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Valider le Falun Dafa tout en pratiquant la médecine

20 septembre 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Heilongjiang, en Chine

(Minghui.org) J'avais un diplôme de médecine, mais je n'avais pas fait de stages cliniques. En 2012, l'hôpital où je travaillais m'a licenciée parce que je refusais d'arrêter de pratiquer le Falun Dafa. En 2017, j'ai trouvé un emploi dans un établissement de soins infirmiers.

L'établissement de soins m'a embauchée comme médecin parce que j'avais une licence de médecine. J'avais étudié à l'Institut d'éducation des adultes de l'Université de médecine traditionnelle chinoise du Heilongjiang pendant deux ans, suivis d'une année de stage intermittent. Je leur ai dit honnêtement que je n'avais aucune expérience clinique, mais le responsable m'a dit que je pouvais apprendre sur le tas. J'étais âgée de 47 ans.

Pendant que je suivais le directeur ou d'autres médecins pour faire la tournée des services, je notais soigneusement dans mon carnet le diagnostic, le traitement et les médicaments de chaque résident. Le directeur et les deux autres médecins étaient tous plus jeunes que moi, mais cela ne me dérangeait pas. Je leur posais des questions et leur demandais conseil, ainsi qu'aux infirmières.

Pendant mon temps libre, je lisais des livres de médecine ou je consultais des cas en ligne. Je me suis également familiarisée avec la situation individuelle de chacun parmi la centaine de résidents âgés. J'ai appris le déroulement des opérations et les procédures pour accueillir les nouveaux résidents, les évaluer et créer des dossiers pour eux. Au bout de quatre mois, j'étais en service de façon autonome.

Ne pas retenir les fautes des autres

Au début, comme j'étais nouvelle, les infirmières me rendaient la tâche difficile parce qu'elles ne voulaient pas travailler.

Par exemple, un résident avait de la fièvre. J'ai prescrit un médicament oral à prendre le matin, mais les infirmières ont délibérément retardé son administration jusqu'à l'après-midi : certains médicaments en perfusion nécessitent un certain débit de perfusion, mais elles n'ont pas suivi les règles à la lettre ; elles se sont même entendues avec d'autres médecins (avec lesquels elles avaient de bonnes relations) et ont transféré à ces médecins les frais de traitement qui auraient dû m'appartenir (les frais de traitement génèrent une commission).

En outre, le directeur était prêt à me rendre responsable de tous les problèmes afin de se protéger ; un autre médecin attendait de me voir souffrir tout en prétendant qu'il compatissait avec moi.

J'ai ressenti une forte pression et j'ai été contrariée. Lorsque je me suis rappelé que j'étais une pratiquante de Falun Dafa, je me suis calmée. Je ne devais pas être dérangée par quoi que ce soit.

Quelle que soit la façon dont ils me traitaient, je les traitais sincèrement et bien. Je ne leur en voulais pas, et j'ai fait mon travail consciencieusement et de manière responsable. Parfois, intentionnellement ou non, les infirmières ne s'acquittaient pas de leurs responsabilités, alors je faisais plus de courses moi-même. Lorsque j'étais de service, j'allais voir les résidents malades plusieurs fois par jour, malgré le travail supplémentaire.

L'infirmière qui me posait le plus de problèmes était sur le point de partir. La veille de son départ, j'ai commandé un plat à emporter et je l'ai invitée à manger avec moi. Je lui ai clarifié la vérité et lui ai dit : « Je partage cela avec vous dans l'espoir que vous serez en sécurité à l'avenir. » Très touchée, elle a accepté de se retirer du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations pour la jeunesse et m'a remerciée à plusieurs reprises.

Un jour, j'étais de garde avec un autre médecin. Un homme âgé qui était alité s'est plaint de douleurs à la jambe. Le médecin est allé l'examiner et a dit qu'il allait bien. J'étais le médecin de garde principal, je suis donc allée voir le vieil homme et j'ai constaté que l'articulation de sa cheville gauche était mal alignée ‒ il s'agissait en fait d'une fracture. Je l'ai immédiatement soignée. Je n'en ai parlé à personne par la suite.

Des choses similaires se sont produites à plusieurs reprises. Chaque fois que je découvrais que d'autres médecins avaient mal diagnostiqué une situation, je m'en occupais discrètement.

Avec le temps, l'attitude de chacun à mon égard a changé. Une infirmière qui parlait toujours mal de moi dans mon dos et qui était réticente à travailler avec moi a dit : « Je travaillerai sur le poste du Dr Wang (mon pseudonyme), mais sur celui de personne d'autre. » Maintenant, les deux autres médecins me respectent aussi.

