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Quatre-vingt-onze pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance ont été signalés en août 2021

9 septembre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui en Chine

(Minghui.org) En août 2021, il a été confirmé que 91 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance, ce qui porte à 827 le nombre de condamnations confirmées depuis le début de l'année.

Le Falun Gong, aussi appelé le Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Parmi les 91 nouveaux cas signalés, 4 ont eu lieu en 2020, 8 au cours du premier semestre de 2021, 39 en juillet 2021 et 40 en août 2021.

Les 91 pratiquants étaient originaires de 16 provinces et municipalités. La province du Jilin comptait le plus grand nombre de cas (25), suivi du Liaoning (12), du Heilongjiang (12), du Shandong (10) et du Hebei (9). Les 11 régions restantes comptaient entre 1 et 4 cas.

Minghui a été en mesure de confirmer l'âge de 41 pratiquants, le plus jeune est un étudiant de 19 ans. Cinq pratiquants sont dans la trentaine, neuf sont dans la cinquantaine, treize sont sexagénaires, dix sont septuagénaires et trois ont plus de 80 ans, le plus âgé a 88 ans.

Les pratiquants condamnés proviennent de tous les milieux et comprennent des enseignants, un directeur des opérations et un ingénieur à la retraite.

Les pratiquants ont été condamnés à des peines de prison variant de six mois à dix ans, la moyenne étant de trois ans et neuf mois.

Des amendes totalisant 466 000 yuans ont été infligées à 32 pratiquants comme suit : 20 d’entre eux ont reçu des amendes entre 2000 et 6000 yuans, 12 autres ont reçu des amendes entre 10 000 et 120 000 yuans, pour une moyenne de 14 562 yuans par personne.

Ci-dessous, vous trouverez des comptes-rendus des cas signalés en août 2021. La liste complète des pratiquants condamnés peut être téléchargée ici (PDF).

Les personnes âgées et les personnes alitées ne sont pas épargnées

Un homme de 88 ans condamné à un an de prison, on ignore où il se trouve

M. Xin, 88 ans, un habitant de la ville de Jilin (province du Jilin) qui vivait seul, a été arrêté en 2020 alors qu'il était sorti avec trois autres pratiquants pour suspendre des banderoles portant des informations sur le Falun Gong. Après avoir été libéré sous caution, la police a soumis son dossier au parquet du district de Chuanying, qui l'a ensuite inculpé et a transféré son dossier au tribunal du district de Chuanying.

M. Xin a été jugé en août 2021 et condamné à un an par le juge Li Zhongcheng. L'huissier a d'abord emmené M. Xin au centre de détention de la ville de Jilin, qui a rejeté son admission en raison de son état physique. Il est rentré chez lui plus tard dans la journée, le lendemain, il a été emmené dans un autre hôpital pour un examen physique. Après le deuxième examen, il n'est pas rentré chez lui et on ignore où il est détenu à l'heure actuelle.

Un homme de 79 ans dans un état grave condamné à cinq ans pour sa croyance

M. Zeng Jiageng, un ancien ingénieur de 79 ans, a été condamné à cinq ans de prison le 28 juillet 2021, malgré une pression artérielle dangereusement élevée, une maladie cardiaque, ainsi qu'une déficience visuelle et auditive.

M. Zeng Jiageng

M. Zeng Jiageng de la ville de Guangzhou, province du Guangdong, a été arrêté le 10 juillet 2019, après que la police l'a accusé d'utiliser son téléphone comme borne Wi-Fi pour diffuser des informations sur le Falun Gong.

M. Zeng a commencé à souffrir d'hypertension artérielle menaçant sa vie et d'une maladie cardiaque deux mois après son arrestation. Tan Junhua, un gardien du premier centre de détention de la ville de Guangzhou, a informé le 10 septembre le Département de police de la ville de Guangzhou de l'état de santé de M. Zeng, et a exhorté la police à accélérer le traitement de son dossier. La famille et l'avocat de M. Zeng ont demandé sa libération sous caution, mais leur demande a été rejetée.

