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Karma et épidémies (1re partie)

21 août 2021 |   Écrit par Zhou Qinglan

(Minghui.org) Dans Pérégrination vers l’Ouest, le chapitre 71, « Sous un faux nom le singe bat le chien démoniaque, Guanyin apparaît pour soumettre le roi démon », raconte l'histoire suivante : Quand le moine Tang et ses disciples sont venus au Royaume de Purpuria pour faire contrôler et approuver leurs passeports, le roi de Purpuria, depuis longtemps malade, venait de publier un avis appelant les médecins à soigner sa maladie. Le Roi des Singes a pris note de l’avis royal, préparé des médicaments magiques et a guéri la maladie du roi qui durait depuis des années.

Il s'est avéré que la Reine d'Or de Purpuria avait été capturée par des démons dirigés par l’Apparieur de la mauvaise étoile trois ans plus tôt, et les démons exigeaient de temps en temps deux dames d'honneur de Purpuria. Le roi s'inquiétait tant, jour et nuit, qu'il est tombé très malade pendant les trois dernières années. Heureusement, Le Roi des Singes est arrivé et a aidé le roi à s'affranchir de cette misère.

Lorsque le Roi des Singes était sur le point de finalement détruire l’Apparieur de la mauvaise étoile avec les cloches magiques (le trésor d'élixir d'or que la bête avait avec elle), la bodhisattva Guanyin s'est présentée et a repris la bête. Elle a expliqué au Roi des Singes que cet Apparieur de la mauvaise étoile était en fait un chien géant à la crinière dorée qui lui servait habituellement de monture. Il s’était échappé et était descendu dans le monde des mortels pour sauver le roi de Purpuria du désastre.

Le Roi des Singes était confus et n’arrivait pas à comprendre comment la bête pouvait venir pour sauver le roi de Purpuria du désastre. La bodhisattva Guanyin a poursuivi en expliquant que lorsque le roi était encore prince héritier, il était un superbe archer et aimait la chasse. Un jour, il avait blessé un jeune paon et tué une paonne. Le paon et la paonne étaient tous deux les enfants de la bodhisattva Maurya Vidya Rani, qui a alors ordonné que le prince soit séparé de sa femme pendant trois ans et souffre comme les oiseaux lorsqu'ils sont séparés de leurs parents.

« C'était il y a trois ans, et maintenant le méfait a été payé », a déclaré la bodhisattva Guanyin au Roi des Singes. « C’est une chance que vous soyez venu pour guérir le roi. Je suis ici pour récupérer la créature maléfique [l’Apparieur de la mauvaise étoile]. »

Cette histoire nous apprend qu’il y a une raison pour laquelle les gens tombent malades et que tout est lié par une relation de cause à effet.

La cause première du malheur humain

On croit dans la communauté des méthodes spirituelles que ceux qui ont fait de mauvaises actions ou causé du tort aux autres accumulent du mauvais karma pour eux-mêmes. Quand une personne a beaucoup de mauvais karma, elle souffre de maladie, de malheur, de difficultés, de désastre, d'accidents ou même de mort ; lorsqu'une région contient beaucoup de mauvais karma, elle souffre de pauvreté, de guerres, de catastrophes naturelles causées par l'homme, d’épidémies, etc.

Le chapitre 87 de Pérégrination vers l’Ouest, intitulé « Quand le Ciel est offensé à Fengxian il arrête la pluie, le Grand Sage exhorte à la bonté et apporte une averse », raconte comment une grave sécheresse a pris fin après que le marquis a admis son acte répréhensible et a conduit son peuple à prier sincèrement le Ciel pour sa miséricorde et la pluie.

Lorsque le moine Tang et ses trois disciples sont arrivés dans la préfecture de Fengxian, ils ont vu la dévastation partout. La préfecture, autrefois terre de richesse, était frappée par une grave sécheresse depuis trois années consécutives, et les deux tiers de la population avaient péri de faim. En désespoir de cause, le marquis de la préfecture a ordonné qu'un avis soit affiché appelant les maîtres du Dharma à prier pour la pluie et sauver le peuple. Le Roi des Singes en a pris note et a offert son aide.

Lorsque le Roi des Singes est arrivé à la Porte Ouest du Paradis, il a appris que la sécheresse dans la préfecture de Fengxian était une punition céleste. Il s'est avéré que lorsque l'Empereur de Jade et ses assistants étaient en tournée d'inspection trois ans plus tôt, ils avaient constaté que le marquis de la préfecture de Fengxian se comportait mal ; il s'était disputé avec sa femme au sujet de sa mauvaise conduite et avait involontairement renversé la table portant les offrandes végétariennes destinées au Ciel. Il avait ensuite fait appel à des chiens pour manger les offrandes, un acte qui avait profondément offensé l'Empereur de Jade.

