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La racine de la criminalité juvénile en Chine

22 avril 2021

(Minghui.org) Plusieurs cas de meurtre se sont produits récemment en Chine, dont les auteurs étaient tous mineurs.

Liu, une jeune fille de 14 ans du district de Bayan dans la province du Heilongjiang, a tué sa mère quand cette dernière lui a demandé d'aller à l'école. Yang, un garçon de 13 ans, a tué Chengcheng, un garçon de 6 ans, dans le même quartier. Wu, un garçon de 12 ans de la ville de Yiyang dans la province du Hunan, a poignardé sa mère à mort. Shao, un garçon de 13 ans du district de Jianhu dans la province du Jiangsu, a également commis un matricide.

Au cours des 20 dernières années, il y a eu environ 60 cas dans lesquels des parents ont été tués par leurs propres enfants âgés de 16 ans ou moins. Rien qu'en 2020, quatre cas de mères assassinées par des enfants mineurs ont été signalés.

L'amendement 11 à la Loi pénale chinoise, adopté à la fin de 2020, abaisse l'âge de la responsabilité pénale de 14 à 12 ans, indiquant la détérioration de la moralité sociale et l’état de la jeunesse chinoise.

Dans cet article, nous explorerons les causes possibles de ce déclin moral, ainsi que quelques solutions potentielles.

Le Parti communiste a forcé les enfants à assister à des massacres

Raymond J. de Jaegher, un missionnaire catholique qui était en Chine entre 1931 et 1945, a décrit l'horreur de la façon dont le Parti communiste chinois (PCC) forçait les enfants à assister au meurtre d'autres personnes.

Son livre, The Enemy Within: An Eyewitness Account of the Communist Conquest of China (L’ennemi de l’intérieur : Un récit de témoin oculaire de la conquête communiste de la Chine), a été cité une fois par l'ancien président américain Herbert Hoover comme étant « la réalité du communisme en action dans toute son horreur. Je le recommande à mes compatriotes américains qui veulent voir et connaître, de près, la force démoniaque qui se déchaîne dans notre monde. »

Dans un passage du livre, le PCC a conduit tous les villageois sur une place publique. Les enfants du village y ont également été conduits par leurs enseignants pour assister à l'exécution de 13 jeunes gens condamnés pour s'être opposés au PCC. Après avoir fait quelques déclarations sans fondement, les fonctionnaires ont donné l’ordre aux enseignants – qui étaient devenus livides de peur – d'ordonner à leurs élèves de chanter des chansons pro-PCC. Pendant qu'ils chantaient, un soldat communiste armé d'une machette en acier est arrivé sur les lieux.

Se dirigeant vers la première victime, le soldat a tenu la machette à deux bras et a coupé la tête de la victime d'un seul coup. La tête a roulé sur le sol, faisant gicler le sang. Les chants hystériques des enfants se sont transformés en un chaos désordonné, tandis que les enseignants essayaient de les maintenir sur le rythme.

Le soldat a agité sa machette 13 fois et 13 têtes ont roulé. D'autres soldats se sont alors joints à eux, ouvrant les corps pour retirer les cœurs des victimes pour les cuisiner. Tout cela s'est passé devant les enfants. Les élèves étaient livides de peur et certains ont commencé à vomir. Les enseignants ont réprimandé ces élèves tout en les mettant en rang pour retourner à l'école.

Selon M. de Jaegher, les enfants ont été forcés de regarder ces exécutions à plusieurs reprises. Ils sont vite devenus indifférents à la violence et au sang ; certains ont même trouvé de la joie dans ce « divertissement ».

La réforme agraire : un fils traîne son père comme un bœuf

Un an après avoir pris le pouvoir en 1949, le PCC a lancé une campagne brutale de « réforme agraire », dans laquelle il encourageait les paysans chinois à « reprendre » leurs terres aux propriétaires terriens. « Des batailles éclateront dans chaque foyer ; le sang coulera dans chaque village », disait un slogan de l'époque. Au moins deux millions de propriétaires terriens ont perdu la vie dans cette tragédie.

