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De meilleurs chiens d'attaque à meilleurs boucs émissaires

3 juin 2021 |   Écrit par Wen Sirui

(Minghui.org) « Être ou ne pas être, telle est la question. » Cette phrase de Shakespeare est bien connue de nombreuses personnes. Dans une certaine mesure, elle dépeint également un dilemme auquel sont confrontées les personnes vivant à l'intérieur des régimes communistes : être un chien d'attaque pour le Parti communiste, ou ne pas être.

Certains citoyens des régimes communistes peuvent penser qu'il leur est plus facile de survivre simplement en suivant la direction du Parti communiste : si le Parti leur dit d'arrêter quelqu'un, ils le feront ; si le Parti leur dit de torturer quelqu'un, ils le feront ; et si le Parti leur dit de tuer quelqu'un, ils le feront aussi.

Cependant, la nature anti-divine et anti-humaine du Parti communiste signifie qu'il ordonne souvent aux gens de mal agir, comme commettre des crimes contre le divin ou l'humanité, puis il les abandonne et les utilise comme boucs émissaires par la suite.

L'ancienne Union soviétique a transformé les chiens d'attaque en boucs émissaires

Nikolay Yezhov a été à la tête du NKVD (ancien système de sécurité de l'État soviétique, précurseur du KGB) entre 1936 et 1938. Dès son entrée en fonction, il a lancé une purge interne au sein de cette organisation, qu'il a ensuite étendue à l'ensemble du pays.

De 1934 à 1940, environ 19 millions de personnes en Union soviétique ont été arrêtées pendant la Grande Purge et beaucoup sont mortes dans des camps de travaux forcés.

Le régime soviétique a salué Yezhov comme étant le « combattant communiste » le plus fidèle de Staline et lui a décerné de nombreux honneurs et médailles. Sa photo était dans le journal, ses histoires étaient représentées en peintures, en sculptures, dans des romans et des poèmes, et son nom était utilisé pour nommer des rues et des stades.

Cependant, lorsque la perversité va trop loin, le régime communiste doit corriger le déséquilibre de ses propres crimes pour rester au pouvoir. Chaque fois, le Parti doit trouver des boucs émissaires pour que le Parti puisse toujours être celui qui a raison et blâmer de « mauvaises personnes » pour les crimes.

Par conséquent, Yezhov a été transformé en bouc émissaire lorsque l'Union soviétique a dû reconnaître sa Grande Purge criminelle. Il a été arrêté le 10 avril 1939. Le gouvernement l'a accusé de la même chose que lui-même utilisait pour accuser d'autres personnes innocentes : « entretenir des relations d'espionnage avec des agences de renseignement étrangères et avec des pays hostiles à l'Union soviétique, et de mener des actions de conspiration au sein du Commissariat du peuple aux affaires intérieures ». Il a été jugé, puis exécuté.

En comptant Yezhov, cinq chefs du NKVD et du KGB ont été exécutés. Chacun pensait avoir été choisi par le Parti communiste pour mettre fin à leur prédécesseur déloyal envers le Parti. Mais ils ont fini par être abandonnés par le Parti plus tard.

Leçons en Chine

La même chose s'est produite aussi dans la Chine communiste.

Le Parti communiste chinois (PCC) a pratiqué les « communes communistes » et a causé la Grande Famine de 1959 à 1961. Cette famine causée par l'homme était présente partout en Chine. Les paysans n'avaient pas assez de nourriture pour eux-mêmes. Ils avaient même du mal à se nourrir ou à conserver des graines pour les récoltes de l'année suivante.

Cependant, le PCC imposait toujours des quotas élevés de collecte de nourriture aux paysans, afin qu'il puisse distribuer suffisamment de nourriture aux habitants des villes, aux soldats et aux fonctionnaires communistes, dont le Parti communiste se souciait le plus.

Il n'y en avait tout simplement pas assez pour que les paysans se plient aux exigences du gouvernement. Alors, le PCC a lancé une campagne de collecte de nourriture.

La région de Xinyang, dans la province du Henan, a été exemplaire dans l'exécution de la campagne.

Elle a mobilisé tous les cadres du PCC, de la région au canton, de la ville au village, pour exercer des pressions politiques, des tortures mentales et des violences brutales sur les paysans.