En novembre 2019, le procureur a inculpé M. Zeng et porté son affaire devant le tribunal du district de Haizhu.

En examinant la vidéo de l'interrogatoire de M. Zeng le jour de son arrestation, son avocat a remarqué que le rapport d'interrogatoire enregistré ne correspondait pas à la vidéo. La vidéo montrait la police demandant à M. Zeng quel appareil il transportait lorsqu'il avait été arrêté, où il avait obtenu le point d'accès Wi-Fi, comment il avait utilisé le point d'accès, s'il avait diffusé des informations sur le Falun Gong avec, et si la police avait trouvé des livres et des documents de Falun Gong ou un ordinateur chez lui.

M. Zeng était resté silencieux tout au long de l'interrogatoire. La police avait cependant produit un procès-verbal d'interrogatoire contenant des réponses à toutes les questions posées dans la vidéo, M. Zeng « admettant » : « J'avais un point d'accès Wi-Fi blanc lorsque j'ai été arrêté. L'appareil m'a été donné par quelqu'un sur un marché local. Je l'ai utilisé uniquement pour promouvoir le Falun Gong. J'ai allumé l'appareil quand je suis sorti. La police m'a confisqué des livres et des documents du Falun Gong. »

L'avocat de M. Zeng a également découvert que les autorités gardaient un exemplaire différent de son dossier, mais ni le procureur ni le juge ne lui ont jamais permis de le consulter.

M. Zeng a été jugé devant le tribunal du district de Haizhu le 17 août 2020. En raison de sa grave perte d'audition, le président du tribunal, Zhou Zhengyuan, a demandé à son avocat d'écrire les questions qu'il avait l'intention de poser à M. Zeng. Lorsque l'audience a repris dans l'après-midi, l'avocat s'est rendu compte que le juge Zhou avait retiré certaines questions concernant l'illégalité de la persécution du Falun Gong, même s'il avait promis d'envoyer toutes les questions qu'il avait soumises.

Le procureur a ajouté un élément de preuve à charge, qui était l'opinion d'un avocat que M. Zeng avait transmise aux autorités lorsqu'il avait tenté de secourir son fils, M. Zeng Hao, qui avait été arrêté plus tôt et condamné pour leur croyance partagée dans le Falun Gong. L'opinion de l'avocat avait été rédigée par un autre avocat, qui soulignait l'illégalité de la persécution du Falun Gong et que M. Zeng l'utilisait pour défendre l'innocence de son fils.

Le juge a tenu une autre audience le 23 septembre. Lorsque l'avocat a contesté l'absence de base légale pour la persécution, le procureur Xu Weiguo a frappé le bureau et a affirmé qu'il représentait le pays. Xu a suggéré que M. Zeng soit condamné à huit ans de prison.

En attendant le verdict, la santé de M. Zeng s'est détériorée. Sa tension artérielle n'a cessé d'augmenter. Son ouïe et sa vue ont encore diminué. Il souffrait souvent d'insomnie et il perdait l'équilibre en marchant.

Il n'a pas été tenu compte des demandes répétées de sa famille et de son avocat pour le faire libérer sous caution et le juge Jia Cunjin a cessé de répondre aux appels de l'avocat.

Le 28 juillet 2021, le juge a annoncé que M. Zeng avait été condamné à cinq ans de prison et à une amende de 10 000 yuans.

Après avoir été incarcérée pour un total de huit ans, une femme de 72 ans est condamnée à huit années supplémentaires

Mme Gu Xiaohua, 72 ans, une habitante de Pékin, a récemment été condamnée à une peine de huit ans de prison et à une amende de 15 000 yuans en raison de sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Gu a été arrêtée le 17 avril 2019. La police a saccagé son domicile et confisqué ses livres de Falun Gong et une douzaine de téléphones portables.

