(Minghui.org) Le « centre d’éducation juridique de la province du Guangdong », anciennement connu sous le nom d' « École d’éducation juridique de la province du Guangdong », est une prison noire exploitée par le Bureau 610 de la province du Guangdong, un organisme extra-légal chargé de persécuter le Falun Gong.

Situé dans le district de Sanshui de la ville de Foshan, l’établissement est également connu sous le nom de centre de lavage de cerveau de Sanshui.

L'École d’éducation juridique de la province du Guangdong a été créée en mai 2001 dans le but de persécuter les pratiquants de Falun Gong travaillant dans les bureaux provinciaux et l’enseignement supérieur. Le comité du Parti communiste chinois de la province du Guangdong, l’Administration pour l’industrie et le commerce de la province du Guangdong, l’Université de technologie de Chine méridionale, l’université de Jinan et d'autres unités de travail ont envoyé des pratiquants qu’ils employaient à l’École d’éducation juridique de la province du Guangdong pour y être persécutés.

L'École d'éducation juridique de la province du Guangdong s'est agrandie en avril 2003 et est devenue le centre d'éducation juridique de la province du Guangdong, affilié à l'Administration provinciale de la rééducation par le travail. Le système des camps de travail a été abandonné en 2013 et le centre d'éducation juridique de la province de Guangdong fonctionne depuis lors directement sous l'égide du Bureau de la justice de la province du Guangdong et est affilié au Centre d'administration des drogues de la province de Guangdong. Tous les employés du centre étaient des agents de police du Bureau de la justice de Guangzhou et le directeur de l'établissement a été nommé par le Bureau de la justice.

Le centre a été construit sur un lac artificiel et on ne peut y accéder que par un pont.


Vue du centre de lavage de cerveau de Sanshui

























Vue rapprochée du centre de lavage de cerveau de Sanshui

Opération de type mafieux

Les pratiquants sont généralement arrêtés par les services de sécurité de leur lieu de travail et leurs collègues sont chargés de les surveiller. Les pratiquants qui, dans le passé, sont allés à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong, qui ont déjà été détenus, ou qui sont considérés comme déterminés dans la pratique sont envoyés au centre de lavage de cerveau de Sanshui pour y être persécutés. La durée de détention la plus courte est de trois mois.

Au fur et à mesure que le centre s'est développé, des assistants ont été engagés pour surveiller les pratiquants. Si les autorités ne sont pas en mesure d'engager des poursuites contre les pratiquants faute de preuves ou si les pratiquants ont refusé d'être transformés après la fin de leur détention ou de leur peine de prison, les pratiquants continueront à être envoyés au centre pour y être persécutés davantage.

Selon les statistiques, au moins 1240 pratiquants avaient été persécutés dans le centre de lavage de cerveau de Sanshui en août 2012. Le nombre de pratiquants qui ont été emmenés au centre a augmenté après l'arrêt du système des camps de travail en 2013. On estime que plus de 3000 pratiquants ont été persécutés dans le centre au cours des vingt dernières années.

Aucune procédure légale ou preuve n’est requise pour envoyer les pratiquants au centre de lavage de cerveau, et les conditions de détention ne sont pas claires.

Lavage de cerveau violent

Voici le processus de lavage de cerveau :

Étape d’ « éducation corrective »

Le centre crée d’abord un profil pour chaque pratiquant. Le profil est une analyse détaillée de la raison pour laquelle le pratiquant pratique le Falun Gong ainsi que son type de personnalité. Il détaille également l’historique de persécution du pratiquant. Ceux qui restent fermes dans leur pratique et ceux qui, après la fin de leur peine d’emprisonnement refusent d’être « transformés » après la fin de leur peine, sont répertoriés comme « difficiles à transformer » et spécifiquement ciblés.

Les assistants chargés de surveiller les pratiquants 24 heures sur 24 utilisent une combinaison de tromperie et de violence pour tenter de forcer ces derniers à renoncer à leur croyance. Chaque pratiquant est maintenu en isolement avec deux assistants chargés de le surveiller. Il n'y a pas d'intimité car chaque pièce est équipée de caméras de surveillance. Les pratiquants ne peuvent pas quitter leurs chambres. La nourriture est apportée par l'assistant.