Par exemple, le paysan Zhang Zhirong a été battu à mort pour ne pas avoir remis suffisamment de céréales. Après cela, les responsables du village ont utilisé des tisonniers pour enfoncer des céréales et du soja dans son anus, tout en hurlant : « Nous devons faire pousser des céréales sur toi après ta mort ! » Ses deux enfants, âgés de huit et dix ans, sont morts de faim par la suite.

Un autre paysan Feng Shouxiang n'a pas offert de repas à un fonctionnaire du village. Le fonctionnaire l'a alors fait suspendre et l’a fait battre, lui arrachant même l'oreille. Ce paysan est mort six jours plus tard.

Les fonctionnaires locaux ont adopté de nombreuses méthodes de torture, notamment les coups de poing, les coups de pied, la congélation, la privation de nourriture, le découpage des paumes avec des bâtons de bambou, l'introduction de charbons ardents dans la bouche, les mamelons brûlés, l'introduction d'objets dans le vagin et l'enterrement vivant. Au final, le gouvernement n'a toujours pas récolté assez de nourriture, car les paysans n'en avaient tout simplement pas assez.

Mais ces pratiques ont eu un effet dévastateur sur les paysans, car le gouvernement leur a retiré leur dernière nourriture. Plus d'un million de personnes sont mortes de faim à Xinyang.

Pour apaiser le tollé public, le PCC s'est retourné contre les fonctionnaires de Xinyang. Mao Tsé-toung, alors dirigeant du PCC, a prétendu que la tragédie de Xinyang était due à de « mauvais gars au pouvoir qui ont tué des gens et causé d'autres morts ».

Tout à coup, les personnes autrefois fidèles au PCC qui travaillaient dur pour appliquer la politique du PCC sont devenues les organisateurs et les meurtriers de la population. Le PCC a envoyé des agents de la sécurité publique à Xinyang et a arrêté les fonctionnaires locaux, les emmenant dans les villages pour les dénoncer publiquement. Toutes les méthodes de torture que ces fonctionnaires locaux avaient utilisées contre les paysans leur ont été appliquées.

Environ 200 000 cadres du Parti dans le Xinyang, y compris des administrateurs de cafétéria et des comptables, ont fait l'objet d'une « enquête ».

Le PCC est resté « correct » comme toujours. Il s'est dépeint comme le « sauveur » qui réparait les crimes qu'il avait lui-même créés en premier lieu.

La rétribution arrive tôt ou tard

Le Xinyang n'était pas la seule région à connaître une mortalité massive. Pendant la période de la Grande Famine, des dizaines de millions de Chinois sont morts de faim. Dans la seule province du Sichuan, plus de dix millions de personnes sont mortes.

D'une manière ou d'une autre, le PCC a protégé ses hauts responsables, y compris les chefs du Parti provinciaux, afin qu'ils ne soient pas tenus pour responsables d'une telle tragédie humanitaire.

Cependant, personne ne peut échapper à la loi du châtiment céleste. Ces chefs du Parti provinciaux et ces petits fonctionnaires ont été brutalement torturés quelques années plus tard, pendant la Révolution culturelle (1966-1976).

Le secrétaire du Parti provincial du Sichuan, Li Jingquan, a été démis de ses fonctions et dénoncé. Son fils aîné a été arrêté. Son deuxième fils, après avoir été battu presque à mort, a été emmené dans un crématorium et mis vivant dans l'incinérateur. Des gens ont arraché tous les cheveux de sa femme pour l'humilier en public et elle est morte en prison. Ses autres fils ont dû chercher de la nourriture dans les poubelles pour se nourrir.

Les chefs du Parti des provinces du Henan et du Gansu ont également été abattus ou tués pendant la Révolution culturelle. Ils étaient les exécutants actifs de la collecte obligatoire de nourriture pendant la période de la Grande Famine.

Tragédies des temps modernes

Aujourd'hui, la même histoire se répète dans la Chine moderne : le PCC met en place ses fidèles comme bourreaux d'une pratique spirituelle bouddhiste du corps et de l’esprit – le Falun Gong.

