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Des députés canadiens : Le Parti communiste chinois (PCC) a commis un génocide

24 mars 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Ottawa

(Minghui.org) Le 24 février 2021, plus de 40 élus de divers pays ont participé à un forum organisé par la Coalition internationale pour Mettre fin aux abus de transplantation en Chine (MFATC). Avec des participants de 117 agences et organisations, cet événement s'est concentré sur les prélèvements forcés d’organes par le Parti communiste chinois (PCC).

Deux parlementaires canadiens, Marilou McPhedran et Sameer Zuberi, ont pris la parole lors du forum. Ils ont souligné que les prélèvements forcés d’organes par le PCC sont un génocide avec les pratiquants de Falun Gong comme principales victimes. Tous deux ont appelé la communauté internationale à agir et à mettre fin à cette atrocité.

Marilou McPhedran : Un génocide contre le Falun Gong

La sénatrice canadienne Marilou McPhedran

Marilou McPhedran, sénatrice du Manitoba, est également avocate et défenseure des droits de la personne. Elle a dit que la Chambre des communes du Canada avait adopté une motion le 22 février par 266 voix contre 0 qui désignait la répression des Ouïghours du Xinjiang, en Chine, et celle de quelques autres groupes minoritaires, comme génocide. Elle a déclaré lors du forum qu’elle aimerait également inclure les pratiquants de Falun Gong dans la liste des victimes puisque la persécution contre eux est également qualifiée de génocide.

Cette motion fait suite à la déclaration de l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo, le 19 janvier dernier, déclarant que le PCC avait commis « un génocide et des crimes contre l’humanité ». Bien que la motion ne soit pas juridiquement contraignante, elle transmet une voix claire et énergique – une voix qui parle de principes. Marilou McPhedran souhaiterait que le pouvoir exécutif du gouvernement canadien puisse agir en ce sens.

Salma Ataullahjan, sénatrice de l’Ontario et conseillère de l’ancien Premier ministre Stephen Harper, a proposé deux fois au Sénat un projet de loi contre les prélèvements forcés d’organes, y compris le projet de loi S-204.

« Cette loi modifie le Code pénal pour y inclure de nouvelles infractions en lien avec le trafic d’organes humains », peut-on lire dans le projet de loi. « Il modifie également la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés afin de prévoir qu’un résident permanent ou un étranger est interdit de territoire au Canada si le ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration est d’avis qu’il s’est livré à des activités liées au trafic d’organes humains. »

Dans son discours, Mme McPhedran a également mentionné les preuves et la volonté politique de désignation de la persécution du Falun Gong comme génocide. Elle a dit que son point de vue sur cette question avait changé parce qu’un grand nombre de témoins avaient fourni suffisamment de preuves et que cela l'avait aidée à réaliser la gravité de la situation.

Au cours de cette lutte à long terme contre les prélèvements d’organes, elle a souhaité à tous force, santé et sécurité.

Sameer Zuberi : Espérons que d’autres pays suivent

Sameer Zuberi, député à la Chambre des communes du Canada

Le député Sameer Zuberi a déclaré que les prélèvements forcés d’organes sont une politique nationale du PCC et qu’ils ne représentent pas le peuple chinois. Il a souligné que le gouvernement canadien doit regarder en face une telle menace génocidaire.

Zuberi espère que d’autres pays emboîteront le pas, car il est important pour la communauté internationale de mettre fin au crime grave des prélèvements d’organes. C’est au-delà de tout esprit de parti. Au Canada, par exemple, la motion mentionnée ci-dessus a été adoptée à l’unanimité par 266 voix contre 0.

Le PCC réprime sa population de multiples façons, y compris avec des travaux forcés, des camps de concentration, la stérilisation forcée, l’avortement forcé et les prélèvements d’organes. L’horreur est au-delà de l’imagination.

Alors que d’autres gouvernements pourraient reconnaître l’existence des prélèvements forcés d’organes, M. Zuberi a suggéré aux participants à la conférence de partager également l’information avec d’autres sur les médias sociaux.

Le crime a été identifié et il se poursuit, a-t-il ajouté. Nous devons faire ce qu’il faut et mettre fin à la tragédie.

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Traduit de l’anglais