Le centre de détention du district de Chaoyang a refusé d'autoriser l'avocat de Mme Gu à lui rendre visite pendant plus d'un an. L'avocat a demandé à plusieurs reprises au tribunal de libérer Mme Gu sous caution, mais sa demande a été rejetée à chaque fois.

Mme Gu a insisté sur le fait qu'elle n'avait violé aucune loi en pratiquant le Falun Gong et elle a refusé de porter des chaînes ou des menottes.

Le 19 avril 2021, le tribunal du district de Chaoyang a tenu une audience au centre de détention. Son avocat n'a pas eu l'autorisation d'assister à l'audience. Elle a été condamnée vers le mois d'août.

Depuis le début de la persécution, Mme Gu a été ciblée à maintes reprises en raison de sa croyance. En janvier 2002, elle a été condamnée à un an et demi de travaux forcés, en novembre 2005, à une condamnation de quatre ans et en février 2009, à deux ans et demi de travaux forcés.

Une femme de 74 ans condamnée à près de cinq ans de prison en raison de sa croyance

Mme Ma Yan, 74 ans, une habitante de la ville de Dalian, province du Liaoning, a été arrêtée en juillet 2020 à son domicile. Comme l'un des membres de sa famille souffrait d'un grave problème de santé et comptait sur elle pour lui prodiguer des soins, la police l'a libérée sous caution.

Mme Ma Yan

Le 26 janvier 2021, la police a soumis son cas au parquet du district de Ganjingzi. Le procureur l'a alors convoquée et lui a posé des questions. Quand le procureur l'a inculpée le 1er mars 2021, elle a découvert que celui-ci n'avait pas signalé dans son dossier qu'il l'avait rencontrée.

Le 23 mars, Mme Ma a reçu l'appel d'un avocat du nom de Jiang, qui prétendait avoir été désigné par le juge Duan Li pour la représenter. Mme Ma a refusé de l'accepter et elle a insisté pour assurer sa propre défense.

Le lendemain, la police a trompé Mme Ma en lui demandant de se rendre au poste de police pour signer un document. Ils ont procédé à son arrestation dès qu'elle est arrivée. Elle a été emmenée au centre de détention de Yaojia le 25 mars et y est détenue depuis.

La famille de Mme Ma a engagé un avocat de l'extérieur pour la représenter, car les autorités de Dalian ne permettent pas aux avocats locaux de plaider non coupable pour les pratiquants de Falun Gong. L'avocat s'est précipité à Dalian, mais le centre de détention lui a refusé la possibilité de rendre visite à sa cliente.

En apprenant que le juge Duan avait fixé une audience, sa famille a contacté le juge et lui a demandé de reporter l'audience. Duan a refusé et a dit : « Pourquoi n'utilisez-vous pas l'avocat que je vous ai attribué ? N'avez-vous pas trouvé un avocat vous-même ? »

L'avocat a fait plusieurs demandes pour rendre visite à Mme Ma, mais elles ont toutes été refusées. Le 7 avril, dès la fin de sa période de quarantaine de quinze jours, le juge a tenu une audience.

Le 7 juin 2021, Mme Ma a été condamnée à une peine de quatre ans et dix mois de prison.

Une femme alitée condamnée à six ans et demi

À 6 h du matin le 10 août 2021, six policiers du poste de police du faubourg de Huanggezhuang se sont présentés au domicile de Mme Wang Huilin et l'ont emmenée au poste de police pour qu'elle soit jugée par le tribunal du district de Luannan.

Après que Mme Wang, qui est alitée, a refusé d'obtempérer, onze personnes du tribunal se sont rendues chez elle à 9 h du matin. Le secrétaire du village et le médecin ont également été convoqués par la police.

