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Les gardiens de la prison de Wangling se vantent d’être expérimentés dans la torture des pratiquants de Falun Gong

21 juillet 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hunan, Chine

(Minghui.org) Dans la prison de Wangling, province du Hunan, le « quartier de transformation » a été créé en octobre 2017 pour utiliser différentes formes de torture afin d’essayer de forcer les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance dans la paisible discipline de l'esprit et du corps que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Certains gardiens ont fièrement proclamé : « Nous sommes très expérimentés dans la “transformation” des pratiquants de Falun Gong. »

Programmes de transformation du 10e district

Le « quartier de transformation » se situe dans le 10e district, qui est une zone de prison de haute sécurité, où des programmes de « transformation » forcée sont utilisés pour essayer de faire renoncer les pratiquants de Falun Gong à leur croyance.

Au deuxième étage du bâtiment principal, chaque cellule fait environ 12 mètres carrés avec quatre lits superposés pour huit personnes. La direction du 10e district dispose d’un système de surveillance par lequel chaque pratiquant est surveillé par trois détenus 24 heures sur 24 dans une cellule. Les moindres gestes et paroles des pratiquants sont surveillés. Les détenus saisissent la moindre excuse pour battre, agresser verbalement et tourmenter physiquement les pratiquants. Ils les forcent également à « avouer » leurs crimes.

Dans le but de forcer les pratiquants à abandonner leur croyance, les programmes de « transformation » comprennent des routines de lavage de cerveau ainsi que de la torture physique. Les pratiquants sont forcés de regarder et d'écouter des programmes de propagande, de lire des articles qui diffament le Falun Gong, puis d'écrire leurs rapports de pensée. Des slogans diffamant le Falun Gong sont affichés partout. Récemment, les pratiquants ont été contraints de crier des slogans dénigrant le Falun Gong avant chaque repas, sinon, personne n'était autorisé à manger. Ils doivent souvent chanter des chansons à la gloire du Parti communiste chinois.

Les pratiquants n'ont aucune liberté personnelle. Ils doivent obtenir la permission pour tout ce qu'ils font. Si les détenus ne les laissent pas utiliser les toilettes, ils doivent mouiller leur pantalon. Ils sont souvent privés de sommeil. La liberté de pensée n'est pas autorisée non plus. Les pratiquants reçoivent souvent l'ordre de rapporter leurs pensées, et s'ils disent encore que le Falun Gong est bon, ils seront torturés sans arrêt.

Pour protester contre la persécution, certains pratiquants ont entamé une grève de la faim. Les gardiens ont simplement attendu quelques jours puis ont emmené les pratiquants à l’hôpital pour une injection toxique. Le pratiquant M. Tan Meilin a fait une grève de la faim pendant vingt-trois jours et a eu des injections à plusieurs reprises.

La torture par écartèlement des jambes

L'écartèlement des jambes est une des méthodes de torture les plus brutales. Les jambes de la personne sont écartées en ligne droite. C’est très douloureux et les ligaments sont souvent déchirés, ce qui entraîne parfois un handicap permanent. La douleur atroce fait hurler le pratiquant à l’agonie. Les gardiens appellent aussi cette méthode « tuer un porc ». Un pratiquant dans la trentaine, du nom de M. Hu Wenku et originaire de la ville de Changdei, est devenu incontinent après avoir été torturé de la sorte et a fini par développer des troubles mentaux.

L'écartèlement des jambes est devenu une tactique privilégiée parce qu'elle ne laisse pas de marques et inspire la peur aux pratiquants par la suite. La prison a affiné la technique en l'adaptant à l'individu. Certaines personnes souffraient bien avant que leurs jambes ne soient alignées. Lorsque d'autres n'avaient pas trop mal au début, les gardiens forçaient leurs jambes à se mettre en ligne droite, puis les tiraient vers le haut jusqu'à ce qu'elles soient douloureuses. Les gardes s'arrêtaient à un point très douloureux, puis augmentaient lentement la pression.

Reconstitution de torture : Écartèlement des jambes

Intensification de la torture avant l’expiration de la peine de prison

M. Yang Jun, un pratiquant dans la quarantaine est originaire de la ville de Changsha et diplômé de l’université de Hunan. Il a été envoyé au 10e district le 25 septembre 2020. Il a été surveillé et torturé par trois jeunes détenus, grands et forts. Ils l’obligeaient à rester debout (ou accroupi) absolument immobile pendant de longues périodes, ne lui permettaient pas d’aller aux toilettes et le battaient brutalement. Deux mois avant l’expiration de la peine de M. Yang, les gardiens ont intensifié la torture.

Illustration de torture : Passage à tabac

M. Cao Jinlong dans la trentaine, originaire de la province du Hubei, est diplômé de l’université de Shandong. En 2017, on l’a forcé à uriner dans le couloir. Ensuite, les gardiens ont poussé M. Cao à la porte de chaque cellule et l’ont humilié en disant : « Le pratiquant de Falun Gong Cao Jinlong a uriné dans le couloir. »

Le 8 août 2019, M. Xu Yunyan a été gravement torturé pour avoir crié : « Falun Dafa est bon ! » Il a été enfermé dans une cage en fer d’un mètre carré et a reçu l’ordre de rester assis sans bouger sur un ballon gonflé, les mains sur ses genoux. S’il ne réussissait pas, il était torturé par l'écartèlement des jambes.

À l’heure des repas et la nuit, il était mis dans une pièce de quatre mètres carrés avec une table en béton et un grand urinoir. Il ne recevait qu’un demi-bol de riz et une tasse d’eau par jour. C’était l’été, mais il n’était pas autorisé à changer de vêtements et empestait. Les gardiens qui passaient devant sa cellule devaient retenir leur respiration.

Informations sur les responsables :

Li Gang (李刚), gardien de la prison de Wangling 

Liu Shaoliang (刘少良), gardien de la prison de Wangling

Voir aussi :

La torture de « l’écartement des jambes » dans la prison de Wangling

Les pratiquants de Falun Gong torturés jusqu'à la paralysie dans la prison de Wangling, province du Hunan

Les pratiquants sont torturés dans la prison de Wangling, province du Hunan

Un homme du Hunan emprisonné et torturé pendant trois ans pour avoir demandé la libération d'un pratiquant de Falun Gong

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Traduit de l'anglais