La durée du stage d'éducation corrective est variable. Elle se termine après que les pratiquants ont écrit leur expérience d'apprentissage et les « cinq déclarations », à savoir une déclaration de garantie promettant d'arrêter de pratiquer le Falun Gong, une déclaration de repentir pour montrer qu’ils regrettent d'avoir pratiqué le Falun Gong, une déclaration de dénonciation pour rompre les liens avec le Falun Gong, une déclaration de condamnation pour critiquer le Falun Gong, et une déclaration de confession.

Étape de « renforcement »

Une fois que le pratiquant a écrit les « cinq Déclarations », les assistants soumettent une demande de transfert du pratiquant pour « l’étape de renforcement ». Ce dernier entre dans l’étape de renforcement après que l’équipe corrective et les autorités du centre de lavage de cerveau ont donné leur approbation.

À ce stade, le pratiquant bénéficie d'une certaine liberté et est autorisé à participer à des activités culturelles et sportives, mais doit encore subir le lavage de cerveau. Le pratiquant est obligé de fournir des critiques approfondies du Falun Gong, de passer des tests, d’écrire une expérience hebdomadaire sur ce qu’il ou elle a étudié et sur le processus de « transformation ». Le pratiquant est également forcé de trahir les pratiquants dont il ou elle est proche. Les autorités utilisent ensuite ces informations pour persécuter davantage de pratiquants.

Cette étape se termine lorsque le centre de lavage de cerveau estime que le pratiquant est qualifié pour passer à l’étape suivante.

Étape d' « évaluation »

L’équipe doit demander à ce que le pratiquant accède à « l’étape de l’évaluation ».

À ce stade, le service de l’Éducation soumet une demande de « certification » au directeur pour approbation. Le centre de lavage de cerveau informe ensuite le Bureau 610 local de l'endroit où vit le pratiquant pour qu'il aille chercher celui-ci, qui sera autorisé à partir après avoir passé le contrôle de certification.

Tactiques brutales

Lorsque les pratiquants arrivent pour la première fois dans le centre de lavage de cerveau, les policiers semblent gentils et compréhensifs lorsqu’ils discutent avec eux. Le but est d’engourdir l’esprit des pratiquants et de les empêcher de résister. Un membre du personnel interagit alors avec eux tandis qu’un assistant diffuse des vidéos calomniant le Falun Gong.

Les autorités montrent alors leurs vrais visages et commencent à utiliser la violence sur les pratiquants, dès qu’ils résistent au lavage de cerveau.

Traitement brutal

Le 16 janvier 2017, M. Wu Chaoqi, de la ville de Maoming, a été arrêté par des agents du poste de police de Tianyuan pour avoir apposé des autocollants d’information sur la persécution du Falun Gong. Il a été détenu dans le centre de détention du district de Tianhe durant un mois avant d’être conduit directement dans le centre de lavage de cerveau de Sanshui. Il a été détenu dans la salle B104 où deux assistants l’ont surveillé 24 heures sur 24.

Un assistant a fait passer une vidéo qui diffamait le fondateur du Falun Gong et en a augmenté le volume. Lorsque M. Wu a refusé de regarder, les deux assistants l'ont traîné jusqu'à la chaise et l'ont forcé à s'asseoir. Une fois, ils l'ont traîné hors du lit alors qu'il essayait de méditer.

Reconstitution de torture : Forcée de regarder des vidéos calomniant le Falun Gong

Le 13 avril 2018, Mme Cao Liping, de la ville de Lechang, a été arrêtée pour avoir demandé la libération de son époux, M. Liang Jianjun, arrêté pour sa pratique du Falun Gong. Après avoir été emmenée au centre de lavage de cerveau de Sanshui, les autorités lui ont dit que personne dans le centre de lavage de cerveau n'avait échappé à la « transformation » et qu'une fois, une personne avait été « transformée » après avoir été détenue un an et demi dans le centre. Ils ont menacé, si elle refusait d’être « transformée » d’ici juin, de l’envoyer dans le centre de détention, en prison, devant les tribunaux ou dans un hôpital psychiatrique.

La police injuriait et bousculait souvent M me Cao, la rendant nerveuse. À son retour chez elle, Mme Cao se trouvait dans un piètre état mental et physique. Sa mémoire déclinait et il lui fallait beaucoup de temps pour se souvenir de certains événements passés.

