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Le Maître veille sur moi quand je souffre

18 mars 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Sichuan, Chine

(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa le 21 novembre 1997 après qu'un membre de ma famille m'a présenté Dafa‒ je me suis sentie chanceuse d’obtenir le Fa.

Protégée par le Maître

Ma ville natale était très pauvre à cause d’un manque d’eau et de mauvais transports. Avec trois acres et demi de terre par habitant, la vie était très élémentaire. Nous étions tellement pauvres que nous n’avions pas les moyens de consulter des médecins ou d’acheter des médicaments. Je suis née dans une famille sans chaleur parentale. Même enfant, chaque fois que je gagnais de l’argent, je la remettais à mes parents. Je devais porter les vieux vêtements de ma grande sœur. Mes parents préféraient leurs fils à leurs filles, et il y a sept enfants dans ma famille. Mes quatre sœurs n’ont pas pu continuer leur éducation après avoir appris à lire. Ce n’est qu’après avoir grandi que j’ai appris comment faire de la monnaie et des calculs simples.

Étant donné que nous étions tellement pauvres, nous souffrions de malnutrition. J’étais faible et incapable de résister aux maladies. Plus tard, ma fille est devenue aussi malade que moi. J’avais deux enfants, mais aucun salaire et je dépendais de mon mari qui soutenait une famille sans maison, terre ou argent. Nous étions appauvris. Nous les adultes, n’osions pas aller consulter un médecin, même si nous étions malades, nous ne nous occupions que des enfants. Nous avions souvent des dettes. Personne de notre entourage n’avait de sympathie pour nous. Avec le temps, je suis devenue une personne qui ne croit en rien.

J’ai appris et j’ai pratiqué les cinq exercices de Maître Li (le fondateur de Dafa) avec une dizaine d’autres personnes le 21 novembre 1997. J’ai aussi obtenu le livre : « Enseignement du Fa aux Conférences de Fa aux États-Unis » par le Maître. Une fois que les nouvelles se sont répandues, davantage de gens sont venus. Éventuellement, nous étions plus de 20 personnes à étudier le Fa et à pratiquer Dafa ensemble.

Le Maître a enlevé quelques maladies de mon corps et d’autres élèves ont dit qu’ils se sentaient mieux. Tout le monde était heureux. Nous avons tous senti que le Falun Dafa était incroyable, et qu’être une bonne personne était particulièrement bon. Nous savions que nous devions être diligents dans la pratique. Je suis devenue une personne sans maladies avec un corps léger. Je fredonnais une chanson en rentrant et en sortant, je riais quand j’étais avec des gens. Je n’avais jamais été aussi heureuse.

Dans les quatre ou cinq mois qui ont suivi le début des exercices, le Maître a fait voir des choses miraculeuses à ma famille, ce qui m’a beaucoup encouragée : mon mari a guéri de ses maux de tête récurrents, et ma fille voit rarement un médecin. Un soir, en rentrant chez moi après avoir fait les exercices, j’ai constaté que mon fils avait une forte fièvre. J’ai demandé à son père : « Pourquoi ne t’occupes-tu pas de notre fils ? » Il m’a demandé en retour : « Pourquoi ne t’en occupes-tu pas ? » Il s’est avéré que mon mari était en colère contre moi. Je me suis endormie à côté de mon fils. Quand je me suis réveillée, mon fils n’avait plus de fièvre et allait bien.

Je n’avais pas réalisé que c’était le Maître qui avait éliminé le karma pour mon fils. Une autre fois, mon mari est tombé deux fois dans des rivières avec son vélo, mais rien ne lui est arrivé. En moto, il est tombé quatre fois dans des fossés sans se blesser, et sa moto n’était pas non plus endommagée. Les autres ont dit qu’il avait beaucoup de chance et je lui ai dit  : « Tu es protégé par les dieux ».

Les années 1998 et 1999, avant que la persécution ne commence le 20 juillet, ont été les meilleures et j'ai vécu les plus heureux jours de ma vie : chaque jour, j’étudiais le Fa, faisais les exercices et suivais le principe de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je pensais tout d’abord aux autres. Je ne me battais pas et n’argumentais pas. C’est une chose très réjouissante pour moi d’être tolérante et altruiste.

Une fois, je suis allée acheter de la farine de maïs. En arrivant chez moi, j’ai découvert que le commerçant m’avait remis 40 yuans de trop en monnaie et je les ai immédiatement rendus. En même temps, je me suis encouragée à prendre le chemin de la cultivation et devenir une meilleure personne.

Éveiller la conscience des gens

L’ancien dirigeant Jiang Zemin et le Parti communiste chinois (PCC) ont réprimé et persécuté Dafa à partir du 20 juillet 1999. La situation dans notre région était également très grave. Les sites de pratiques et d’étude de Fa ont été annulés et les livres de nombreux élèves ont été confisquées. Certains pratiquants ont été arrêtés, leur maison saccagée, et ils ont été placés en détention. Certains sont décédés après avoir été persécutés chez eux.

