(Minghui.org) Le domicile d'une femme de 81 ans de la ville de Kunming, dans la province du Yunnan, a été saccagé le 12 mars 2021, pour la neuvième fois depuis le début de la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Quatre jours plus tard, le 16 mars, Mme Han Junyi a été placée en résidence surveillée. Elle est actuellement jugée pour un acte d'accusation émis contre elle l'année dernière.

Dernière persécution

Lorsque Mme Han est rentrée chez elle le soir du 12 mars après être sortie pour la journée, elle a constaté que certains de ses effets personnels avaient disparu, notamment quelques livres du Falun Gong sur la table basse du salon, cinquante autres livres dans le placard de la chambre à coucher, ses documents relatifs au Falun Gong et les verdicts de sa précédente peine de prison pour sa pratique du Falun Gong qu'elle gardait sous son lecteur de DVD. Pourtant, sa porte et sa serrure étaient intactes.

Mme Han s'est souvenue qu'un policier du nom de Liao l'avait trouvée le 6 mars et lui avait demandé de rester chez elle, car la police allait peut-être venir lui parler. Mme Han a refusé d'obtempérer et a déclaré qu'il n'était pas question pour elle de rester à la maison pour les attendre, car elle devait continuer à mener sa vie.

Il était clair pour elle que c'était la police qui était venue saccager son domicile le 12 mars lorsqu'elle était sortie.

Inculpée en 2020

Un incident similaire s'était produit chez elle le 23 novembre 2019, alors que sa porte d'entrée était restée fermée, mais que chaque pièce était en désordre et que tous ses livres sur le Falun Gong, les documents connexes et la photo du fondateur du Falun Gong avaient disparu.

Le 9 juillet 2020, Mme Han a été accusée d'« utiliser une organisation sectaire pour saper l'application de la loi » un prétexte standard utilisé par les autorités chinoises pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong.

Fin juillet 2020, Mme Han a déposé une plainte contre la police pour avoir saccagé son domicile sans mandat de perquisition et contre le procureur pour l'avoir inculpée sans base légale.

Arrestations répétées au cours des deux dernières décennies

Au cours des vingt et une dernières années, Mme Han a été arrêtée et détenue à plusieurs reprises pour avoir défendu sa foi. Elle a été détenue à deux reprises dans des centres de lavage de cerveau, a été condamnée à un an de travaux forcés en 2003 et à trois ans de prison à deux reprises, en 2005 et 2008.

Pendant son incarcération à la prison pour femmes no 2 de la province du Yunnan, elle a été obligée de s'asseoir sur un petit tabouret sans bouger pendant quatorze heures par jour, ce qui a provoqué sur ses fesses des plaies purulentes évoluant vers d'épaisses callosités.

Les gardiens ne lui permettaient d'aller aux toilettes que quatre fois par jour. Ils lui donnaient également très peu d'eau à boire et limitaient ses douches à une fois par semaine. Elle n'avait pas l'autorisation de parler aux autres ni de contacter sa famille. Elle a également subi un lavage de cerveau et d'autres sévices visant à la forcer à renoncer à sa croyance.

Illustration de torture : Assise sur un petit tabouret

Voir aussi :

Une femme de 80 ans inculpée pour sa croyance porte plainte contre la police et le procureur pour l'avoir persécutée

Une torture utilisée dans la prison pour femmes No 2 du Yunnan - assis sur un petit tabouret

Tous les articles, graphiques et contenus publiés sur Minghui.org sont protégés par les droits d'auteur. La reproduction non commerciale est autorisée, mais doit être accompagnée du titre de l’article et d'un lien vers l’article original.

Traduit de l'anglais