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De hauts responsables chinois démissionnent du Parti communiste chinois (1re partie)

5 avril 2021 |   Écrit par Zhang Yun, un correspondant de Minghui

(Minghui.org) Alors que la persécution du Falun Gong en Chine entre dans sa 22e année, les pratiquants de Falun Gong du monde entier travaillent sans relâche pour attirer l'attention sur les atrocités commises contre cette pratique pacifique de cultivation de l'esprit et du corps. Le Parti communiste chinois (PCC) a mené une campagne de diffamation pendant plus de deux décennies pour tromper ses citoyens au sujet du Falun Gong et favoriser un environnement propice à une telle persécution. Pour aider à dissiper les mensonges et les calomnies, les pratiquants de Falun Gong en Amérique du Nord ont appelé des personnes en Chine pour les aider à comprendre la pratique du Falun Gong et comment le PCC a persécuté les pratiquants de Falun Gong et d'autres citoyens innocents. Ce travail est d'une importance vitale, car, en raison du blocus internet du PCC, il est très difficile pour les personnes sur le continent d'obtenir des informations véridiques et non censurées. Depuis le début de l'année 2021, les pratiquants ont intensifié leurs efforts pour toucher davantage de personnes en Chine.

Beaucoup de ceux qui reçoivent les appels ont exprimé leur gratitude envers les pratiquants pour avoir partagé des informations qu'ils ne connaissaient pas. Certains étaient heureux de renoncer à leur adhésion au PCC et à ses organisations de jeunesse, la Ligue de la jeunesse communiste et les Jeunes Pionniers. Un certain nombre de personnes ont dit qu'elles avaient déjà démissionné de ces organisations.

Dans cet article, nous présentons trois récits d'appels téléphoniques à des responsables gouvernementaux en Chine. Le premier concerne un maire adjoint du sud de la Chine qui a exprimé son souhait de lire les livres sur le Falun Gong. Le deuxième concerne un fonctionnaire qui, après avoir été membre du PCC pendant 50 ans, a finalement reconnu la nature brutale du PCC et expose désormais ses vraies couleurs sur les médias sociaux tous les jours. Le troisième porte sur un fonctionnaire de Pékin qui a appris les faits en lisant le journal The Epoch Times et qui a ensuite refusé de rejoindre le PCC lorsqu'il y a été invité.

Un maire adjoint : Je veux lire vos livres

Le maire adjoint Liu (pseudonyme) était heureux de parler avec la pratiquante qui l'a appelé.

La pratiquante a déclaré que l'accès à des informations non censurées aiderait les gens à relever les défis auxquels le monde est confronté et à planifier un avenir meilleur. Elle a mentionné que la communauté internationale est déjà consciente de la grave persécution contre le Falun Gong en Chine.

Par exemple, en juin 2019 à Londres, le China Tribunal a annoncé les résultats de son enquête sur les prélèvements d'organes forcés à vif sur des pratiquants de Falun Gong emprisonnés et d'autres prisonniers de conscience en Chine. « La conclusion montre que de nombreuses personnes sont mortes sans raison, de façon indescriptible et hideuse », a déclaré le président du tribunal, Sir Geoffrey Nice. Il a été conclu sans équivoque que le PCC a commis des crimes de torture et des crimes contre l'humanité.

Très intéressé, Liu a demandé à la pratiquante de parler plus fort et de répéter l'information. La pratiquante l'a répétée et lui a rappelé que de nombreux pratiquants avaient été arrêtés dans la ville où Liu travaillait. « Parce que vous êtes un haut fonctionnaire ici, vous serez probablement tenu responsable lorsque la communauté internationale enquêtera plus tard sur cette grave violation des droits de l'homme », a poursuivi la pratiquante. « Il est préférable d'avoir un plan plutôt que de sombrer avec le PCC. N'est-ce pas ? »

« Je connais déjà certaines de ces informations et je suis d'accord avec ce que vous avez dit », a répondu Liu.

La pratiquante a parlé davantage des bienfaits du Falun Gong pour la santé ainsi que de son effet sur l'amélioration du caractère d'une personne. Elle a également parlé de la propagande diffamatoire du PCC et de sa persécution brutale contre le Falun Gong.

Liu a écouté en silence.

« Je veux lire vos livres. Comment puis-je en obtenir un ? » a-t-il demandé.

La pratiquante a indiqué que les livres sont disponibles en téléchargement gratuit sur falundafa.org dans plus de quarante langues. Elle a ensuite fourni des informations sur les logiciels gratuits qui permettent de contourner le blocus Internet du PCC. Liu était très heureux et reconnaissant.