La fille de Mme Wang a protesté auprès des fonctionnaires qui ont envahi sa maison et leur a dit : « Que faites-vous ici ? Ma mère a presque 70 ans et elle est maintenant alitée à cause de la persécution. Quelle loi a-t-elle violée ? Pourquoi la traitez-vous comme ça ? »

Un fonctionnaire du tribunal a répondu : « C'est notre travail. Veuillez coopérer avec nous. »

La fille de Mme Wang a continué à dire : « Coopérer ? S'il arrive quelque chose à ma mère, pouvez-vous en être responsable ? Si vous ne pouvez pas expliquer clairement quelle loi elle a violée, vous ne pouvez pas avoir d'audience. »

Le procureur a pris les devants et a lu les preuves contre Mme Wang, y compris la façon dont elle avait fait des livres de Falun Gong chez elle. Sa fille a soutenu que toutes les preuves étaient fausses. Elle a dit qu'ils n'avaient aucune des machines nécessaires pour imprimer des livres et que sa mère, qui n'avait terminé que la première année du cours élémentaire à l'école, ne savait pas utiliser un ordinateur. Même si elle avait imprimé des livres, elle n'aurait violé aucune loi, car elle aurait exercé ses droits constitutionnels à la liberté de croyance et d'expression, a fait valoir sa fille.

En fin de compte, le juge a condamné Mme Wang à six ans et demi de prison pour avoir « sapé l'application de la loi avec une organisation sectaire », le prétexte standard utilisé pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong en Chine.

Mme Wang, qui était très faible et alitée en permanence, a demandé au juge quelle application de la loi elle avait prétendument sapée, mais il a refusé de répondre. Ils sont partis vers 11 h du matin. On ignore si Mme Wang est en détention au moment de la rédaction de cet article.

Mme Wang a été visée dans le cadre d'une arrestation collective le 12 août 2020. En plus de Mme Wang, douze autres pratiquants, dont son mari M. Zuo, ont tous été jugés le 20 juillet 2021. Comme elle a présenté des symptômes de maladie pendant l'audience, elle n'a pas été condamnée ce jour-là, mais les douze autres pratiquants ont tous été condamnés à une peine de prison.

Les condamnations des douze pratiquants arrêtés avec Mme Wang sont les suivantes : M. Liu a été condamné à dix ans, Mme Zhang Zhilan à sept ans, Mme Tong Xiulan à trois ans, M. Zuo Desheng (le mari de Mme Wang) à deux ans et six mois, M. Hou Jianguang à un an, M. Wang Boazhu à onze mois, M. Lu Lifa et Mme Bi Guanqin à six mois. Mme Li Yuying et Mme Hu Yincang à deux ans et trois ans de probation. Mme Cui Shuyu à un an avec deux ans de probation. La peine de Mme Liu Jinynt n'est pas définie.

Condamnations collectives

District de Nong'an, province du Jilin : Dix pratiquants de Falun Gong condamnés à des peines de prison variant de deux à dix ans

Le 26 juillet 2021, dix habitants du district de Nong'an, province du Jilin, ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu'à dix ans en raison de leur pratique du Falun Gong.

Mme Zhang Xiuzhi, 64 ans, a été condamnée à dix ans de prison.

M. Gao Xiaoqi, 56 ans, a été condamné à neuf ans de prison.

Mme Cai Yuying, 66 ans, a été condamnée à neuf ans de prison.

Mme Wu Dongmei, 50 ans, a été condamnée à sept ans de prison.

Mme Yu Jiaoru (la fille de Mme Cai), 34 ans, a été condamnée à six ans de prison.

M. Shan Weihe a été condamné à six ans de prison.

Mme Zhao Xiulan, 67 ans, a été condamnée à cinq ans de prison.

Mme Sun Xiuying, 68 ans, a été condamnée à quatre ans de prison.

M. Zhang Jingyuan a été condamné à deux ans de prison.

Mme Sun Fengxian, 65 ans, a été condamnée à deux ans de prison.

Trois autres pratiquants, soit M. Feng Liqi, M. Lu Xiangfu et Mme Dong Xiuhui, sont toujours en attente de leur verdict.

