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Nous devrions éliminer l'attachement à manger

27 mars 2021 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Le Livre des rites mentionne : « La nourriture et la boisson, [et] hommes et femmes, sont les grands désirs des êtres humains. » Le confucianisme préconise un contrôle rituel du désir. S'abstenir de désirs excessifs de nourriture et de boisson et de relations sexuelles entre hommes et femmes est une chose sur laquelle les sages, des temps anciens à nos jours, ont dû travailler. Le taoïsme dit que si l'on peut s'abstenir des désirs de l'appétit, des hommes et des femmes, notre longévité sera égale à celle du ciel.

C'est pour dire, la luxure et la gourmandise sont toutes deux des désirs humains forts. Les anciens Chinois savaient qu'ils devaient constamment être stricts envers eux-mêmes et s'améliorer dans ces domaines, donc les critères pour les pratiquants ne peuvent qu'être plus élevés. À propos de l'attachement à la luxure, les pratiquants ont écrit beaucoup d'articles de partage d'expériences et prêté beaucoup d'attention à l'éliminer. Mais certains ne portent pas assez attention au désir de la nourriture et de la boisson. La négligence de cet attachement a mené à de nombreux problèmes et même causé des situations très sérieuses, mais certains pratiquants ne se rendent pas compte de la cause.

Dans le Zhuan Falun, Maître Li a parlé « des choses comme les désirs humains et la luxure » dans la sixième leçon et « le problème de manger de la viande » dans la septième leçon. Dans ma propre cultivation et pratique, j'ai trouvé que l'élimination de l'attachement à l'appétit n'est pas plus facile que l'attachement à la luxure. Parfois, c'est même plus difficile. De plus, nous avons ce corps physique et devons manger chaque jour, alors comment atteignons-nous le standard d'un pratiquant ?

Après avoir récité la partie « le problème de manger de la viande » dans le Zhuan Falun plusieurs fois, je suis devenu plus clair au sujet des critères du Fa à ce sujet. Et je me suis rendu compte que je n'ai pas atteint le standard.

Le Maître a aussi dit :

« Manger sans savourer

La bouche coupée de l'attachement

Agir sans esprit de recherche

Être constamment dans la Voie

Calme sans penser

Pouvoir voir le mystérieux et le merveilleux.

(« Dans la Voie », Hong Yin)

Ce principe du Fa est si clair, mais y suis-je moi-même arrivé ?

J'ai vu un article sur le site web Minghui dans lequel un pratiquant a raconté qu'il a récemment grossi. Il s'est rendu compte que les pratiquants ne devraient pas être comme cela et qu'il ne devrait pas ternir l'image d'un disciple de Dafa. Certains pratiquants peuvent se demander ce que cela a à voir avec l'image d'un disciple de Dafa. Laissez-moi donner quelques exemples.

Un jour, pendant que je distribuais des brochures clarifiant la vérité dans un parc, deux jeunes hommes marchaient devant et ont vu la photo d'une pratiquante en méditation sur la couverture. Ils semblaient avoir peu d'intérêt et ont continué leur chemin. Puis l'un d'eux s'est retourné et a dit : « Donnez-moi une brochure ; vous êtes tellement en forme et mince. Est-ce parce que vous faites ceci ? Je dois la montrer à ma mère afin qu'elle puisse aussi devenir mince. » Il a pris la brochure et l'a lue pendant qu'il marchait.

Une autre fois, j'ai vu sur NTDTV une émission sur des pratiquants participant à un grand défilé, avec de nombreux autres groupes. Ils ont interviewé l'organisateur qui n'est pas un pratiquant. Son impression est que les pratiquants de Falun Gong semblaient être en bonne santé, qu'il n'y avait pas de personnes obèses dans notre groupe, et qu'il pouvait voir l'impact de l'apprentissage du Falun Gong sur la santé des pratiquants.

Dans ma propre pratique, j'ai constaté qu'avoir un attachement à la nourriture cause non seulement l'obésité, mais aussi des troubles de l'estomac, des intestins, de la bouche, des dents et du système entier de digestion. Cela se manifeste dans le corps du pratiquant sous la forme du « karma de maladie ». Les cas les plus sérieux affecteront directement la capacité du pratiquant à valider le Fa.

Un pratiquant ne pouvait pas contrôler son désir de manger pendant la période du Nouvel An. Il avait un désir féroce de manger le soir, ce qui a causé l'insomnie, ensuite il n'a pas pu se lever le matin pour faire les exercices avec nous dans le parc. Si un tel désir de manger n'est pas éliminé, cela peut avoir un grand impact sur l'état de cultivation du pratiquant. Si nous ne nous rendons pas compte de ce problème sérieux, ce sera très malheureux.