Un article paru dans Dangdai Zhongguo Yanjiu (Études sur la Chine moderne) a passé en revue certains faits survenus pendant la campagne de réforme agraire dans le district de Xupu, province du Hunan. Selon Guo Jingqiu, directeur général adjoint de la réforme agraire du district de Qiaojiang, tout fonctionnaire du PCC avait le pouvoir de décider arbitrairement qui serait tué à ce moment-là. Les fonctionnaires qui n'atteignaient pas leurs quotas d'assassinats étaient qualifiés de « droitistes » et devenaient eux-mêmes des cibles.

Zhou Chiping, secrétaire du Parti du district de Xiangxi, a déclaré que les fonctionnaires « ne devaient pas manquer une seule cible, même s'ils devaient tuer cent innocents par erreur ». Cette déclaration est devenue la ligne directrice des fonctionnaires inférieurs pour la mise en œuvre de la politique. Après la mort d'un homme s’appelant Chen Renling, les villageois ont retiré les muscles et les organes internes de son cadavre pour les cuisiner. En peu de temps, il ne restait plus qu'un squelette.

Niu Youlan, un riche gentilhomme du district de Xing, dans la province du Shanxi, était très respecté dans la région. En plus de faire don de presque tous ses biens au PCC, il a également envoyé ses enfants rejoindre l'armée du PCC. Mais lors de la campagne de réforme agraire de 1947, des fonctionnaires ont désigné Niu Youlan comme cible et lui ont percé le nez avec un fil de métal. Ils ont ensuite demandé à son fils, Niu Guanyin, de conduire son père dans les rues comme s'il conduisait un bœuf.

L'attaque et l'humiliation de Niu Youlan

Au cours de cette parade macabre, le fragile os du nez de Niu Youlan s'est brisé et il s'est vidé de son sang. De retour à la maison, Niu l'aîné refusa de manger et mourut dans la misère trois jours plus tard.

Selon un registre de l'époque, en juin 1948, 1050 personnes ont été tuées dans 209 villages. Parmi elles, 380 propriétaires terriens, 382 paysans riches, 345 paysans moyens et 40 paysans pauvres. Il y a environ 2000 districts en Chine, donc si ce niveau de destruction était extrapolé à l'ensemble du pays, nous pouvons imaginer l'ampleur de la brutalité qui inondait la nation – et sa jeunesse.

Le cannibalisme pendant la Grande Famine

L'historien Yu Xiguang avait un jour trouvé une photo choquante provenant du Département de police de Liling, dans la province du Hunan. Il s'agissait de la preuve d’un père mangeant son fils pendant la Grande Famine chinoise, entre 1959 et 1961. Liu Jiayuan, le père, était menotté avant son exécution, avec le crâne et le squelette de son fils à ses côtés. Il y avait aussi une marmite en fer – Liu avait coupé la viande de son fils mourant et l'avait fait mijoter avec des carottes. Cette photo du père et du fils a été conservée pour les archives.

Une photo de l'historien Yu Xiguang

Selon l’ouvrage Mao’s Great Famine (La Grande Famine de Mao) de l'historien et professeur Frank Dikötter de l'université de Hong Kong, au moins 45 millions de personnes sont mortes pendant la famine. Le Sichuan, une province de 70 millions d'habitants, a perdu 10 millions d'habitants. Le canton de Tongwei, dans la province du Gansu, a perdu environ un tiers de sa population. Lorsqu'il n'y avait plus de nourriture du tout, il arrivait de temps en temps que l'on mange des personnes mortes. En 1961, un rapport du Département de police de la province de l'Anhui a révélé que 1289 incidents de cannibalisme avaient eu lieu dans la région depuis 1959.

