(Minghui.org) Après avoir purgé trois peines de camp de travail, une peine de prison et perdu son fils dans la persécution du Falun Gong, une femme d'une soixantaine d'années a récemment été condamnée à une nouvelle peine de prison de six ans et demi.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Wang Pengying, de la ville de Shulan, dans la province du Jilin, a été arrêtée le 28 septembre 2020 et détenue au centre de détention de la ville de Jilin. Sa famille a récemment appris sa condamnation à la prison, mais elle est toujours tenue dans l'ignorance des détails.

Le mari de Mme Wang, ouvrier dans une mine de charbon, est décédé à la suite d'un accident de travail il y a plusieurs années. Elle a élevé seule leur fils, Fan Guang, avec ses maigres revenus et s'est souvent demandé pourquoi sa vie était si misérable. Cependant, elle a retrouvé la joie de vivre après avoir été initiée au Falun Gong.

Lorsque la persécution a soudain commencé le 20 juillet 1999, Mme Wang a été arrêtée et détenue au centre de détention de Nanshan. Pour leur pratique du Falun Gong, elle et six autres pratiquants ont reçu l'ordre de se tenir en ligne. Le gardien Liu Guirong les a fouettés avec une ceinture en cuir et a frappé chacun d'entre eux sur les fesses avec une pelle à 30 reprises. Lorsque leurs fesses ont été meurtries, le gardien les a obligés à porter de lourdes entraves pour intensifier davantage leurs souffrances.

Après avoir été libérée, Mme Wang s'est sentie obligée de défendre le Falun Gong. N'ayant pas les moyens de se payer un billet de train pour Pékin, elle a enfourché un vélo et parcouru plus de 1125 kilomètres pour faire appel pour le Falun Gong. Après avoir été arrêtée et ramenée à Shulan, la police l'a condamnée à un an de camp de travail.

Mme Wang a été de nouveau arrêtée en novembre 2002 par des agents du poste de police de Shulanjie. Connaissant la situation financière de sa famille, le chef Zhao Zhenguo a préféré extorquer de l'argent à sa sœur. Zhao a d'abord ordonné à sa sœur de payer une amende de 500 yuans en son nom.

Lorsque la sœur de Mme Wang a accepté de payer, Zhao a demandé 1000 yuans à la place. Après avoir réussi à réunir 1000 yuans, Zhao a augmenté le montant à 1500 yuans. Comme elle ne parvenait pas à réunir assez d'argent pour payer l'extorsion, la police s'est vengée en condamnant Mme Wang à une nouvelle peine d'un an au camp de travaux forcés de Heizuizi.

Après l'incarcération de Mme Wang, les autorités ont également privé son fils, qui venait d'obtenir son diplôme universitaire, de l'indemnisation à laquelle lui et sa mère avaient droit en raison de l'accident de travail mortel de son père. Il est tombé malade avant même d'avoir pu trouver un emploi. Le manque de revenus l'a poussé à vivre dans le dénuement, ce qui a encore aggravé son état. 

Lorsque Mme Wang a été libérée après avoir été forcée de servir un mois supplémentaire dans le camp de travail, son fils était gravement malade et n'avait plus que la peau et les os. Mme Wang l'a emmené à l'hôpital, mais il était trop tard. Il est mort le 10 avril 2004.

Treize jours plus tard, alors qu'elle pleurait encore la mort de son fils, Mme Wang a été de nouveau arrêtée le 23 avril 2004 par Jiang Zehang, du poste de police de Nancheng, et condamnée à une troisième peine d'un an dans le camp de travaux forcés pour femmes de Changchun.

Les tortures subies par Mme Wang ont provoqué des troubles cardiaques. Elle était émaciée et extrêmement faible. Pourtant, les gardiens la forçaient à se lever tôt le matin et à rester debout pendant de longues heures durant la journée. Elle a failli s'effondrer et tomber à plusieurs reprises. Comme elle refusait toujours de renoncer au Falun Gong, sa peine a été prolongée de cinq jours.

Mme Wang a été arrêtée avec plusieurs autres pratiquants le 12 octobre 2016 alors qu'elle se rendait dans le village voisin de Xin'an pour distribuer des documents d'information sur la persécution. Les pratiquants ont été ramenés à Shulan vers 23 heures et interrogés dans plusieurs postes de police. Il a été rapporté que les policiers du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Shulan et du Département de police de la ville de Jilin ont surveillé les pratiquants pendant longtemps et ont soigneusement planifié les arrestations.

Mme Wang et cinq pratiquants ont été jugés au tribunal de la ville de Shulan le 19 mai 2017. Lorsque l'avocat d'un pratiquant a plaidé non coupable pour elle, le juge l'a arrêté et a affirmé que ce qu'il avait dit n'avait aucun rapport avec l'affaire. Les avocats d'autres pratiquants ont également plaidé non coupables pour eux. La plupart d'entre eux ont mis l'accent sur l'absence de base légale de la persécution et sur le fait que la distribution de documents par les pratiquants n'a nui à personne et n'a pas violé la loi. 

Mme Wang a été condamnée à deux ans et demi avec trois ans de probation, ainsi qu'à une amende de 30 000 yuans. Mmes Chen Yuxia et Xi Yahong ont été condamnées à deux ans avec deux ans de probation et une amende de 20 000 yuans. Leurs deux familles n'ont payé que 5 000 yuans. Les verdicts des trois autres pratiquants, dont Mme Tai Lijuan, M. Wang Xiwu et Mme Wang Yuzhen, n'étaient pas connus au moment de la rédaction du présent rapport. 

Après la libération de Mme Wang le 16 août 2017, le Bureau local de la justice a continué à surveiller ses activités quotidiennes. Elle vivait sous une pression énorme. Peu importe où elle allait, elle se sentait suivie par la police.

Tous les articles, graphiques et contenus publiés sur Minghui.org sont protégés par les droits d'auteur. La reproduction non commerciale est autorisée, mais doit être accompagnée du titre de l’article et d'un lien vers l’article original.

Traduit de l'anglais