J'ai aussi trouvé que cette obsession peut sérieusement interférer avec notre efficacité au travail, en particulier quand on travaille chez soi devant l'ordinateur. Si on ne peut pas contrôler notre grignotage, il devient une source d'interférence. Ce genre d'attachement fort n'est absolument pas notre vrai soi. Le désir est en fait une substance qui est vivante et existe dans le corps. Il est rusé et trouvera des occasions d'apparaître et de contrôler le corps quand on est vulnérable ou on se relâche.

La digestion de la nourriture par le corps humain requiert beaucoup d'énergie. L'utilisation excessive de l'énergie affectera notre santé, une telle surconsommation d'énergie à long terme affectera la durée de notre vie. En préservant l'énergie humaine, les gens vivent plus longtemps. Mais quand on mange trop, on commence à vouloir se reposer, l'esprit se ralentit et le corps devient plus lourd. Puis il devient paresseux et a sommeil. À ce moment-là, l'énergie provenant de la cultivation diligente et le sens de l'urgence de sauver les êtres ont disparu. C'est une des ruses de la perversité pour affaiblir graduellement le corps physique qui, ensuite, nous affecte mentalement.

Nous avons un groupe d'étude du Fa les dimanches et nous prenons une pause au milieu. Il y a quelques années, la pause n'était que de quelques minutes, car les pratiquants étaient impatients de lire le Fa. On apportait rarement quelque chose à manger. Maintenant, les gens apportent souvent la nourriture et invitent les autres à manger ensemble.

Auparavant, je pensais que le groupe d'étude du Fa est une activité sacrée et solennelle, et que le temps est limité. Comment pouvais-je penser à manger ? Mais, récemment, j'ai remarqué que j'ai commencé à penser à apporter quelque chose à manger quand je quittais mon domicile les dimanches. Ce n'est pas que ceux qui apportent la nourriture soient attachés et que ceux qui n'en apportent pas ne le soient pas. Plutôt, c'est la présence de cette substance dans le champ [d'énergie] qui cause la manifestation de ce phénomène. Cela signifie que l'attachement à manger qu'ont les pratiquants est assez fort pour que ce genre de phénomène apparaisse.

Le corps a besoin de manger. C'est difficile de ne pas se soucier du goût de la nourriture et de couper l'attachement à manger. En particulier, de nos jours, il y a toutes sortes de nourriture délicieuse, des casse-croûtes, etc. C'est un bourbier créé par les forces anciennes afin d'interférer avec la cultivation des disciples de Dafa. Elles essaient aussi de retenir tous les êtres et les rendre dépendants des plaisirs du monde et d'oublier de retourner à leur vrai foyer au ciel. Le Maître a mentionné les désirs de fumer, de boire et de manger la viande dans le Zhuan Falun, alors nous ne pouvons pas les sous-estimer.

Les céréales poussent en absorbant l'essence du ciel et de la terre, et elles sont naturellement recyclées en essence après que les gens les mangent. Mais la façon dont un pratiquant réapprovisionne l'énergie est non seulement par la nourriture comme les personnes ordinaires. En continuant de pratiquer, je trouve que le corps d'un pratiquant change grandement et le réapprovisionnement de l'énergie requiert très peu de nourriture ordinaire. La vraie énergie est réapprovisionnée très vite en faisant les exercices de Dafa et la méditation assise.

Il y a quelque temps, en pratiquant le cinquième exercice le matin, j'ai atteint l'état de tranquillité et de concentration (ding). Après être entré dans cet état, j'ai senti clairement l'énergie de l'univers s'accumuler continuellement dans mon corps. Mon corps a commencé à devenir chaud de la tête aux orteils. Après l'exercice, j'ai senti que mon corps était plein d'énergie !

Je me suis rendu compte que c'était le Maître qui me rappelait l'importance de la méditation assise et l'absorption naturelle de l'énergie par le corps d'un pratiquant en s'asseyant dans la position du double lotus. Et cette énergie est propre, sans la « vulgarité » de la nourriture terrestre. Si vous avez mangé beaucoup, la pratique des exercices peut aussi accélérer la digestion et transformer la nourriture en essence, alors vous êtes pleins d'énergie pendant la lecture, le travail et l'étude.

Une fois, j'étais fatigué et inconfortable après une journée de travail. Mon esprit était en plein bouleversement, je ne pouvais pas me calmer et je n'avais pas d'énergie. Je voulais prendre une pause, m'allonger et dormir pendant un certain temps. Mais, cette fois, au lieu de m'allonger, j'ai choisi de faire la méditation assise, essayant de calmer mon esprit et d'éliminer des pensées gênantes. Petit à petit, j'ai senti l'énergie venir vers moi. Alors que cette énergie a augmenté, j'avais plus de force pour rejeter les pensées gênantes dans mon esprit, et mon corps a commencé à se rétablir automatiquement. Quand j'ai terminé la méditation environ une heure et demie plus tard, je me suis senti ravivé !

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Traduit de l'anglais