Le 15 juillet 2020, la police a mené une opération pour arrêter les 13 pratiquants, soit quelques jours avant le 20 juillet, qui coïncide avec le 21e anniversaire de la persécution du Falun Gong, et la visite du chef du Parti, Xi Jinping, prévue dans la région le 23 juillet. Deux autres pratiquants ont également été arrêtés le même jour, soit M. Jiang Quande (le mari de Mme Sun Xiuying), qui est décédé un mois après avoir été libéré début août 2020, et Mme Ren Yongping (la femme de M. Zhang), qui a été libérée le 4 mars 2021 après avoir été innocentée.

Huit des pratiquants, dont M. Zhang, Mme Gao, Mme Zhao, Mme Sun Fengxian, Mme Cai, Mme Yu, Mme Sun Xiuying et M. Shan, ont été jugés par le tribunal de la ville de Dehui le 9 avril 2021. Parmi eux, seul le père de M. Zhang a assisté à l'audience après avoir reçu une lettre du poste de police local attestant qu'il ne pratiquait pas le Falun Gong. Tous les autres membres des familles et les avocats des pratiquants ont été maintenus à l'extérieur de la salle d'audience. Le président du tribunal, Wang Rongfu, a pourtant affirmé que l'audience était ouverte.

Au cours de l'audience, les huit pratiquants ont refusé d'accepter les avocats commis d'office, qui avaient reçu pour instruction de plaider coupable pour eux. Comme leur demande d'être représentés par leurs propres avocats a été rejetée par le juge Wang, qui s'est moqué des pratiquants et a dit qu'ils n'avaient pas de tels droits, les pratiquants se sont défendus eux-mêmes et ont tous plaidé non coupable.

Deux semaines plus tard, le 20 avril 2021, quatre autres pratiquants, dont Mme Zhang, M. Lu, M. Feng et Mme Dong, ont été jugés par vidéoconférence par le tribunal de la ville de Dehui. Nous ignorons si Mme Wu a été jugée.

Ville de Muleng, province du Heilongjiang : Quatre pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

Quatre habitants de la ville de Muleng, province du Heilongjiang, ont été condamnés à la prison pour leur pratique du Falun Gong. L'un d'eux a fait appel, mais le juge responsable de l'affaire a refusé d'accepter les documents.

M. Sun Shiwei, 68 ans, un ancien professeur d'art plastique, Mme Shi Ying, Mme Gao Yongli et son frère M. Gao Pengguang ont été arrêtés et leurs domiciles ont été saccagés le 24 avril 2020.

M. Sun Shiwei

Mme Shi était représentée par un avocat commis d'office, tandis que les trois autres pratiquants avaient leurs propres avocats, qui ont tous plaidé non coupable pour eux lors de l'audience du 16 juillet. Les pratiquants ont également plaidé non coupable eux-mêmes.

Le juge n'a autorisé que deux membres de la famille de chaque pratiquant à assister à l'audience. La femme de M. Gao et la fille de Mme Gao ont été trompées par la police pour qu'elles signent un document avant l'audience et ont ensuite été présentées comme témoins à charge à leur insu. Le juge Jiang Xinkun a ensuite interdit à la femme de M. Gao et à la fille de Mme Gao d'assister à l'audience au motif qu'elles étaient des témoins à charge. L'épouse de M. Gao a soumis une demande pour la retirer de la liste des témoins, mais le juge Jiang a refusé de l'accepter.

Le juge Jiang a annoncé les verdicts prononcés à l'encontre des pratiquants le 20 juillet : Mme Gao a été condamnée à six ans et dix mois ; M. Gao et M. Sun ont été condamnés chacun à six ans et demi et à une amende de 10 000 yuans, et Mme Shi a été condamnée à un an et trois mois, et à une amende de 3000 yuans. Mme Shi a été libérée par la suite, car elle avait fini de purger sa peine. Le juge Jiang s'est contenté d'informer les pratiquants de leur verdict, mais n'a pas informé leurs avocats ni leurs familles.

