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[Commentaire sur le 20 juillet] La torture incessante révèle la nature vicieuse du PCC

8 août 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Gong en Chine

(Minghui.org) Il y a quelques années, la torture et les meurtres perpétrés par les nazis ont été largement reconnus, ce qui a conduit à l'établissement de la Convention de l'ONU contre la torture et à d'autres efforts internationaux contre la torture. Malheureusement, l'urgence d'empêcher qu'une telle terreur ne se reproduise s'est estompée avec le temps.

Les mesures limitées prises en réponse aux vingt-deux longues années de persécution des pratiquants de Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) en Chine en sont un exemple.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est un système de méditation basé sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. En raison de leur croyance, un grand nombre de pratiquants ont été détenus dans des centres de détention, des camps de travail, des prisons et des centres de lavage de cerveau, où ils ont souffert de tortures physiques et de sévices mentaux sans fin.

Les instruments de torture utilisés sont les matraques de police, les fouets, les menottes, les entraves, le banc du tigre, les clous, les aiguilles, les perceuses, les cure-dents et beaucoup d'autres objets. Les méthodes utilisées incluent les brûlures, le repassage, l'exposition au soleil brûlant, faire geler en hiver et le gavage avec de la poudre de piments forts ou même avec de l'urine ou des excréments.

Les mauvais traitements vont au-delà de la torture physique typique. Des drogues endommageant les nerfs ont été administrées aux pratiquants contre leur gré ; des tuyaux de plastique à rebord acérés ont été utilisés pour percer la chair des pratiquants. Il y a aussi eu des viols sans pitié, des viols collectifs et des prélèvements forcés d'organes. À la suite à cette centaine de sortes de méthodes de tortures, beaucoup de pratiquants ont été blessés et handicapés. Nombre d'entre eux ont souffert de trouble mentaux ou ont même perdu la vie.

En voici quelques exemples.

Brûler, échauder et repasser

Le feu fait partie de la vie et certains d'entre nous ont peut-être eu l'expérience de se faire ébouillanter ou brûler accidentellement, et nous connaissons la douleur qui en résulte. Mais pourriez-vous imaginer que quelqu'un pourrait intentionnellement torturer d'autres personnes avec de l'eau bouillante ou du métal chauffé au rouge ?

Illustration de torture : Repasser et brûler

M. Luo Jichuan, soixante-deux ans, est un pratiquant de la ville de Yueyang, province du Hunan. Après l'avoir suspendu, les gardes ont chauffé deux tournevis sur une cuisinière électrique de deux kilowatts. Ils ont ensuite appliqué les tournevis chauffés au rouge sur le ventre, la poitrine et le dos de M. Luo, laissant quarante-huit marques de brûlures.

M. Liao Yuanhua est un ancien secrétaire de l'inspection de la discipline de la ville de Wuxue, province du Hubei. Cependant, en raison de sa croyance, il a été envoyé à la prison de Fanjiatai. La briqueterie qui s'y trouve maintient une température de 70 à 80 degrés Celsius (ou 170 F) toute l'année, avec des briques réfractaires chauffées au rouge comme un métal à repasser. Un mois après son incarcération, les gardes ont demandé aux détenus de pousser M. Liao sur un tas brûlant de briques. M. Liao s'est instantanément évanoui. Les voyous ont rit follement et ont dit : « Pourquoi n'y a-t-il plus d'image ni de son maintenant ? »

Quand M. Hu Enqui a été envoyé à la prison de Suzhou, dans la province de l'Anhui, les gardes ont maintenu de force ses pieds contre un contenant rempli d'eau bouillante pendant un long moment. Ses deux pieds ont donc été brûlés au troisième degré. Même le périoste a été endommagé et son petit orteil gauche a été définitivement blessé. Ses deux pieds étant déformés et incapables d'exercer une force, M. Hu est devenu handicapé à vie.

Le gavage

Avec tous les canaux de communication bloqués et aucun moyen d'exprimer leurs opinions, les pratiquants de Falun Gong ont choisi la grève de la faim dans l'espoir d'éveiller la conscience des criminels au prix de leurs propres souffrances. Toutefois, le PCC a répondu en intensifiant la torture, souvent par le biais du gavage. Par exemple, ils ont arraché les dents des pratiquants pour faciliter le gavage. Au camp de travail pour femmes de Heizuizi, dans la ville de Changchun, province du Jilin, les gardes ont imprudemment poussé et tiré d'avant en arrière des tubes de caoutchouc à l'intérieur des narines des pratiquantes, provoquant le jour même un gonflement du nez sous l'effet de l'inflammation.