En guise de punition, l'Empereur de Jade a fait installer trois objets dans le Hall des Parfums – une montagne de riz de 100 pieds de haut, une montagne de farine de 200 pieds de haut et un cadenas doré d'environ un pied trois ou quatre pouces de long, et a ordonné : « La préfecture de Fengxian n’aura droit à la pluie que lorsqu'un poulet aura mangé tout le riz, qu'un chien aura léché toute la farine et que la lampe aura fait fondre la barre du cadenas. »

Les maîtres célestes qui ont montré les trois choses au Roi des Singes lui ont dit de persuader le marquis de revenir à la bonté, et alors les bénédictions viendraient d'elles-mêmes.

Une fois de retour, le Roi des Singes a raconté à tout le monde ce qu'il avait vu dans le Hall des Parfums et il a dit au marquis : « Si votre cœur peut redevenir bon, commencez à invoquer le Bouddha et à réciter les écritures, alors je pourrai vous aider. Si vous persistez à refuser de vous réformer, je ne pourrai rien faire pour vous sortir de là. Il ne faudra pas longtemps avant que le Ciel vous exécute, et votre vie ne pourra plus être sauvée. »

Le marquis a juré de se reprendre. Il a convoqué tout le clergé bouddhiste et taoïste de la ville et a ordonné qu'un site soit préparé pour les cérémonies religieuses. Le marquis a conduit ses disciples à brûler de l'encens et à rendre grâce, remerciant le Ciel et la Terre et se repentant de ses péchés. Le moine Tang a également récité des sutras en son nom. En même temps, tous les hommes et les femmes, jeunes et vieux, dans tous les foyers à l'intérieur et à l'extérieur de la ville, brûlaient des bâtons d'encens et invoquaient le Bouddha. À partir de ce moment, toutes les oreilles se sont remplies de sons vertueux.

En un rien de temps, les montagnes de riz et de farine dans le Hall des Parfums ont disparu et la barre du cadenas a fondu. L'Empereur de Jade a publié un édit pour accorder la pluie à la préfecture de Fengxian, et la sécheresse a pris fin.

L'histoire nous dit que même si le Roi des Singes avait d'immenses pouvoirs extraordinaires, il était incapable d'aider à moins que le marquis ne se tourne vers le bien et ne conduise aussi son peuple vers le bien.

L'harmonie de l'homme et de la nature

Il est difficile pour les gens de nos jours de comprendre des concepts tels que l'harmonie de l'homme et de la nature, en grande partie en raison des limites de la science empirique moderne.

Les anciens Chinois croyaient en « l'harmonie de l'homme et de la nature » et que « le Yi King [Livre des Mutations] et la médecine partagent la même origine ». Sun Simiao, un médecin renommé de la dynastie Tang qui a également été salué comme le « Roi de la médecine », a dit un jour : « Si quelqu'un ne comprend pas le Yi King, il n'est pas assez bon pour être un médecin impérial. »

Les taoïstes considèrent le corps humain comme un petit univers, lequel a une relation correspondante avec l'univers extérieur. La nature a quatre saisons et cinq éléments ; le temps froid et le temps chaud tournent dans un cycle ordonné ; les êtres humains ont quatre membres et cinq organes, et suivent le chemin de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort.

Les grands médecins de l'Antiquité avaient tous une connaissance approfondie de l'astronomie et des cieux, de la géographie et de la terre, ainsi que des grands événements de la société. Ils étaient capables de guérir les maladies et de sauver les gens, de prédire l'avenir et de prédire le destin d'une personne, bonne ou mauvaise fortune.

Yi He, un célèbre médecin de la période des Printemps et Automnes, a prédit le sort du duc Ping de Jin et le destin de l'État de Jin. Toutes ses prédictions se sont réalisées, même si de nombreux fonctionnaires de la cour n'ont pas cru ce qu'il disait au début.

Sun Simiao, le grand médecin de la dynastie Tang, mentionné ci-dessus, a également prédit avec précision que son petit-fils Sun Pu servirait sous Lu Qiqing, que Lu deviendrait plus tard le gouverneur de Xuzhou et que son petit-fils serait magistrat du canton de Xiao en Xuzhou.

De telles capacités supranormales, souvent appelées perceptions extra-sensorielles dans les temps modernes, étaient monnaie courante parmi les grands médecins de l'antiquité, qui obtenaient ces capacités par la méditation et le raffinement spirituel.

(À suivre)

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Traduit de l'anglais