Gavage

Dès qu’il entame une grève de la faim, le pratiquant est gavé. Une extrémité du tube d’alimentation est volontairement épointée afin de piquer la gorge ou l’estomac. Parfois, un morceau de chair est retiré par le nez via le tube d’alimentation.

En février 2004, M me Zou Xuemei, de la ville de Zhanjiang, a été arrêtée et emmenée au centre de lavage de cerveau de Qizhong. Lorsqu'elle a résisté à la persécution, elle a été transférée au centre de lavage de cerveau de Sanshui. Lorsque Mme Zou a entamé une grève de la faim, un tube d’alimentation pointu a été inséré dans son nez, et elle a commencé à saigner. Lorsque le tube a été inséré dans son estomac, Mme Zou a hurlé de douleur. Le directeur adjoint a menacé de la gaver chaque jour. Si elle refusait de manger ou d’être « transformée », ils ont dit qu'ils la gaveraient deux ou trois fois par jour.

Le 18 février 2011, M. Luo Dongshen de la ville de Meizhou a été transféré du centre de détention de Meizhou au centre de lavage de cerveau de Sanshui. Au cours des cinq mois suivants, il a entamé trois grèves de la faim, pour un total de soixante-dix jours afin de protester contre la torture. Les gardes le gavaient tous les trois à quatre jours. Ils ont utilisé le gavage comme moyen de le torturer, tirant brutalement le tube de haut en bas par le nez, provoquant des saignements. Il vomissait à chaque fois. Il n’avait alors que 40 ans et a perdu beaucoup de poids.

Reconstitution de torture : Gavage

Toucher de la mort

Connue pour être une technique d’arts martiaux, le « toucher de la mort » affecte les points de pression du corps et peut handicaper une personne ou même causer sa mort. Le centre de lavage de cerveau utilise le toucher de la mort pour torturer les pratiquants déterminés dans leur pratique.

En septembre 2003, M me Yang Zai, de la ville de Zhanjian, a été arrêtée et emmenée au centre de lavage de cerveau de Suixi. Ayant refusé d’abandonner sa croyance, elle a été transférée, fin 2003, dans le centre de lavage de cerveau de Sanshui et détenue durant trois mois.

M me Yang se souvient qu'elle était souvent battue par trois assistants. Pendant qu'ils la battaient, les assistants appuyaient également sur les points de pression sur sa tête, son cœur et ses mains, lui faisant perdre conscience. Elle se sentait également étourdie. À ce moment-là, ses mains, ses pieds, sa tête et de nombreuses parties de son corps présentaient des marques noires et son corps était enflé. Son visage est devenu noir jaunâtre. Elle n'avait plus d'appétit non plus.

Poison

Les autorités empoisonnent les repas des pratiquants ou leur injectent des drogues inconnues pour tenter de les amener à « se transformer » alors qu’ils délirent. Certains pratiquants meurent après leur libération suite à un empoisonnement chronique.

La police a mélangé des drogues toxiques dans les repas de M me Liang Xiaoxia de la ville de Maoming alors qu’elle se trouvait dans le centre de lavage de cerveau de Sanshui. A l’époque, elle ne le savait pas. À son retour chez elle, elle souffrait de troubles mentaux et de confusion. Elle a détruit tous les appareils ménagers, les casseroles, le poêle à gaz, les cuiseurs à riz et les ventilateurs électriques chez elle et jetait la nourriture. Finalement, sa famille a emprunté de l’argent pour la faire soigner.

M me Zheng Shaoqing, institutrice de la ville de Jieyang, a été arrêtée et emmenée au centre de lavage de cerveau de Sanshui en mars 2003. Afin de protester contre la torture, Mme Zheng a entamé une grève de la faim. Les autorités l’ont gavée, obligée à regarder des vidéos de propagande toute la journée, privée de sommeil et ont incorporé des drogues inconnues à sa nourriture. Elle a commencé à développer des douleurs insupportables à l’estomac et suait abondamment. Elle a été libérée six mois plus tard.

Le 28 mai 2007, les agents du Bureau 610 du canton de Mei et les policiers ont pénétré par effraction au domicile de M me Liu Dong'e de la ville de Meizhou et l'ont arrêtée. Ils ont maintenu Mme Liu au sol, l'ont menottée et l'ont emmenée au centre de lavage de cerveau de Sanshui.