Le 27 juillet, lorsque les avocats des pratiquants ont été informés de leur condamnation, il ne restait que trois jours avant la date limite pour faire appel.

La famille de M. Gao s'est rendue au tribunal le 29 juillet pour faire appel, mais on lui a répondu que le juge Jiang était absent de son bureau [en Chine, les tribunaux de première instance acceptent les appels et les transmettent ensuite aux cours d'appel]. Ils ont appelé Jiang et lui ont demandé s'ils pouvaient laisser le verdict au greffier. Jiang a refusé et a déclaré qu'il se rendrait au centre de détention pour obtenir l'appel de M. Gao lui-même. La famille de M. Gao a répondu : « Vous n'acceptez même pas le document alors que nous sommes venus ici pour vous le soumettre nous-mêmes, comment pouvons-nous nous attendre à ce que vous alliez le chercher vous-même ? »

Comme aucun membre du personnel du tribunal n'a accepté l'appel, la famille de M. Gao a décidé de mettre à la poste le document et de l'envoyer à Jiang par courrier express. Lorsque le courrier a été livré le jour suivant, Jiang a toujours refusé de l'accepter.

Persécutions répétitives



Après avoir perdu son fils en raison de son emprisonnement pour sa croyance, une femme veuve est à nouveau condamnée en secret

Après avoir purgé trois peines de camp de travail, une peine de prison et perdu son fils dans la persécution du Falun Gong, une femme d'une soixantaine d'années a récemment été condamnée à une nouvelle peine de prison de six ans et demi.

Mme Wang Pengying, de la ville de Shulan, province du Jilin, a été arrêtée le 28 septembre 2020 et détenue au centre de détention de la ville de Jilin. Sa famille a récemment appris sa condamnation à la prison, mais elle est toujours tenue dans l'ignorance des détails.

Le mari de Mme Wang, ouvrier dans une mine de charbon, est décédé à la suite d'un accident de travail il y a plusieurs années. Elle a élevé seule leur fils, Fan Guang, avec ses maigres revenus et se demandait souvent pourquoi sa vie était si misérable. Cependant, elle a retrouvé la joie de vivre après avoir été initiée au Falun Gong.

Lorsque la persécution a soudain commencé le 20 juillet 1999, Mme Wang a été arrêtée et détenue à maintes reprises pour s'être exprimée. N'ayant pas les moyens de se payer un billet de train pour Pékin, elle a enfourché un vélo et parcouru plus de 1125 kilomètres pour faire appel pour le Falun Gong, avant d'être arrêtée et condamnée à un an de camp de travail en 2001.

Mme Wang a été de nouveau arrêtée en novembre 2002 et elle a été condamnée à une nouvelle peine d'un an dans un camp de travail. Pendant son incarcération, les autorités ont privé son fils, qui venait d'obtenir son diplôme universitaire, de l'indemnité d'accident du travail à laquelle lui et sa mère avaient droit en raison de l'accident de travail mortel de son père. Le jeune homme est tombé malade avant même d'avoir pu trouver un emploi. L'absence de revenu l'a contraint à vivre dans le dénuement, ce qui a encore aggravé son état.

Lorsque Mme Wang a été libérée après être restée de force pendant encore un mois dans le camp de travail, son fils était gravement malade et n'avait plus que la peau sur les os. Mme Wang l'a emmené à l'hôpital, mais il était trop tard. Il est mort le 10 avril 2004.

Treize jours plus tard, alors qu'elle pleurait encore la mort de son fils, Mme Wang a été de nouveau arrêtée le 23 avril 2004 et condamnée à une troisième peine d'un an dans le camp de travaux forcés pour femmes de Changchun.