Un autre document du gouvernement de la province du Gansu en 1961 rapportait ce qui suit :

« Le paysan pauvre Yang Zhanlin a déterré des cadavres et les a cuisinés pour les manger. »

« Le paysan pauvre Jiao Wenzong a trouvé un foetus d'une fausse couche et l'a cuisiné pour le manger. »

« Le paysan pauvre Kang Zamai a tué quelqu'un avec une hache et a cuisiné le corps pour le manger. »

[Note de l'éditeur : Selon la terminologie du PCC de l'époque, les « paysans pauvres » constituaient la classe dirigeante et la plus avancée de la société. Les autres personnes, en particulier les propriétaires terriens et les autres individus riches, étaient visées comme des « ennemis de la société ».]

Selon Dikötter, la Grande Famine chinoise est l'une des pires tragédies du XXe siècle, avec les goulags soviétiques et l'Holocauste nazi. Song Yongyi, historien américain d'origine chinoise, estime également qu'il s'agit de l'un des chapitres les plus tragiques de l'histoire chinoise. Qui plus est, ce cannibalisme s'est produit en plein milieu de la campagne du Grand Bond en avant du PCC, dans une période sans guerre.

La Grande Révolution culturelle : une époque de chaos

La propagande haineuse a atteint de nouveaux sommets après le début de la Révolution culturelle en 1966. Lorsque Mme Fang Zhongmou a critiqué l'absurdité de la révolution chez elle, elle a été dénoncée aux autorités par son mari Zhang Yuesheng et son fils de 16 ans, Zhang Hongbing. Deux mois plus tard, Mme Fang a été exécutée en tant que contre-révolutionnaire. Zhang Hongbing a également assisté au procès public de sa mère, avec des milliers de spectateurs.

Zhang Hongbing est devenu célèbre du jour au lendemain. Tout comme les Soviétiques ont fait la propagande de Pavlik Morozov, un homme qui a dénoncé son père, l'expérience de Zhang a été exposée dans le musée du district comme un exemple brillant de l'idéologie du PCC.

Ce n'est qu'en 1979, lorsque Zhang et son père ont appris l'existence de nombreux cas d'accusations injustifiées pendant la Révolution culturelle – dont celui de Zhang Zhixin, une femme violée collectivement et égorgée avant son exécution – qu'il a compris qu'il avait commis une terrible erreur. Depuis lors, il rêvait souvent de sa mère et fondait en larmes à son réveil. Le plus triste, c'est que, quels que fussent les remords qu'il éprouvait, sa mère ne reviendrait pas.

Plus de 40 ans plus tard, Zhang s'est ouvertement excusé auprès de sa mère lors d'une interview en 2013. Ayant déjà plus de 60 ans et travaillant comme avocat, Zhang a déclaré que ce qui s'était passé dans sa famille était une norme dans toute la Chine, car les gens étaient devenus fous après le lavage de cerveau intensif du gouvernement. Par conséquent, ils considéraient Mao comme étant plus proche d'eux que leurs propres parents ; quiconque s'opposait à l'idéologie de Mao était un ennemi de classe, sans aucune question.

« Si tu t'opposes à notre cher président Mao, je te fracasse la tête comme une chienne », avait dit Zhang à sa mère.

Les luttes intestines au sein des familles ont détruit des millénaires de culture et de valeurs morales chinoises. L'humanité des gens a été remplacée par les caractéristiques du Parti et la haine de classe. Ce n'est que récemment que Zhang a réalisé à quel point les choses étaient devenues absurdes. Tous les lavages de cerveau auxquels le peuple avait été soumis étaient comme une drogue hallucinatoire, trompant les gens pour qu'ils commettent des atrocités contre de faux ennemis.

Il a poursuivi en expliquant que le respect de la vie humaine et de la famille sont les valeurs les plus importantes dans une société. Lorsque les doctrines du PCC ont pris le contrôle de la population, la culture traditionnelle chinoise qui a soutenu la nation pendant des milliers d'années a été perdue – ce qui, selon lui, a mis en danger le peuple chinois et son avenir.