Lors du gavage, il est arrivé que les gardes insèrent le tube dans la trachée et provoquent la mort. Il y a aussi eu des cas de décès lorsque les gardes ont gavé leurs victimes avec des substances inconnues, de l'eau salée à forte concentration et de l'huile de moutarde. De plus, ils ont parfois gavé les pratiquants avec des excréments, de l'urine ou des crachats.

Mme Yang Hailing était une employée de la mine de charbon de Donghai dans la ville de Jixi, province du Heilongjiang. Des gardes ont inséré la moitié supérieure d'une bouteille de bière dans sa bouche et l'ont gavée d'eau additionnée de moutarde. Le liquide piquant a endommagé ses poumons, la faisant tousser en permanence jusqu'à sa mort le 12 avril 2003. Le centre de détention local a gardé son décès secret et a menti aux autres en disant que Mme Yang, âgée de trente-quatre ans, était morte d'une crise cardiaque. Wang Shaoling, le secrétaire de la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ, PLAC en anglais) de la ville de Mishan dans la province du Heilongjiang a crié : « Nous allons utiliser tous les moyens pour transformer les pratiquants [les forcer à abandonner leur croyance]. Personne ne sera libéré sans transformation. »

Illustration de torture : Gavage

Le camp de travail de Baobing, dans la province du Hubei, a inventé une méthode unique de « gavage ». Les gardes attachent les pratiquants à une chaise, poussent avec force leur tête en arrière et vers le bas. Puis ils leur pincent le nez et forcent la nourriture dans la bouche. Mme Zhang Yiqin et Mme Ma Zhanmei ont perdu la vie de cette façon.

Le prélèvement des organes

M. Gao Yixi était un pratiquant de Falun Gong de la ville de Mudanjiang, province du Heilongjiang. Onze jours après son arrestation, sa famille a été informée par la police que M. Gao, âgé de quarante-cinq ans était « soudainement décédé » le 29 avril 2016.

Le lendemain matin, le frère de M. Gao a vu son corps dans la salle d'autopsie. M. Gao était nu avec les deux yeux ouverts et des blessures évidentes sur le corps. Quand son frère a essayé de fermer lentement ses yeux, il a été surpris de constater des larmes aux coins des yeux de M. Gao.

Bien que sa famille ait refusé de signer les documents, les autorités ont quand même procédé à l'autopsie, qui fut complétée vers 19 h ce soir-là. Son cerveau, son cervelet, son cœur, ses poumons, son foie, sa vésicule biliaire, son pancréas et ses reins ont été emportés. Quand le cadavre presque vide a été déplacé dans une autre pièce pour le service de cosmétologie mortuaire, sa famille a été surprise de constater qu'une grande quantité de sang frais s'écoulait. Quelques serviettes étaient imbibées de sang, ce qui lui a fait soupçonner que M. Gao était vivant au moment de l'autopsie.

Zhu Jiabin, un agent de police du Bureau 610 de Mudanjiang, a par la suite été interrogé par l'Organisation mondiale d'investigation sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) à ce propos. Zhu a admis avoir prélevé les organes de M. Gao alors qu'il était en vie. Il a dit que les organes avaient été vendus parce que c'était une façon rapide de faire de l'argent.

Torture sans précédent avec un tuyau en plastique cassé

Illustration de torture : Percer avec un tuyau cassé comme méthode de torture

Le camp de travail de Jiutai dans la province du Jilin avait aussi sa façon de torturer les pratiquants détenus. Les gardiens utilisaient des tuyaux en plastique dur brisés avec des bords tranchants pour percer le corps des pratiquants. La chair était souvent déchirée, formant un trou sanglant avec l'os visible.

M. Huang Yuedong s'est fait percer deux fois de cette façon et quatre trous ont été faits, dont un aussi large qu'un poing dans son aisselle. Le traitement médical a duré quelques mois et l'hôpital de Jiutai a recommandé qu'il soit hospitalisé. Les dirigeants du camp de travail ont refusé et l'ont ramené à sa cellule. Malgré la sévérité de la torture, M. Huang n'a pas renoncé à sa croyance.

C'est ainsi que le PCC agit dans la persécution des pratiquants de Falun Gong innocents. Simplement pour suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, les pratiquants sont détenus, torturés et tués.

De l'entité extralégale du Bureau 610 aux fonctionnaires à tous les niveaux qui ont ignoré ou abusé des lois en persécutant les pratiquants, le PCC s'est révélé comme étant un régime totalitaire de brutalité, de terreur et de génocide. Face à cette bataille entre le bien et le mal, nous espérons que plus de gens pourront reconnaître la nature du PCC et rejeter le régime pour un avenir meilleur.

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Traduit de l’anglais