Avant de mettre fin à l'appel, la pratiquante a également expliqué l'importance de démissionner des organisations du PCC. Lorsqu'elle lui a demandé s'il voulait renoncer à son adhésion au PCC, Liu a répondu à voix haute et sans hésitation : « Oui ! »

Exposer la méchanceté

Un homme âgé de la province du Ningxia a déclaré qu'il avait déjà entendu parler de démissionner du PCC. Bien qu'il soit membre du Parti depuis une cinquantaine d'années, depuis plusieurs décennies, il ne pouvait pas être d'accord avec son idéologie. « Je sais que c'est un régime pervers », a déclaré l'homme. « Ils vous invitent à rejoindre le Parti, mais si vous voulez le quitter, ils pourraient vous tuer. »

La pratiquante a expliqué que l'on pouvait démissionner du PCC sous un pseudonyme pour des raisons de sécurité. « Dès que l'on se sépare du régime dans son cœur, le ciel le verra et l'on sera béni par un avenir meilleur », a-t-elle dit. L'homme a accepté de démissionner du Parti sous le pseudonyme de Wan Shun (qui signifie « tout se passera bien »).

L'homme a partagé que, parce qu'il connaissait tellement bien le PCC, il publiait chaque jour sur les médias sociaux des articles sur les mauvaises actions commises par le Parti. « Certaines de ces informations proviennent de médias étrangers. J'ai beaucoup appris sur l'histoire du PCC et je partage l'information dans les groupes de discussion », a-t-il ajouté.

Lorsque la pratiquante l'a remercié pour son travail acharné, l'homme a déclaré qu'il y avait certains risques à le faire, mais que cela en valait la peine car les Chinois ont besoin d'être réveillés du lavage de cerveau intensif auquel ils ont été soumis. Bien que l'homme ait dit qu'il n'avait rien à craindre, il sait que le PCC est impitoyable. « Lorsqu'il persécute quelqu'un, même les membres de sa famille peuvent être touchés. J'ai donc agi avec prudence et sagesse », a-t-il poursuivi.

Il a dit qu'il était d'accord avec la position de l'administration Trump selon laquelle le PCC n'est pas le peuple chinois. Par conséquent, il expose le mal du PCC afin que davantage de personnes puissent comprendre l'importance de rejeter le PCC et d'aimer la nation actuelle.

Il a expliqué comment, au début du Manifeste du Parti communiste, Karl Marx a écrit : « Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme. » L'homme a déclaré que l'esprit du communisme a fait du tort à l'humanité pendant près de deux siècles. « Si nous ne l'empêchons pas de faire du mal, nous souffrirons tous », a-t-il expliqué.

Un fonctionnaire à Pékin : un fidèle lecteur de The Epoch Times

Un homme a expliqué qu'il était un fonctionnaire de la Commission des affaires politiques et juridiques (PLAC). Il a dit qu'il faisait confiance aux médias étrangers tels que The Epoch Times, et qu'il n'avait pas regardé le « xin wen lian bo » (le bulletin de nouvelles) de CCTV aux heures de grande écoute depuis cinq ans. « Je ne crois à rien de ce que dit le Parti », a-t-il expliqué.

En ce qui concerne la démission du PCC, il a déclaré que les dirigeants de son lieu de travail lui avaient demandé à plusieurs reprises de rejoindre le PCC, mais qu'il avait toujours refusé. Il a partagé qu'il y a plusieurs années, il avait déjà renoncé à son adhésion aux organisations de jeunesse du PCC, la Ligue de la jeunesse et les Jeunes Pionniers. « Je lis ou j'écoute également les nouvelles de The Epoch Times tous les jours pour obtenir des informations impartiales », a-t-il déclaré.

Le fonctionnaire a déclaré que son principe directeur est de « faire de bonnes actions chaque jour et de ne pas avoir de regrets pour plus tard ». Depuis son enfance, sa mère lui avait dit d'être une bonne personne. « Je connais bien le Falun Gong et certains de mes amis sont des pratiquants », a-t-il fait remarquer. « Je sais que la répression est folle, et je soutiens toujours les pratiquants. »

En raison de son ouverture d'esprit et de sa franchise, la police a bloqué son numéro de téléphone à deux reprises. Des dirigeants de son lieu de travail en ont également discuté avec lui. Il a dit à la pratiquante : « Mais je dirai que vous avez bien fait d'aider les gens à rester informés. Travaillons ensemble et j'espère sincèrement que vous tous [les pratiquants] vous portez bien. »

(À suivre)

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Traduit de l'anglais