La transformation d'un délinquant

Un article de Minghui parle de la rencontre d'un avocat avec un pratiquant de Falun Gong. L'avocat défendait souvent des pratiquants. Une fois, pour des raisons de sécurité, il a invité un pratiquant (« Nathan ») à rester chez lui avant sa comparution devant le tribunal. Après que Nathan a pris une douche, l'avocat a vu par hasard une longue cicatrice qui allait de la poitrine au ventre de Nathan.

« En raison de mes antécédents médicaux, je savais qu'il n'y avait aucune opération nécessitant une incision aussi longue », s’est-il souvenu. Par curiosité, il a demandé à Nathan d'où venait la cicatrice.

Il s'est avéré que la cicatrice provenait d'une blessure subie lors d'une bagarre de gang il y a plusieurs années. À l'époque, Nathan était membre d'un gang. Il avait été si gravement blessé que ses intestins étaient sortis et que quatre de ses côtes étaient cassées.

En fait, Nathan avait découvert le Falun Gong alors qu'il était en prison pour vol, violence et possession de drogue. En prison, il a vu que les pratiquants de Falun Gong étaient maltraités, battus et torturés par les gardiens dans le but de les forcer à renoncer à leur croyance.

Même Nathan était troublé par la cruauté à laquelle les pratiquants étaient soumis.

« Ils étaient maltraités au point que même un membre de gang comme moi trouvait que c'était trop », a-t-il déclaré. « Mais ils ne juraient pas et ne se défendaient pas. Et ce n'était pas seulement un ou deux pratiquants qui étaient comme ça ; presque tous se comportaient de cette façon. J'ai été très impressionné par le courage dont j'ai été témoin. »

Les pratiquants ont parlé à Nathan de leur croyance et de la persécution. De plus, ils ont fait preuve de respect et d'attention à son égard, sans aucun jugement sur ses antécédents.

« Avant », a-t-il dit, « j'étais sans cœur et personne ne m'aimait. Face au comportement de ces pratiquants, j'ai compris que le Falun Gong était quelque chose qui sortait de l'ordinaire parce qu'ils étaient si gentils. C'est pourquoi j’ai voulu pratiquer le Falun Gong. »

La pratique du Falun Gong était interdite dans la prison et les fonctionnaires ne reculaient devant rien pour « transformer » les pratiquants. Néanmoins, quand Nathan a dit à un policier qu'il voulait pratiquer le Falun Gong, à sa grande surprise, le policier ne l'en a pas empêché.

« Des gens comme toi veulent pratiquer le Falun Gong ? Ça me va ! Peut-être que tu seras même libéré plus tôt », a répondu le policier.

Depuis, Nathan a changé de vie et est devenu quelqu'un de bien (il a d'ailleurs bénéficié d'une libération anticipée). Après son retour à la maison, sa mère était nerveuse, craignant que son fils n'apporte à nouveau des problèmes à la famille. Bientôt, elle était heureuse de constater que son fils avait changé et renoncé à ses mauvaises habitudes. Sa femme et son enfant, qui l'avaient quitté auparavant, sont revenus et ont également commencé à pratiquer le Falun Gong.

Après avoir parlé à Nathan, l'avocat a dit qu'il n’a pas pu dormir cette nuit-là. La tête lui tournait.

Il a dit : « Il n'y a aucun espoir pour le système communiste chinois. Réfléchissez : dans tout le système, personne ne savait comment s'occuper d'un membre de gang comme Nathan. Et pourtant, il est devenu une bonne personne en si peu de temps grâce au Falun Gong. Un tel gangster était un casse-tête pour la société et un gros problème pour sa famille. Mais le Falun Gong a changé tout cela. »

Partout dans le monde, les gens ont la liberté de mener une vie normale. Mais en Chine, des dizaines de millions de personnes sont maltraitées en raison de leur croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance. La persécution a duré 22 ans depuis 1999 et continue à ce jour. Si nous prenions du recul, si nous repensions à la situation actuelle et si nous nous efforcions d’embrasser la conscience et de soutenir les personnes droites, nous pourrions retrouver un espoir pour l’avenir.

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Traduit de l'anglais