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Nouvelles tardives : Un pratiquant de Falun Gong souffre de lésions permanentes à la colonne vertébrale suite à une torture par suspension

4 avril 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Guangdong, Chine

(Minghui.org) Un habitant de la ville de Yingde, dans la province du Guangdong, a été condamné à deux ans de prison en juillet 2001 pour sa pratique du Falun Gong. Les gardes du camp de travaux forcés de Chini l'ont battu, l'ont attaché fermement en boule et l'ont suspendu. À la suite de ces tortures, la colonne vertébrale de M. Li You s'est fracturée et sa santé a été compromise de façon permanente.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une croyance spirituelle et méditative qui est persécutée en Chine depuis 1999.

Reconstitution de torture : La victime est attachée et suspendue par les poignets.

M. Li a découvert le Falun Gong en 1996 alors qu'il étudiait à l'Université normale de Chine du Sud dans la ville de Guangzhou, province du Guangdong. Après deux semaines de pratique, il a été surpris de constater qu'il n'était plus propagateur du virus de l'hépatite. Lorsqu'il est retourné à l'hôpital pour un contrôle quelques temps plus tard, il n'était plus porteur du virus de l'hépatite.

Lorsque le Parti communiste chinois a lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999, M. Li travaillait dans la ville de Wuhan, dans la province du Hubei. Dans la nuit du 22 juillet 1999, il s'est rendu au gouvernement provincial du Hubei pour protester contre la persécution. Il a été arrêté et détenu pendant sept jours.

M. Li et trois autres pratiquants se sont rendus à Pékin pour parler en faveur du Falun Gong en juin 2000. Plusieurs agents se sont rués sur eux dès qu'ils ont déployé une banderole sur laquelle était écrit « Falun Dafa est une pratique juste ». Les policiers les ont battus et les ont enfermés dans un centre de détention à Pékin. Ils ont été transférés à Guangzhou et enfermés au centre de détention de la ville de Yingde pendant un mois, au cours duquel ils ont dû effectuer des travaux forcés. Ils ont été contraints de fabriquer des lanternes de fête pendant plus de dix heures par jour. Leurs doigts s'étaient couverts d'ampoules et saignaient.

M. Li s'est enfui de chez lui en janvier 2001 pour éviter le harcèlement fréquent de la police. Des agents du Bureau 610 ont commencé à le rechercher et quatre mois plus tard, le 3 mai, des agents du poste de police de Shahe, dans le district de Tianhe, ont fait une descente dans son appartement. Pour s'échapper, il s'est glissé par la fenêtre et a sauté du 3e étage. Il s'est blessé à la colonne vertébrale et à la jambe.

Au poste de police, il a refusé de donner son nom. Les agents l'ont battu pendant une heure et lui ont piétiné le bas du dos à plusieurs reprises avec des bottes militaires. Ils l'ont menotté à une chaise tout en le battant. L'un d'eux l'a frappé avec une lampe de poche jusqu'à ce qu'elle se brise. Un autre a posé un magazine sur sa poitrine et l'a violemment frappé afin d'endommager son cœur sans laisser de marques visibles.

Ce n'est que deux ans après sa libération qu'il a découvert que sa colonne vertébrale avait été fracturée à cause des coups de pied.

La police l'a transféré au centre de détention de Tianhe le jour même de son arrestation. Il était gravement blessé à ce moment-là et vomissait du sang. Sachant qu'il ne pouvait pas s'occuper de lui-même, les gardes ont interdit aux autres de l'aider et lui ont ordonné de faire du travail non rémunéré. Il a dû travailler une douzaine d'heures par jour, tous les jours, passant la plupart de son temps à assembler des fleurs en plastique. Les mauvais traitements physiques et la nourriture infecte ont eu de graves conséquences sur sa santé.

Les autorités l'ont arbitrairement placé pendant deux ans dans le camp de travaux forcés de Chini, également connu sous le nom de camp de travaux forcés no 1 de la ville de Guangzhou. Au début, les gardes l'ont forcé à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong pendant plus de dix heures par jour. Plus tard, ils l'ont contraint à effectuer des travaux forcés. Après un certain temps, ils l'ont obligé à rester assis toute la journée sur un petit tabouret bas. Cette torture a exercé une forte pression sur le bas de son corps, provoquant une enflure des jambes et des déchirures sur la peau des fesses. En plus d'être torturé au camp de travaux forcés de Chini, il a été déplacé dans d'autres camps de travaux forcés et soumis à un lavage de cerveau.

Voyant qu'il refusait d'abandonner sa croyance, les autorités ont intensifié la torture. Les gardes l'ont placé dans une pièce sombre sans fenêtre. Les murs de la pièce étaient couverts de slogans calomniant le Falun Gong. Il n'y avait qu'un tabouret dans la pièce et rien d'autre. Il a dû s'asseoir sur le tabouret toute la journée sous la surveillance de deux hommes. Ils le punissaient même s'il bougeait un peu. Ils ne le laissaient utiliser les toilettes que deux fois par jour. Sur le chemin des toilettes, il n'avait pas le droit de regarder autour de lui ou d'avoir une quelconque expression faciale. Ils le battaient s'il utilisait les toilettes un peu plus longtemps.

Un soir, un garde et quatre collaborateurs (d'anciens pratiquants de Falun Gong qui avaient renoncé à leur croyance sous la pression) l'ont mis à l'isolement. Ils ont utilisé une longue pièce de tissu, l'ont attaché fermement en forme de boule et l'ont suspendu par le morceau de tissu. Cela a causé une douleur extrême et a blessé son cou et sa colonne vertébrale. Ses jambes et ses poignets ont également été blessés. Il souffre encore aujourd'hui de ces séquelles.

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Traduit de l'anglais