Dans le centre, M me Liu a entamé une grève de la faim et a été gavée alors qu’elle était plaquée au sol par près de dix agents. Un instructeur a frappé Mme Liu à la tête, au visage et au corps à plusieurs reprises avec le talon d’une chaussure. Plus tard, Mme Liu a été emmenée dans un hôpital psychiatrique où on lui a injecté des drogues inconnues. Sa tête a gonflé, son corps est devenu noir, et elle ne pouvait plus voir. Les autorités l’ont relâchée trois mois plus tard, après qu’elle a été torturée jusqu'au seuil de la mort.

Décès et blessures graves

Le 9 novembre 2011, Mme Wu Baimei, une entrepreneure de 48 ans de la ville de Foshan qui possédait plusieurs entreprises, a été admise au centre de lavage de cerveau de Sanshui. Son époux a demandé sa libération, mais on lui a répondu qu’elle entretenait des liens avec des pratiquants de plusieurs provinces. Par conséquent, son cas se trouvait directement sous la juridiction du gouvernement central, et les autorités locales ne pouvaient prendre la décision de la libérer.

Elle a été libérée le 27 mars 2012 et est décédée mystérieusement deux jours plus tard. Ses lèvres et ses ongles étaient violets. Son abdomen était extrêmement enflé.

Lors de sa libération, elle avait l’air pâle. Le lendemain, elle avait mal à la poitrine, mais ne l'a pas pris au sérieux. Le 29 mars, elle s'est rendue au supermarché avec son époux. Tout d’un coup, elle a senti que ses jambes étaient faibles et qu'elle ne pouvait pas les soulever. Elle a dit à son mari : « Je n’y arriverai pas. » Puis elle s’est évanouie. Celui-ci l’a emmenée immédiatement à l’hôpital, mais elle n’a jamais repris conscience.

M me Wu est décédée un peu après 21 heures cette même nuit. La mère de Mme Wu avait 80 ans et était en bonne santé. Ce fut un coup terrible de voir sa fille décéder avant elle, et elle était accablée de chagrin.

M me Wu Yuyun, âgée de 60 ans, était une enseignante à la retraite de la Première école secondaire de la ville de Jiangmen, dans la province du Guangdong. Le 14 août 2003, elle a été arrêtée et emmenée au centre de lavage de cerveau de Sanshui. Lorsque toutes les tactiques de lavage de cerveau n'ont pas réussi à la « transformer », les autorités ont ajouté du poison à ses repas. Lorsqu'elle est tombée malade à cause de ce poison, la police n'a pas pris de dispositions pour qu'elle reçoive des soins médicaux. À la place, ils ont fait venir d'autres pratiquants dans la chambre de Mme Wu afin qu'ils puissent assister à ses souffrances. Par la suite, elle est tombée gravement malade et a été renvoyée chez elle. Elle est décédée en septembre 2004.

En août 2002, M me Yang Xueqin, une fonctionnaire à la retraite de 65 ans du Département des transports de la province du Guangdong, a été placée en détention sur son lieu de travail. Elle était souvent entourée d’une douzaine d’agents qui essayaient de la soumettre au lavage de cerveau. Elle a également été privée de sommeil et punie en étant forcée à rester debout. Elle est décédée en septembre ou octobre de la même année.

Après le décès de M me Yang, un correspondant Minghui a contacté les autorités du Département des transports et du Bureau 610. Les autorités du Département des transports ont déclaré que Mme Yang était morte d’une hémorragie cérébrale alors que le Bureau 610 a déclaré que le décès de Mme Yang était dû à une grève de la faim alors qu’elle assistait à un cours de droit. L’agent n’a pas expliqué la raison pour laquelle Mme Yang avait entamé une grève de la faim ni pourquoi elle n’avait pas été traitée à temps.

M me Wen Fenhua du district de Jiexi, a été arrêtée le 24 juin 2004 et emmenée au centre de lavage de cerveau de Sanshui. Elle venait d’accoucher et avait besoin d’allaiter son bébé. Après que son mari et sa belle-mère ont déposé des demandes répétées en son nom [les lois chinoises stipulent qu’il est illégal de détenir des mères allaitantes], elle a été libérée le lendemain.