Les tortures subies par Mme Wang lui ont provoqué des troubles cardiaques. Elle était émaciée et extrêmement faible. Pourtant, les gardiens la forçaient à se lever tôt le matin et à rester debout pendant de longues heures durant la journée. Elle a failli s'effondrer à plusieurs reprises. Comme elle refusait toujours de renoncer au Falun Gong, la peine de Mme Wang a été prolongée de cinq jours.

Mme Wang a été arrêtée avec plusieurs autres pratiquants le 12 octobre 2016 pour avoir distribué des documents d'information sur la persécution. Mme Wang a été jugée par le tribunal de la ville de Shulan le 19 mai 2017 et plus tard, condamnée à deux ans et demi avec trois ans de probation, ainsi qu'à une amende de 30 000 yuans.

Après la libération de Mme Wang le 16 août 2017, le Bureau local de la justice a continué à surveiller ses activités quotidiennes. Elle vivait sous une pression intense. Peu importe où elle allait, elle se sentait suivie par la police.

Après avoir purgé une peine de sept ans de prison, un homme du Shanxi écope à nouveau de neuf ans pour sa croyance

La famille de M. Fu Changsheng a reçu un coup dur lorsqu’il a été condamné à neuf ans en avril 2021 pour sa pratique du Falun Gong. C’est la troisième fois que cet habitant de la ville de Changzhi dans la province du Shandong est condamné pour sa croyance.

Avant sa dernière peine de prison, M. Fu, âgé de 63 ans et ouvrier des mines de charbon, a reçu une peine de trois ans en 2006 et de quatre ans en 2016. Il a purgé ses deux peines dans la prison de Jinzhong, où il a été soumis à diverses méthodes de torture et contraint à faire de durs travaux sans être rémunéré.

Le 18 juin 2020, cinq mois seulement après avoir été libéré de sa deuxième peine, M. Fu a été de nouveau arrêté quand quelqu'un a signalé qu'il sensibilisait les gens à la persécution.

Pendant que M. Fu était emprisonné, les autorités ont suspendu sa pension et ont ordonné à sa famille de rembourser la pension dont il avait bénéficié durant les peines précédentes, citant une nouvelle politique selon laquelle les pratiquants de Falun Gong emprisonnés pour leur croyance n’avaient droit à aucune pension de retraite.

La femme de M. Fu se bat contre la maladie et n'a aucun revenu. Les autorités ont aussi menacé de suspendre les emplois de leurs enfants s’ils ne remboursaient pas le fonds de pension. La fille aînée de M. Fu a dit qu’elle envisageait maintenant la possibilité de mettre leur maison en vente.

En plus, les autorités ont également ordonné à la femme de M. Fu et à sa fille de signer une déclaration de renoncement au Falun Gong, dans le cadre de la campagne « Plan zéro » (un effort concerté pour forcer chaque pratiquant de Falun Gong figurant sur la liste noire du gouvernement à renoncer au Falun Gong). On ignore si la femme de M. Fu et sa fille pratiquent elles-mêmes le Falun Gong.

Des professionnels et un propriétaire d'entreprise condamnés

Un directeur des opérations condamné à deux ans de prison pour sa croyance

M. Ling, 45 ans, est responsable des opérations au Bureau d’alimentation électrique de Haizhu. En juillet 2019, il s’est rendu en voiture dans une zone résidentielle de la ville de Guangzhou et a laissé des documents d’information sur le Falun Gong sur le pare-brise des voitures des résidents. Un conducteur l’a signalé.

M. Ling Jianmin

Avec les vidéos prises par les caméras de surveillance, la police a identifié son numéro de plaque d’immatriculation et l’a inscrit sur une liste de personnes recherchées.

Lorsque M. Ling est revenu d’un voyage à Hong Kong le 1er août 2019, il a été arrêté à la douane dans la ville de Shenzhen. La police a mis son domicile à sac vers 4 heures du matin.

