensemble, nous avons discuté de certaines questions qui devaient être résolues pour aider à sauver les gens. Les pratiquants ont exprimé leurs opinions. Après avoir fini de parler, le même pratiquant a dit à nouveau : « Tu as la mentalité de devoir accomplir quelque chose. » Plusieurs autres pratiquants étaient d'accord avec lui. J'ai réalisé que j'avais des problèmes auxquels je devais faire attention. J'ai demandé : « Qu'est-ce que la mentalité de besoin d'accomplir quelque chose ? » Personne n'a rien répondu.

Comme je ne comprenais pas vraiment son commentaire et que les autres pratiquants ne m'avaient pas donné d'indice, je me suis sentie perplexe. Sur le chemin du retour, je n'arrêtais pas de me demander quel était mon problème. Cependant, je n'arrivais pas à le comprendre. J'ai supplié le Maître dans mon esprit tout en marchant, « Maître, s'il vous plaît donnez-moi un indice. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'est la mentalité du besoin d'accomplir quelque chose. »

Une image m'est soudain apparue à l'esprit. Dans l'image que j'ai vue, j'étais occupée à faire des choses sans regarder à l'intérieur. J'ai tout à coup compris à ce moment-là. Depuis lors, lorsque je rencontre un problème, je peux regarder à l'intérieur pour en connaître la raison. Cet incident a marqué un tournant dans ma cultivation. J'ai appris à vraiment me cultiver à partir de ce moment-là !

Cultiver tout en apprenant à coordonner

Un pratiquant qui était coordinateur voulait mettre en place des groupes d'études du Fa dans sa région. Il m'a demandé de travailler avec lui. Ce travail semblait facile, mais était en fait assez difficile. Les différents pratiquants avaient des situations différentes et avaient des pensées différentes sur le groupe d'étude du Fa. Certains avaient peur ; d'autres avaient des désaccords entre eux ; d'autres encore n'étaient pas d'accord avec la création de groupes d'étude du Fa, et d'autres encore ne pouvaient pas venir en raison de leur situation familiale. Nous avons parlé à plusieurs pratiquants qui étaient activement impliqués dans un effort de clarification de la vérité et avons pris les premières dispositions pour inviter les pratiquants à se réunir afin de discuter de la création de groupes d'étude du Fa. Cependant, au moment convenu, seuls trois d'entre eux sont venus. J'ai eu l'impression qu'on me versait de l'eau froide dessus, de la tête aux pieds.

Nous avons appris par la suite que quelques pratiquants ne voulaient pas coopérer et n'avaient pas demandé aux autres pratiquants d'assister à la discussion, bien qu'ils aient accepté de le faire. Je me suis sentie irritée. Le coordinateur m'a rappelé de regarder à l'intérieur pour voir si nous avions des problèmes et si nous comptions sur les autres pratiquants pour faire les choses à notre place. La pensée droite du coordinateur m'a alertée à rejeter ma pensée incorrecte d'avoir une mauvaise opinion des autres pratiquants. J'ai également réalisé que cette idée erronée venait de ma jalousie.

Le coordinateur et moi avons maintenu notre pensée droite : « Nous devons bien marcher sur nos chemins. Le Maître veut l'élévation de tout notre groupe, et nous ne devons pas compter sur les autres pratiquants pour résoudre cela pour nous. » Nous avons décidé que nous devrions parler à chaque pratiquant de la région pour comprendre leurs pensées et leurs situations. Pour ceux qui n'étaient pas disposés à se regrouper, nous ne devions pas les traiter différemment.

Je suis allée chez une pratiquante âgée de 70 ans. Sa vie était difficile et elle était occupée à gérer une petite entreprise pour gagner sa vie. Elle n'avait pas d'environnement pour étudier le Fa à la maison. Elle m'a expliqué sa situation familiale ; elle m'a longuement parlé en détail de ses difficultés. En l'écoutant, je me suis impatientée et je me suis un peu énervée. Heureusement, j'ai pu me retenir et j'ai continué à écouter.

Après un moment, j'ai remarqué que j'étais énervée. J'en ai été alarmée et je me suis demandé : « Pourquoi suis-je contrariée ? Ne suis-je pas venue pour connaître sa situation ? Comment puis-je connaître sa situation si je n'écoute pas ? » J'ai corrigé mes pensées et j'ai calmé mon esprit. À ce moment-là, elle avait fini de parler. En fonction de sa situation, je l'ai placée dans un groupe d'étude du Fa à un horaire qui correspondait à son emploi du temps.

Il était tard quand je l'ai quittée. Pendant le trajet de retour en bus, je me suis rappelé les pensées que j'avais eues et ce que j'avais dit en lui rendant visite. J'ai cherché à l'intérieur : « Pourquoi étais-je contrariée ? » J'ai réalisé que j'avais la mentalité de devoir accomplir des choses et que j'étais impatiente. Derrière l'impatience se cachait l'égoïsme ; si quelque chose n'allait pas dans mon sens, je devenais malheureuse. J'étais égocentrique et non compatissante. J'ai émis la pensée droite pour me corriger. Il était très tard quand je suis rentrée à la maison, mais je me sentais accomplie.

Après plus de deux mois d'efforts, nous avons rendu visite à chaque pratiquant local et avons formé des groupes d'étude du Fa dans la région. Les pratiquants locaux se sont joints aux groupes pour étudier le Fa ensemble et pour s'améliorer comme un tout.