Le 30 mai 2005, M me Wen a été arrêtée par Chen Jihua, vice-secrétaire du Comité politique de Jiexi, Lin Shaoxin, chef de la première branche du Département de police, Guo Lewei, l’agent du Bureau du gouvernement de Mianhu, et une douzaine d’autres policiers. La raison invoquée était que l’enfant de Mme Wen avait déjà un an. Elle a de nouveau été emmenée dans le centre de lavage de cerveau de Sanshui.

Le 17 juin, vers 22 h, le chef Huang du Bureau de la sécurité publique s’est rendu au domicile de M me Wen et a ordonné à son mari d’ouvrir la porte, affirmant que son épouse revenait. Son mari a ouvert la porte mais ne l’a pas vue. Huang a répliqué que Mme Wen était dans une camionnette. Son mari est allé à la camionnette et a vu une femme aider Mme Wen à s’asseoir. Celle-ci était appuyée contre le côté du véhicule, incapable de bouger. Son mari l'a appelé par son nom à plusieurs reprises et elle n'a pu répondre qu’une seule fois, faiblement. Il a fallu son mari, deux autres hommes et une autre femme pour la transporter dans la maison. 

Son mari a demandé ce qui n’allait pas et Huang a répondu que c’était parce qu’elle avait entamé une grève de la faim. M me Wen a lutté pour réussir à dire : «J’ai mangé.» Ils l'ont relâchée, mais elle était trop faible pour se soutenir.

Les deux jours qui ont suivi, M me Wen avait besoin d’aide pour manger et aller aux toilettes. Elle avait besoin d’aide pour se retourner, et ses yeux étaient constamment clos. Quand on l'appelait par son nom, elle ne pouvait répondre qu’avec un faible marmonnement. De plus, ses jambes avaient de nombreuses ecchymoses, et certaines blessures suintaient encore. Ses poignets et le dos de ses mains étaient couverts de marques d’aiguilles et de cicatrices bleu foncé. Il est très probable qu’on lui ait injecté des médicaments inconnus.

M me Wen a quatre enfants (le plus jeune est âgé de seulement un an) et un parent de plus de 70 ans, dont elle n’est plus en mesure de s’occuper.

Les ecchymoses sur le corps de M me Wen Fenhua lorsqu'elle a été libérée

M me Chen Shaoqing , enseignante à l’école primaire, a été arrêtée le 9 mars 2007 et enfermée en isolement dans une «École d'affaires juridiques» (centre de lavage de cerveau) de la ville de Zhanjiang. Après avoir été torturée, Mme Chen était incapable de marcher, mais elle a refusé de renoncer à sa croyance. Le 22 avril, elle a été transférée dans le centre de lavage de cerveau de Sanshui. Les gardes voyaient son état empirer chaque jour et l’ont emmenée à l’hôpital. On lui a diagnostiqué un cancer du foie. Le centre ne voulait pas être tenu responsable de sa mauvaise santé et l’a libérée le 30 avril 2007. 

Personnel impliqué

Le centre de lavage de cerveau de Sanshui compte plus de 100 employés, dont des assistants et du personnel de sécurité. Environ 60 à 70 d'entre eux sont des agents de police du Bureau de la justice. 

L'équipe de direction comprend le commissaire politique, le directeur et les directeurs adjoints, le chef de section et le chef adjoint du Département de l'éducation, le chef du centre de conseil, etc. Ils travaillent généralement au centre de lavage de cerveau pendant une longue période jusqu'à leur retraite. Il y a des transferts mineurs qui ont eu lieu au sein du Centre d'administration des drogues.

En 2016, Wang Tianling, ancien commissaire politique, a été nommé commissaire politique de l'Institut de gestion de réinsertion des toxicomanes de Sanshui par le Bureau de la justice de la province du Guangdong. Chen Aizhong, ancien directeur du centre de lavage de cerveau, a ensuite été transféré dans le Centre de réhabilitation obligatoire des toxicomanes n o 1 de Guangdong (on ne sait pas exactement quand, mais Chen en était encore le directeur en 2012). Mme Wu Baimei a été persécutée à mort en mars 2012 alors que Chen était encore en fonction.

Dans ses temps libres durant les vacances, Gu Yinggui, ancien directeur adjoint, a fourni plus de 300 rapports calomniant Falun Gong dans 100 écoles de la province. Il a pris sa retraite en 2017. Par la suite, il a été embauché comme conseiller juridique et général de 63 écoles de la province.