L'ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin a lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Il a même donné un ordre : « Ça va de battre à mort les pratiquants de Falun Gong ; les battre à mort sera compté comme un suicide. »

Cela a conduit la police et le système judiciaire à maltraiter les pratiquants de Falun Gong sur une base illicite. Une déclaration courante des juges et autres professionnels du droit est la suivante : « Nous n'avons pas besoin de suivre les procédures légales lorsque nous traitons les cas du Falun Gong. »

Selon les statistiques compilées par Minghui.org, au cours des vingt années entre juillet 1999 et juillet 2019, il y a eu 86 050 arrestations de pratiquants de Falun Gong, 18 796 peines de prison et 19 566 cas de placement de pratiquants dans des centres de lavage de cerveau. De plus, il y a eu 28 430 cas de pratiquants de Falun Gong placés dans des camps de travaux forcés entre 1999 et 2013, date à laquelle la Chine a mis fin au système de camps de travaux forcés.

Il est confirmé qu'au moins 4334 pratiquants ont été torturés à mort. Il ne s'agit là que des informations que Minghui.org a recueillies. En raison du contrôle et du blocage stricts de l'information en Chine, le nombre réel de morts est inconnu et semble être beaucoup plus élevé.

Et le PCC a récompensé les bourreaux avec de l'argent et des promotions. Cette récompense a été distribuée à grande échelle.

Le secrétaire provincial du Sichuan, Zhou Yongkang, était responsable du meurtre de 43 pratiquants de Falun Gong dans sa province. Jiang l'a félicité et l'a promu à la tête de la Commission des affaires politiques et juridiques du PCC, l'organe extrajudiciaire le plus élevé du PCC ayant le pouvoir de passer outre le système judiciaire. Zhou a ainsi dit à ses partisans : « Vous pouvez laisser les meurtriers ou les incendiaires tranquilles, mais vous devez vous attaquer aux pratiquants de Falun Gong. »

Jiang a dit à Bo Xilai, un autre haut responsable du PCC, qu'il devait faire preuve de fermeté à l'égard du Falun Gong pour obtenir une promotion. Bo a donc ordonné à ses policiers de réserver un traitement mortel aux pratiquants de Falun Gong.

Mais ces meilleurs chiens d'attaque du PCC n’ont pas eu une bonne fin. Zhou a été démis sous des accusations de corruption et Bo a été mis en prison pour un coup d'État politique raté.

Au cours des huit dernières années, 164 hauts fonctionnaires du PCC, au niveau provincial ou ministériel ou plus, ont été démis de leurs fonctions pour corruption. Tous avaient commis des crimes contre les pratiquants de Falun Gong dans le passé. Parmi eux, 47 appartenaient au système judiciaire.

Récemment, le PCC a mené une campagne politique de « retour vingt ans en arrière » dans le système judiciaire, visant les personnes travaillant dans les tribunaux, le parquet, la sécurité publique, le bureau judiciaire, la sécurité de l'État et les systèmes pénitentiaires.

Au cours de la campagne pilote, 16 000 policiers ont fait l'objet d'une enquête. Parmi eux, 2247 ont fait l'objet de mesures disciplinaires, 448 ont été soumis à une enquête plus approfondie et 39 ont été inculpés.

Depuis que le PCC a lancé une campagne anti-corruption il y a huit ans, de nombreux exécutants loyaux du PCC dans le système judiciaire ont eu peur, car ils savaient que la persécution du Falun Gong était illégale et que le PCC pouvait les éliminer comme boucs émissaires à tout moment. Au moins 81 fonctionnaires se sont suicidés entre janvier 2013 et septembre 2017.

Il y a un dicton qui dit que l'on récolte ce que l'on sème. Les membres du personnel judiciaire qui suivent les instructions du PCC pour persécuter le Falun Gong ont aidé le PCC à commettre des crimes contre l'humanité. L'heure de la vengeance sonnera, à moins qu'ils ne mettent fin à leur crime et ne réparent rapidement leurs méfaits. Et ne vous attendez pas à ce que le PCC les protège. Le Parti communiste a l'habitude de transformer ses meilleurs chiens d'attaque en meilleurs boucs émissaires.

Nous espérons sincèrement que davantage de gens pourront apprendre de l'histoire, suivre leur conscience et cesser de sombrer avec le régime communiste totalitaire.

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Traduit de l'anglais