Un jour, le directeur m'a dit : « Quelqu'un a dit du mal de vous devant le PDG, et il m'a dit de vous renvoyer. J'ai dit au PDG : “Si vous voulez la virer, vous devrez me virer d'abord, parce que c'est la meilleure.” »

Se conduire selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance

En Chine, les médecins reçoivent une commission pour les perfusions. Ainsi, lorsqu'un patient âgé développait une pathologie, le directeur nous demandait toujours de parler à la famille et d'essayer de prescrire une perfusion ou un médicament qui générait une commission.

En tant que pratiquante de Falun Dafa qui suit le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, je ne peux pas faire des profits aux dépens des autres. Je ne prescris une perfusion que lorsqu'elle est vraiment nécessaire, et je prescris les médicaments qui conviennent à la maladie.

Par exemple, un résident alité atteint d'une pneumonie avait parfois de la fièvre. Les autres médecins prescrivaient des médicaments qui généraient une commission. Plusieurs jours ont passé, mais sa fièvre ne baissait pas. Lorsque j'étais de garde, j'ai utilisé des anti-inflammatoires qui ne généraient aucune commission, et l'état du vieil homme s'est rapidement amélioré.

Un jour après le Nouvel An chinois de cette année, le vieil homme a de nouveau eu de la fièvre. En raison de l'épidémie, les tests de laboratoire et les médicaments pour toute personne ayant de la fièvre devaient être signalés à un superviseur, ce qui était très gênant. Les autres médecins se sont contentés de lui donner des médicaments par voie orale, mais lorsque j'étais de garde, j'ai écouté ses poumons et j'ai diagnostiqué un épanchement pleural, en me référant à ses antécédents médicaux.

Je lui ai posé une intraveineuse pendant quelques jours avec du liquide tachyphylaxique par voie intraveineuse et lui ai fait prendre un médicament anti-inflammatoire. La fièvre du vieil homme est vite tombée. Le soignant m'a dit : « Vous m'avez vraiment étonné ! »

Au fil du temps, de nombreux soignants m'ont fait confiance, et les résidents ont retardé les traitements jusqu'à ce que je sois de service. Les soignants et les proches des patients venaient même me voir lorsqu'ils étaient malades.

Les membres de la famille des résidents me faisaient également confiance. Lorsque d'autres médecins administraient des perfusions aux résidents, les membres de la famille demandaient parfois d'arrêter la médication lorsqu'ils voyaient le coût ; mais dans mon cas, ils disaient : « N'hésitez pas à utiliser les médicaments que vous jugez utiles, et je les paierai. »

Je sais que, grâce à la bienveillance de Dafa et aux enseignements de Maître Li (le fondateur du Falun Dafa), je suis dans la position dans laquelle je me trouve aujourd'hui. Cela a posé une bonne base pour clarifier la vérité par la suite.

Abandonner l'égoïsme

Les personnes vivant dans une maison de retraite peuvent décéder soudainement. Qu'ils aient des signes vitaux ou non, le directeur nous a dit que nous devions toujours essayer de les réanimer dans le but, d'une part, que le traitement génère des revenus pour nous, et d'autre part, que nous puissions éviter d'être tenus pour responsables par leurs familles.

Pendant l'épidémie de l'année dernière, le directeur et un médecin de sexe masculin ont réanimé plusieurs résidents décédés. Les infirmières et les aides-soignantes s'en sont plaintes, car cela alourdissait leur charge de travail et rendait difficile l'habillage des défunts par les aides-soignantes. Elles disaient dans leur dos : « Le directeur et sa bande sont obsédés par l'argent ! »

Un jour, un résident est décédé subitement et ne présentait aucun signe vital. La femme médecin avec qui je travaillais m'a demandé de dire à la famille que nous avions essayé de réanimer le résident, mais sans succès. Si je faisais cela, je devrais alors donner un ordre médical de réanimation et prescrire beaucoup de médicaments, ce qui entraînerait des dépenses inutiles pour la famille.

En tant que pratiquante, je ne peux pas aller à l'encontre de ma conscience pour un gain personnel, alors j'ai dit : « Ne vous inquiétez pas, je vais dire les faits à la famille. Tout ira bien. » Lorsque j'ai appelé, la famille a juste demandé à quelle heure la personne âgée était partie et ce qu'elle devait faire, rien d'autre.

Nous avions un autre résident âgé dont la fille semblait beaucoup s'occuper de lui. Elle était très exigeante et remettait constamment en question notre travail. Tôt un matin, le vieil homme est tout à coup décédé. J'ai appelé sa fille, mais le téléphone était éteint.

Je n'ai rien dit à la femme du vieil homme, craignant qu'elle ne soit trop âgée pour supporter le choc, et je n'ai pas fait de réanimation inutile. Lorsque le directeur l'a appris, il m'a accusée de ne pas avoir essayé de le réanimer. Il m'a dit que j'en supporterais moi-même les conséquences.