Un jour, je suis allée chez une pratiquante pour me joindre à son groupe d'étude du Fa. La pratiquante m'a dit qu'elle avait entendu que son domicile était surveillé et elle était inquiète. Chaque pratiquant du groupe a partagé ses compréhensions sur la situation. Nous avons été d'accord que la situation s'était produite parce que nous avions une mentalité de peur, et nous avons regardé à l'intérieur à ce propos. L'atmosphère sur le site de l'étude du Fa était paisible. Une autre pratiquante a suggéré que nous pourrions déplacer le groupe d'étude du Fa chez elle afin de réduire la pression sur la pratiquante dont nous utilisions à ce moment-là la maison. Tout en observant les changements dans ces pratiquants, j'ai remercié le Maître du fond du cœur. J'ai été heureuse de pouvoir participer à l'effort de mise en place de ces groupes d'étude du Fa.

Grâce à cette expérience, j'ai appris à coordonner. Dans le processus de coordination, si nous pouvons bien avancer sur le chemin et considérer les autres en premier, tolérer les désaccords des autres pratiquants, chercher la raison à l'intérieur, et maintenir la pensée droite face aux difficultés, le résultat sera bon. Le Maître nous guidera sur un chemin lumineux.

Éliminer un attachement fondamental

En juillet 2020, le Parti communiste chinois (PCC) pervers a lancé une nouvelle vague de persécution des pratiquants de Falun Gong. Les gens du bureau de la communauté ont appelé mon enfant parce qu'ils me cherchaient. Quand mon enfant me l'a dit, j'ai été tellement bouleversée que je n'ai même pas pu manger. Au fil des ans, j'ai travaillé dur pour me défaire de mes attachements. Il m'a été difficile d'éliminer rapidement certains attachements, alors j'y prêtais attention et je travaillais sans cesse à les éliminer. Quel attachement les forces anciennes utilisaient-elles pour me persécuter cette fois-ci?

Je me souviens quand la police m'a recherchée par l'intermédiaire de mon enfant la première fois. Mon enfant m'a dit : « Maman, va quelque part ! Ne les laisse pas t'attraper ! » Je me suis dit : « Où aller ? Si je n'élimine pas mon attachement, peu importe où j'irai, les forces anciennes me trouveront. Je dois cultiver mon esprit. » J'ai découvert que j'étais attachée au confort, et j'ai beaucoup éliminé cela. Quel était l'attachement cette fois-ci ?

J'ai partagé ma situation avec d'autres pratiquants lors de notre groupe d'étude du Fa. J'ai commencé à parler de l'utilisation perverse de la peste par le PCC pour persécuter les gens. Un pratiquant m'a fait remarquer que j'avais dérivé vers un autre sujet. J'ai arrêté de parler. Plus tard, après le groupe d'étude du Fa, j'ai rencontré une pratiquante et lui ai parlé de ce qui s'était passé lors de l'étude du Fa. Elle m'a dit que j'avais la mentalité de dégoût du PCC. J'y ai réfléchi et j'ai été d'accord pour dire qu'elle avait raison. Chaque fois que je parle du PCC, je veux l'insulter. J'ai continué à chercher à l'intérieur, « Quel attachement ai-je derrière cette mentalité ? » J'ai réalisé que les actions perverses du PCC interféraient avec ma vie. Je suis attachée à la vie confortable d'une personne ordinaire !

En regardant en arrière, j'ai vécu dans le malheur depuis mon enfance. Mon père me battait et me grondait souvent. Mon mariage a lui aussi échoué. Au fond de moi, je souhaitais une vie paisible et confortable. J'ai réalisé que c'était un attachement fondamental caché au fond de mon esprit. Au cours des deux dernières années, comme nous n'avons pas pu obtenir de cartes téléphoniques pour appeler les gens afin de leur clarifier la vérité sur le Falun Dafa et la persécution, je me suis détendue et j'ai mené une vie confortable. Je n'étais pas aussi diligente qu'avant.

Après avoir trouvé cet attachement fondamental, je me suis sentie très soulagée. En même temps, l'enseignement du Maître résonnait dans mon esprit :

« Je suis disciple de Li Hongzhi, je refuse tous les autres arrangements, je n’en reconnais aucun, alors elles n’osent plus agir, dans ce cas tout peut être résolu. Si vous pouvez vraiment arriver à le faire, mais non pas seulement prononcer avec les lèvres, que par vos actes vous réussissiez à le faire, Maître vous soutiendra certainement. » (Enseignement du Fa au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003)

J'étais déterminée à éliminer cet attachement et rejeter l'interférence ainsi que la persécution des forces anciennes.

En regardant mes vingt ans et plus de cultivation, j'ai vécu de nombreuses tribulations. J'en ai bien surmonté certaines et j'en ai surmonté d'autres avec beaucoup de difficultés. Les expériences ci-dessus sont parmi les plus critiques qui m'ont aidée à renforcer ma pensée droite et à me débarrasser de mes conceptions ordinaires.

Merci, Maître, pour votre salut. Merci, compagnons de cultivation, de me rappeler de regarder à l'intérieur pour rechercher la cause de toute tribulation.

Traduit de l'anglais