Li Meiying, ancienne directrice adjointe, a été transférée au Centre de réhabilitation des femmes de la province de Guangdong, en tant que secrétaire du comité de discipline. L'ancien chef de la section éducation Liu Guohui et l’agent de police Lu Jinhu ont été transférés au Centre de réhabilitation des toxicomanes de la province de Guangdong n o 4.

Tang Guangli, commissaire politique, était à l'origine directrice adjointe du camp de travail forcé pour femmes de la province du Guangdong et commissaire politique de l'Institut de gestion de la réhabilitation des toxicomanes de Sanshui. Elle a été nommée commissaire politique du centre de lavage de cerveau de Sanshui en 2016 par le Bureau de la justice de la province du Guangdong.

Chen Ruixiong, le policier responsable de la deuxième équipe, était un ancien garde du camp de travaux forcés de Sanshui. Il a été directement impliqué dans la persécution à mort du pratiquant M. Wang Shubin lorsque ce dernier a été détenu au camp de travaux forcés de Sanshui. M. Wang est décédé en 2005 à l'âge de 28 ans. Après son transfert au centre de lavage de cerveau de Sanshui, il a occupé les postes de capitaine de la deuxième équipe et de chef de section.

Liao Yuping, ancien directeur, était auparavant le chef du Département politique du camp de travaux forcés pour femmes de la province du Guangdong. Liao faisait souvent passer des vidéos montrant des policiers arrêtant violemment des pratiquantes et disait aux pratiquantes qu'elles se « transformeraient » après les avoir vues.

Zheng Weike est capitaine de la deuxième équipe. En apparence, il se mêle aux pratiquants mais il est chargé de dire aux assistants de les « transformer ». Liang Gang, Liu Yu et son épouse, ont travaillé durant une longue période dans le centre de lavage de cerveau en tant qu'assistants.

Ke Junfei, capitaine adjoint de la deuxième équipe, utilise le canular des auto-immolations de la place Tiananmen pour calomnier le Falun Gong.

Le 22 juin 2016, Xue Wenqi, Xing Hui et Liang Chunqiong ont suivi un cours de formation de trois jours organisé conjointement par l’École du parti de Huizhou et la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Huidong. En tant que principaux conférenciers, ils ont diffamé le Falun Gong, lors de la session de formation.

Le 21 juin 2018, lors d’un événement scolaire organisé par l’Institut de technologie de Guangzhou et la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Sanshui, Zhang Minqing de la première équipe a utilisé le canular des auto-immolations de la place Tiananmen pour calomnier le Falun Gong.

Le 1 er novembre 2018, une séance de lavage de cerveau s'est déroulée dans une école de la ville de Dongguan. Xiao Yongqiang, le directeur adjoint, Zheng Kewei, le capitaine de la première équipe, Li Bujun, le chef de section de la deuxième équipe et Huang Xuelian, le directeur adjoint du centre de discipline ont dirigé l’événement, auquel ont participé plus de 3700 enseignants et étudiants.

Peng Fuming, un policier, est actuellement le capitaine de la première équipe et le directeur de l'Association des écrivains du district de Sanshui. Peng a souvent réalisé de courtes vidéos qui diffamaient le Falun Gong pour les jardins d'enfants et les élèves du primaire.

Zhou Chonggao est un policier qui appelle les pratiquants ses « frères ». Il utilise l’hypocrisie pour tenter de les « transformer ».

Personnes impliquées dans la persécution au centre d'éducation juridique de la province du Guangdong :

Tang Guangli (唐广莉), commissaire politique : +86-13928596823
Liao Yuping (廖毓平), directeur adjoint : +86-13809256097
Wang Tianling (王天灵), ancien commissaire politique : +86-13809252391
Gu Yinggui (古英桂), ancien directeur adjoint : +86-13925407218, +86-13925402286, +86-13902857854


(Les coordonnées d’un plus grand nombre de participants à la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

Voir aussi :

Tactiques de lavage de cerveau utilisées au centre d’éducation légale de Guangzhou

Le bureau judiciaire de Guangzhou mène la persécution des pratiquants de Falun Gong de la région

Dans une prison noire portant le nom de Centre d'éducation juridique de Guangzhou : Les pratiquants de Falun Gong sont visés pour leur croyance

(D'autres articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)

Traduit de l'anglais