Son attitude ne m'a pas dérangée. Après 8 heures du matin, j'ai pu contacter la fille du vieil homme et lui annoncer la nouvelle. Elle était étonnamment calme et n'a pas fait d'histoires.

Au fil du temps, voyant que j'étais consciencieuse et honnête dans mon travail, le directeur s'est détendu et m'a fait de plus en plus confiance. Dans le passé, il nous rappelait toujours de nous protéger et nous disait comment fuir nos responsabilités, mais il ne m'en a presque jamais parlé.

Je ne me suis jamais battue pour mes avantages. Mes commissions étaient calculées par le directeur, qui ne m'expliquait jamais comment cela se passait. Mes commissions étaient très basses, mais je ne les ai jamais contestées. J'ai simplement pris ce qu'on me donnait.

L'année dernière, j'ai été approchée par les membres de la communauté pendant la campagne dite « Plan zéro » du Parti communiste chinois (la campagne « Plan zéro » est un effort concerté du régime chinois pour forcer tous les pratiquants de Falun Dafa figurant sur la liste noire du gouvernement à renoncer à leur croyance). Je leur ai expliqué la vérité et j'ai refusé de signer leurs papiers.

Je craignais qu'ils ne viennent sur mon lieu de travail pour me harceler et nuire aux personnes présentes (dont beaucoup s'étaient déjà retirées du PCC et de ses organisations affiliées), j'ai donc présenté ma démission au directeur.

Le directeur a fait tout ce qu'il pouvait pour me garder, même s'il savait que je pratiquais le Falun Dafa. Il a fini par dire : « Je vais demander une augmentation pour vous ‒s'il vous plaît, ne partez pas, d'accord ? ». Je n'avais pas d'autre choix que de rester et d'accepter l'augmentation. J'avais travaillé ici pendant quatre ans et j'y avais droit de toute façon. Les membres de la communauté ne sont jamais revenus.

Garder ma mission à l'esprit

Au cours des quatre dernières années, j'ai clarifié la vérité à la plupart des soignants et leur ai donné un calendrier de clarification de la vérité. Ils ont tous aimé les calendriers et les ont mis dans leurs chambres. Je savais que certains soignants traitaient très mal les résidents, et que certains vendaient même des médicaments prescrits aux résidents à d'autres résidents, etc. J'ai mis de côté toutes les pensées négatives que j'avais et je leur ai dit la vérité. J'ai constaté qu'après avoir appris la vérité, les aides-soignants ont tous amélioré leur comportement.

J'ai également clarifié la vérité aux résidents lorsqu'ils étaient éveillés. Une vieille femme était une ancienne professeur d'université qui souffrait d'un léger cas d'Alzheimer. Elle parlait toujours d'une manière condescendante. On m'a dit qu'elle avait l'habitude de pratiquer le Falun Dafa.

Un jour, je suis allée dans sa chambre et je lui ai demandé : « Vous connaissez le Falun Dafa, n'est-ce pas ? ». Elle s'est figée un instant et n'a pas répondu. J'ai dit : « Si vous dites souvent “Falun Dafa est bon”, vous aurez une bonne journée. » Elle a hoché la tête et a dit oui.

Je lui ai demandé si elle était membre du Parti. Quand elle a dit qu'elle l'était, j'ai dit : « Alors pourquoi ne démissionnez-vous pas du Parti ? Le PCC a fait tant de mauvaises choses, et maintenant le Ciel est sur le point de le détruire. Pourquoi ne vous donnerais-je pas le nom “untel” pour démissionner ? ». Elle a répondu sérieusement : « Oui ! »

Par la suite, lorsque je faisais des rondes de garde et que je la saluais, elle ne faisait plus de discours officiel et ne parlait plus avec condescendance.

J'ai clarifié la vérité sur Dafa à presque tout le personnel médical et à mes contacts fréquents, et je les ai persuadés de démissionner des trois organisations communistes. Certains d'entre eux ne se sont pas encore retirés, mais ils reconnaissent que les pratiquants de Falun Dafa sont de bonnes personnes.

Récemment, grâce à l'étude du Fa et à la lecture d'articles sur Minghui.org, j'ai prêté plus d'attention à « l'égoïsme » et au « moi » dans mes paroles et mes actions. J'ai réalisé que la cultivation consiste à regarder inconditionnellement vers l'intérieur et à se détacher du soi.

J'ai réalisé que souvent ce à quoi nous nous accrochons, ce sont nos pensées humaines, nos conceptions, nos habitudes et notre « moi ». J'ai réalisé que le « moi » est encore plus difficile à lâcher que les intérêts matériels, et encore plus difficile à lâcher que l'affection.

Je veux renforcer mon étude du Fa, éliminer cet obstacle sur le chemin de ma cultivation, et m'élever dans la réalisation de ces trois choses.

Merci, Maître bienveillant et estimé ! Merci, compagnons de cultivation !

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Traduit de l'anglais