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Nouvelle tardive : un homme du Hebei succombe à deux décennies de harcèlement et meurt à 63 ans

22 mars 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Après deux décennies de harcèlement et de vie sous pression en raison de la persécution de sa croyance dans le Falun Gong, un habitant de la ville de Baoding, dans la province du Hebei, est décédé le 20 février 2019 à l’âge de 63 ans.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle qui a été visée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Pratiquer le Falun Gong

M. Wang Bingyi, propriétaire d’un petit commerce, a commencé à pratiquer le Falun Gong en août 1997. Il allait chaque jour au parc local à 5 heures du matin pour faire une heure des exercices de Falun Gong, et beaucoup de ses maux ont rapidement disparu. Il a également arrêté de fumer, de boire et de jouer.

Les enseignements spirituels du Falun Gong l’ont aussi transformé en une meilleure personne. Un jour de 1998, il a trouvé dans la rue un téléphone portable haut de gamme. Il l’a exposé sur son stand de vente et a attendu que le propriétaire vienne. Lorsque le propriétaire a offert de lui donner 500 yuans en récompense, il a refusé poliment.

Une autre fois, il a trouvé un porte-documents qui contenait un permis de conduire, 600 yuans en espèce, un chèque de 200 000 yuans et deux scellés d’usine chimique. Il a également attendu que le propriétaire vienne et le lui a rendu. Lorsque le propriétaire a voulu lui donner 600 yuans en guise de remerciement, M. Wang a dit que le propriétaire devrait remercier le Falun Gong, parce qu’il n’aurait pas rendu le porte-documents s’il n’avait pas appris la pratique.

Impressionnées par les changements survenus chez lui, une trentaine de personnes de sa ville ont également commencé à pratiquer le Falun Gong.

Visé pour avoir défendu sa croyance

Après que le régime communiste a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999, M. Wang a été considéré par les autorités comme un élément clé. Les responsables de la commune l’ont harcelé chez lui tous les jours, lui ont ordonné de rendre ses livres de Falun Gong et d’écrire des déclarations de renoncement au Falun Gong. Les responsables surveillaient également secrètement sa vie au quotidien, craignant qu’il n’aille à Pékin faire appel pour le Falun Gong.

Un groupe de policiers dirigés par Zhao Hongxiang et Liu Guishuan sont entrés par effraction dans le logement de M. Wang le 13 janvier 2008, vers 22 heures. Sans montrer leur pièce d’identité ni de mandat de perquisition, ils ont fouillé sa chambre, sa salle de bains, sa cuisine et son balcon, ainsi que sa couette, son oreiller et sous son lit.

Un policier tenait M. Wang et ne lui permettait pas de bouger. Il l’insultait et lui reprochait d’essayer de « renverser le Parti ». Après deux heures, des dizaines de livres de Falun Gong de M. Wang, des documents d’information, plusieurs milliers de yuans en espèces ainsi que des objets précieux d’une valeur de 15 000 yuans, ont été confisqués.

Sans le laisser mettre ses chaussures, les policiers l’ont traîné de son appartement au cinquième étage jusqu'en bas et l’ont poussé dans la voiture de police.

M. Wang a d’abord été emmené au Département local de police puis transféré, au milieu de la nuit, au poste de police de Lingxixiang. La police l’a forcé à s’accroupir et à lever les bras, lesquels étaient toujours menottés.

Pendant que M. Wang était interrogé, l’agent Liu lui donnait des coups de pieds aux jambes et aux chevilles. L’agent Zhao de son côté s’est vanté : « Nous pouvons être plus libres avec lui. » Voulant dire qu’ils pouvaient le battre comme ils le voulaient sans se soucier des conséquences. Un autre policier a ajouté : « Nous allons te battre à mort si tu ne coopères pas avec nous. Nous pouvons jeter ton corps dans le fossé et personne ne le verra. »

M. Wang a refusé d’obtempérer. Lorsqu’il a baissé les bras de fatigue, Liu ne cessait de tirer sur ses menottes. Les menottes ont entaillé sa chair et la douleur était atroce.

Après deux heures de torture, M. Wang était épuisé et ses jambes couvertes de bleus. Il a essayé de persuader les policiers d’arrêter de le torturer, car le bien et le mal seront rétribués en conséquence. L’un des agents lui a dit : « Est-ce nous qui sommes en train de te transformer ou est-ce toi qui nous transformes ? »

Les agents ont continué à le torturer jusqu’à l’aube. M. Wang était incapable de se tenir debout après être resté accroupi toute la nuit. Ses bras et ses poignets étaient également engourdis, mais très douloureux. Il a senti que son corps s’effondrait. Incapables d’obtenir quoi que ce soit de lui, les agents étaient vraiment en colère et ont insulté le Falun Gong et son fondateur.

Dans la matinée, M. Wang a été ramené au Département de police du district. Liu l’a attaché sur une chaise et a assigné deux agents pour le surveiller. À 10 heures du matin, ses jambes étaient tellement enflées qu’il ne pouvait pas marcher. Les policiers l’ont ensuite amené dans un bureau et lui ont demandé de reconnaître les pratiquants de Falun Gong locaux à partir d’une série de photos sur l’ordinateur. Comme il refusait encore de se soumettre, les agents l’ont envoyé au centre de détention du district.

Pendant les presque deux semaines de détention, le gonflement des jambes de M. Wang n’a jamais disparu.

La police l’a interrogé plusieurs fois pendant cette période et lui a demandé de fournir des informations sur d’autres pratiquants. Ils l’ont giflé au visage et insulté lorsqu’il est resté silencieux. Ils lui ont également ordonné de se mettre à genoux. Lorsqu’il a refusé, ils lui ont donné des coups de pieds dans les jambes et l’ont envoyé à terre. Il a continué à refuser de dire un mot.

