(Minghui.org) Avant de commencer la pratique du Falun Dafa, j'étais une personne égoïste et j'avais toujours le dernier mot à la maison. Nous possédions un petit magasin, et je ne cédais jamais quand un client se plaignait. Cependant, les enseignements de Maître Li, le fondateur du Falun Dafa, m'ont changée. J'ai appris à chercher à l'intérieur pour mes lacunes et à vivre ma vie selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
En raison de la persécution lancée par le Parti communiste chinois (PCC), j'ai été déplacée et envoyée dans un camp de travaux forcés. Cependant, cela n'a pas affaibli ma volonté de cultiver, et j'ai surmonté de nombreux obstacles sous la protection du Maître.
Abandonner mon attachement aux intérêts personnels
En 2005, j'ai été libérée du camp de travaux forcés. Mon mari ne cessait de me dire combien d'argent il dépensait pour moi et combien j'aurais pu gagner si je n'avais pas été arrêtée. Je n'avais pas étudié le Fa depuis de nombreuses années et je ne pouvais en réciter qu'une petite partie. Je ne pouvais donc pas maintenir mon xinxing et je me disputais souvent avec mon mari.
Bien que mon mari me laisse gérer les finances, il parlait constamment d'argent. Je savais qu'en fait il ne se souciait pas tellement de l'argent, alors je me demandais pourquoi il en parlait constamment ? J'ai regardé à l'intérieur et j'ai découvert mon attachement aux intérêts personnels ; j'ai même rêvé de ramasser de l'argent à terre.
Le Maître a dit :
« S’attacher à l’argent, c’est rechercher la fortune et ne pas se cultiver véritablement, nuire à la religion et à la Loi, ils vivent cent ans pour rien, ce n’est pas cultiver Bouddha. » (« Abstinences pour les pratiquants », Points essentiels pour avancer avec diligence)
J'ai compris que je devais abandonner mon attachement à l'argent et à ma personnalité dominatrice.
J'ai alors décidé de transmettre l'entreprise familiale et les finances à mon fils. J'ai travaillé comme vendeuse dans notre magasin et j'en ai profité pour parler aux gens de Dafa et de la persécution. J'ai également pris ma retraite de mon autre emploi et j'ai commencé à percevoir une pension mensuelle de 400 yuans, ce qui était suffisant pour couvrir mes frais de subsistance.
Mon mari et mon fils étaient heureux de ma décision. Mon fils m'a même emmenée en voiture pour acheter des fournitures pour faire des documents de clarification de la vérité. Lorsque j'ai abandonné « l'égoïsme » et mon attachement au gain, ma vie de famille s'est améliorée, et faire le travail pour valider Dafa est devenu plus facile.
Abandonner la peur pour clarifier la vérité
J'avais beaucoup de peur, car j'ai été persécutée à plusieurs reprises. J'étais donc sélective quant aux personnes à qui je clarifiais la vérité. Après avoir lu les livres de Dafa, j'ai réalisé que je n'étais pas compatissante. C'était en raison de ma peur et de mon incapacité à me détacher davantage de mon « égoïsme ».
Le Maître a dit :
« Clarifier la vérité, sauver les êtres, voilà ce que tu dois faire, en dehors de tout cela il n’y a rien que tu doives faire, il n’y a rien que tu doives faire dans ce monde. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2015 »)
J'ai passé plus de temps à étudier le Fa pour éliminer ma peur. J'ai essayé de lire deux leçons du Zhuan Falun avant de sortir pour parler aux gens. Mon attachement à la peur s'est progressivement atténué.
Les jours de pluie, je parlais de Dafa aux clients du magasin. J'ai remarqué qu'un policier se promenait souvent dehors. J'ai demandé à d'autres personnes de me parler de lui et on m'a dit qu'il était responsable de notre rue. Un jour, comme il passait devant chez moi, je l'ai invité à entrer. Je lui ai parlé de Dafa et de la persécution, et il a accepté de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.
J'avais enfin surmonté ma peur et parlé à la police ! J'ai sauvé une vie avec l'aide du Maître. J'ai pensé que je devais me dépêcher d'approcher plus de gens.
Atteindre les gens pendant la pandémie
En 2020, nous avons passé le Nouvel An chinois en pleine pandémie. Mon frère et ma sœur sont venus me rendre visite, et mon fils était à la maison. Je me préparais à quitter la maison le deuxième jour du Nouvel An, et ma sœur m'a demandé pourquoi je partais. Je lui ai dit que je sortais faire une promenade.
J'ai rencontré une femme devant le poste de police. J'avais un peu peur de lui parler, et puis je me suis souvenue du poème du Maître :
« Si tu as peur
elle t'attrapera
Quand les pensées sont droites
la perversité s'écroule »
(« Qu'y a-t-il à craindre ? », Hong Yin II)
J'ai émis la pensée droite pour éliminer tous les mauvais éléments qui interféraient avec elle, ensuite elle a accepté de démissionner du PCC.
Il y avait peu de personnes dans les rues, mais j'en ai finalement vu une autre. Je me suis approchée de lui et lui ai souhaité une bonne année. Je lui ai parlé de Dafa, mais il ne voulait pas démissionner du Parti et est parti. Je me suis rendu compte que je parlais trop vite ; j'étais impatiente et je n'avais pas assez de compassion. Cela m'a rendue triste de ne pas avoir pu le sauver.
Le 4 septembre 2020, un homme et une femme sont venus au magasin. J'étais dans l'arrière-boutique en train de préparer des brioches à la vapeur, alors mes mains étaient couvertes de farine. Le couple voulait acheter du tissu en plastique pour faire deux tabliers, mais mon mari ne savait pas comment les faire.
J'ai fait les deux tabliers et j'ai attaché une corde de chaque côté. Ils ont essayé les tabliers et les ont aimés. Je leur ai parlé de Dafa et de la persécution ; tous les deux ont démissionné du PCC. Ils m'ont remerciée et m'ont dit que j'étais très gentille. Je leur ai demandé de remercier Maître Li.
Ma vie de famille est maintenant harmonieuse. Mon fils m'aide lorsque je clarifie la vérité. Une femme a démissionné du Parti il y a quelques jours et je lui ai donné un calendrier. Au début, elle avait peur de le prendre. Mais mon fils a dit : « C'est un si beau calendrier ! J'en garderais bien quelques-uns pour moi. » Elle l'a regardé à nouveau et en a pris un. Je lui ai suggéré de lire le message à l'intérieur, qui était encore meilleur que celui de la couverture.
Mon mari m'aide aussi parfois. Il est heureux quand j'aide quelqu'un à démissionner du PCC et s'inquiète lorsque quelqu'un refuse de le faire. Je lui ai dit de ne pas s'inquiéter, car le Maître arrange tout.
Ma cultivation n'est pas toujours bonne, et il y a encore beaucoup d'attachements qui doivent être éliminés. Je vais étudier davantage le Fa, m'assimiler à Authenticité-Bienveillance-Tolérance, abandonner toutes mes conceptions ordinaires, m'efforcer de bien faire les trois choses et de rentrer chez moi avec le Maître.
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Traduit de l'anglais