Les gens ordinaires ne connaissent pas les crimes commis par le Parti, sans parler du fait que le Parti malveillant utilise des mensonges pour tromper les gens et les amener à détester Dafa. Ils forcent même les gens de ce monde à participer à la persécution de Dafa et des pratiquants de Dafa. En faisant cela, le Parti tente non seulement d’éliminer les bouddhas, mais aussi d’impliquer des gens ordinaires. Les gens sont empoisonnés par les mensonges. J’ai le devoir d’éveiller la conscience des gens en clarifiant les faits à propos de Dafa.

Deux pratiquants et moi avons distribué des documents de clarification de la vérité pour la première fois. En apprenant la vérité, certaines personnes qui sympathisaient avec le fait que Dafa ait été piégé nous ont dit : « Le Parti communiste est cruel et impitoyable. Vous devriez faire attention à votre sécurité. » Nous avons progressé dans notre cultivation après avoir exprimé notre gratitude envers ces bonnes personnes.

Après avoir remis un document de clarification des faits à un capitaine de police, il a appelé une voiture au poste pour venir nous arrêter. Le Maître nous a donné un indice en utilisant les paroles d’un vieil homme : « Il semble que vous ne pouvez pas retourner maintenant, s’il vous plaît, venez chez moi. » Nous l’avons remercié et lui avons dit : « Nous pouvons retourner, nous n’allons pas vous déranger. » Nous nous sommes rappelé les uns aux autres : « S’il y a une voiture plus loin dans la rue, nous ne devons pas nous approcher. » Peu après, nous avons vu une voiture devant nous et nous nous sommes rapidement cachés dans une forêt de mûriers. Deux personnes sont sorties de la voiture et ont dit au conducteur : « Ces deux personnes ne peuvent pas se sauver, elles sont à vélo. » Nous étions surpris, car ils parlaient de nous. Nous avons vu que l’homme portait un habit de police. Nous avons caché les documents restants et nous sommes cachés dans la forêt. La lumière vive de la lune était couverte par les nuages. Pendant près d’une demi-heure, ils ne pouvaient voir personne. Puis ils ont dit : « La prochaine fois, nous ne partirons pas dès que nous recevons un appel. » Ils sont partis et nous sommes retournés à la maison.

Le Maître a aussi fait des arrangements pour qu’une compagne de cultivation coopère avec nous. Ensemble, nous avons distribué des documents d’information sur Dafa. Peu importe la distance parcourue en marchant, nous n’étions pas fatiguées. Un soir, sur le chemin du retour, une compagne de cultivation a soudainement dit : « Une voiture arrive du sommet de la montagne. » J’ai répondu : « Tu es très drôle. Il n’y a pas de route sur la montagne. D’où la voiture peut-elle venir ? » En effet, la lumière venait du sommet de la montagne, et nous trois revenions à la maison dans la lumière. Quand nous sommes arrivées à la maison, la lumière a disparu. Nous avons tous réalisé que c'était le Maître qui nous montrait le chemin : « Maître, nous avons fait une chose si insignifiante, et vous nous avez si bien traitées. »

Nous avons toutes les trois continué à distribuer des documents de Dafa, des DVDs et nous avons affiché des documents de Dafa aux murs. Cette fois, nous avons été signalées et mes deux compagnes de cultivation ont été arrêtées. Je ne savais pas comment faire face à ce genre de situation avec la pensée droite, et je n’ai pas non plus demandé de l’aide au Maître. J’avais si peur que je me suis cachée derrière une maison, mais soudainement trois chiens sont venus et m’ont mordue. À cet instant, une pensée m’est venue : « Maître, je n’ai jamais vu une telle scène. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Maître, que dois-je faire ? » J’ai ensuite appelé et informé les familles des deux pratiquantes à propos de l’arrestation. À 23 h, elles ont été libérées.

Étant donné que mes deux compagnes de cultivation avaient l’attachement à la peur, je suis sortie distribuer des documents seule, vendant des concombres en campagne comme couverture, mais on m’a quand même signalée. Cette fois, c’est le secrétaire du Parti du village qui m’a signalée aux forces armées du bourg. Deux personnes sont venues à motocyclette pour m’attraper. Ce jour-là, j’ai vendu les concombres très rapidement et suis partie chez moi. Les deux personnes sont allées au kiosque où je vendais des concombres pour me trouver. Je suis passée à côté d’eux. Le capitaine est venu chez moi pour me voir, et il a rappelé en disant : « Elle ne vend pas de concombres, elle est chez elle. » Le Maître me protège et j’ai confiance de faire ce que je dois faire.

Après être déménagée en 2013, le Maître a fait en sorte qu’une autre pratiquante m’aide. Nous coopérons bien. Nous étudions le Fa ensemble. Une personne clarifie les faits aux gens, alors que l’autre émet la pensée droite. Une distribue des documents de clarification de la vérité aux gens, l’autre persuade les gens de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Nous remercions le Maître pour cet arrangement, afin que nous puissions travailler ensemble.

Il y a beaucoup de personnes prédestinées qui attendent que nous leur parlions de Dafa. Nous devons bien nous cultiver.

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Traduit de l’anglais