Pendant la détention de M. Wang, les policiers ont constamment harcelé et intimidé sa femme. Ils lui ont demandé si elle pratiquait le Falun Gong, avec quels pratiquants elle et son mari avaient été en contact et si M. Wang faisait quelque chose pour dénoncer la persécution. Elle a également refusé de répondre.

La police a par la suite, donné deux ans de travaux forcés à M. Wang. Pendant qu’il était emmené au camp de travaux forcés de Balizhuang, M. Wang a interrogé Liu : « Quelle loi ai-je violée ? Avez-vous informé ma famille de la peine de camp de travail ? Vous commettez un crime en me persécutant. » Un agent l’a empêché de parler.

Alors qu’il était dans la voiture, M. Wang a commencé à sentir des vagues d’étourdissement et de nausée. Lorsqu’ils sont arrivés au camp de travail, il a vomi et son visage était pâle.

Après un examen, le médecin du camp de travail a trouvé qu’il avait une pression artérielle extrêmement élevée et un rythme cardiaque rapide et il a refusé de l’accepter. Le médecin a dit : « Il est déjà comme ça et vous l’envoyez encore ici. Vous feriez mieux de l’emmener tout de suite. »

L’état de M. Wang a persisté après que la police l’a ramené au centre de détention. Il est resté très étourdi et était incapable de manger et de dormir. Il se sentait très faible et n’a pas été à la selle pendant une semaine.

Craignant qu’il puisse mourir au centre de détention, les gardiens ont aussi reproché à la police de le garder là. Ne voulant toujours pas libérer M. Wang, l’agent Zhao l’a emmené passer un autre examen physique, seulement pour constater que son état était très grave.

En même temps, la mère de M. Wang, qui est septuagénaire, a appris son état. Elle est allée au poste de police pour demander sa libération. L’agent Liu a menti en disant que son fils allait bien et qu’ils le relâcheraient dans quelques jours.

Au lieu de cela, la police est allée voir ses autres proches dans la tentative que ceux-ci convainquent M. Wang de se soumettre. Croyant à la diffamation par la police de M. Wang, son oncle est allé au centre de détention et lui a demandé de s’agenouiller pour reconnaître ses actions répréhensibles et d’écrire des déclarations pour renoncer au Falun Gong. Comme M. Wang résistait, son oncle l’a insulté, lui a donné des coups de pied et l’a fait tomber.

Finalement, sa famille a été obligée de payer 2000 yuans à la police en échange de sa libération.

La police a continué à surveiller M. Wang, lorsqu’il est retourné travailler à son stand de vente. Un jour, l’agent Liu a montré les photos de trois femmes à M. Wang et lui a demandé de les identifier en échange d’une récompense en argent. M. Wang a refusé.

Un harcèlement continu

En mars 2008, la police est revenue harceler M. Wang. Après que M. Wang ait été forcé de se présenter au poste de police, la police lui a redemandé avec quels pratiquants il était en contact. Il a été détenu au poste de police pendant un jour avant d’être autorisé à rentrer chez lui.

En juillet 2008, un mois avant les Jeux olympiques de Pékin, la police a essayé de confisquer la carte d’identité de M. Wang. Il a refusé de la remettre. Les agents ont d’abord dit qu’ils la lui rendraient quelques jours après. Ils sont restés longtemps chez lui pour tenter de le persuader, mais M. Wang a refusé de céder.

Le jour suivant, quatre membres du comité résidentiel sont venus harceler à nouveau M. Wang. Ils ont affirmé avoir vu M. Wang distribuer des documents d’information sur le Falun Gong la nuit précédente et ils ont menacé de le dénoncer à la police.

Voyant que M. Wang n’était pas impressionné par leurs menaces, une femme membre de l’équipe a dit : « Si vous rencontrez une quelconque difficulté dans votre vie ou votre travail, faites-le-moi savoir, je vous aiderai. » M. Wang a répondu : « Merci pour votre offre. J’apprécierais vraiment si vous pouviez arrêter de me harceler. »

Cette policière a dit : « Tant que vous ne causerez pas de problèmes et que vous ne sortirez pas de la ville, nous vous laisserons tranquille. Si vous avez besoin de sortir, vous devez d’abord obtenir notre permission. Si nous ne pouvons pas vous trouver, nous perdrons notre travail. »

Le lendemain, les mêmes personnes sont venues au commerce de M. Wang et sont devenues très nerveuses de ne pas y voir M. Wang. Ils sont restés dans les parages et ont attendu jusqu’à ce que M. Wang se présente.

Le troisième jour, quatre autres membres du comité résidentiel sont venus demander à M. Wang sa carte d’identité, dans une tentative de l’empêcher d’aller à Pékin faire appel pour le Falun Gong. Il a de nouveau refusé.

Les membres du personnel et les agents ont continué à le harceler tous les jours jusqu’à la fin des Jeux olympiques. Ils ont également harcelé le fils de M. Wang et lui ont demandé de l’empêcher de sortir.

Les autorités l’ont à nouveau harcelé en octobre 2015 et avril 2016 pour avoir déposé une plainte contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du régime communiste qui a ordonné la persécution du Falun Gong. Les agents l’ont interrogé, ont pris ses photos et ont tenté de le forcer à rédiger une déclaration promettant de ne plus intenter de procès.

En août 2017, M. Wang a été de nouveau visé au cours du harcèlement massif des pratiquants de Falun Gong locaux.

Le harcèlement à long terme et la pression mentale ont eu raison de sa santé. Il a subi de multiples attaques cardiaques et a été hospitalisé. Malgré son mauvais état de santé, il se battait pour continuer à travailler dans son commerce et subvenir aux besoins de sa famille. Il est décédé le 20 février 2019.

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Traduit de l'anglais