Le 13 novembre 2020, M. Ling a été jugé par le tribunal du district de Haizhu. Sa famille et ses collègues ont assisté à l’audience. Il a plaidé non coupable pour lui-même. Il a raconté comment la pratique du Falun Gong lui a permis de trouver la paix intérieure et lui a donné le courage d’accepter des missions à haut risque au travail. Il a également expliqué que de nombreux Chinois ont été influencés par la propagande calomnieuse contre le Falun Gong diffusée par le régime communiste chinois et ont des malentendus à son sujet. Il a distribué des informations dans l’espoir que les gens puissent apprendre les faits.

Ses deux avocats ont défendu son innocence et ont fait valoir que la persécution n’avait aucun fondement juridique. Les avocats ont également fait valoir que le procureur n’avait pas justifié les accusations retenues contre M. Ling, à savoir « saper l'application de la loi », le prétexte habituel utilisé pour criminaliser les pratiquants de Falun Gong.

En apprenant le procès de M. Ling, nombre de ses proches, amis et collègues ont déclaré qu’ils ne comprenaient pas pourquoi une personne aussi bonne risquait une peine de prison pour sa croyance. L’un de ses voisins a rappelé comment M. Ling avait éteint un incendie qui s’était déclaré dans la nouvelle maison d’un autre voisin et avait sauvé la maison.

Le 30 juillet 2021, le juge a condamné M. Ling à deux ans de prison et à une amende de 3000 yuans. Il est rentré chez lui le lendemain, après avoir purgé sa peine.

La propriétaire d'un petit commerce condamnée à une peine de cinq ans et à une amende de 120 000 yuans en raison de sa croyance

Mme Yang Liangying, une habitante de la ville de Tongren, province du Guizhou, attend le résultat de son appel contre une condamnation de cinq ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong.

Mme Yang Liangying, la cinquantaine, originaire de la ville de Huaihua, province du Hunan, a déménagé il y a plusieurs années avec son mari et ses deux jeunes enfants dans la ville de Tongren, dans le district de Yuping. La famille gère un petit commerce qui vend des nouilles de riz.

Pendant son temps libre, Mme Yang sortait et parlait aux gens de la persécution du Falun Gong. Elle a été filmée par une caméra de surveillance alors qu'elle posait une affiche sur un site touristique, et elle a été arrêtée l'après-midi du 8 octobre 2019.

Plus de vingt policiers se sont rendu chez Mme Yang. Ils ont défoncé la porte et sont entrés par effraction. Ses livres de Falun Gong, ses magazines et 118 000 yuans en espèces ont été confisqués.

Mme Yang a ensuite été emmenée au centre de détention de Laoshankou et y est détenue depuis. Le tribunal de la ville de Tongren a tenu deux audiences en 2021. Ses avocats ont plaidé non coupable pour elle.

Il a été confirmé en août que Mme Yang a été condamnée à une peine de cinq ans de prison et à une amende de 120 000 yuans. Elle a fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Tongren.

La jeune génération ciblée pour sa croyance

Une étudiante de 19 ans condamnée à la prison

Le 22 avril 2021, une enseignante de l'école d'infirmières de Weifang et plusieurs policiers ont fait irruption dans le dortoir de Mme Li Hui, une étudiante de première année de 19 ans et l'ont fouillé. Ses cinq livres de Falun Gong, plus de 200 cartes contenant des informations sur la façon de surmonter la censure d'Internet en Chine, 16 cartes d'information sur le Falun Gong et une clé USB ont été confisqués.

Sachant qu'elle pratiquait le Falun Gong, parce qu'elle avait choisi de ne pas se faire vacciner contre le coronavirus, l'école avait dénoncé Mme Li en guise de représailles.

Le père de Mme Li est décédé il y a quelques mois à peine. L'arrestation de sa fille a porté un autre coup dur à sa mère, qui ne peut ni bien manger ni bien dormir. Elle s'est rendue plusieurs fois au Bureau de la sécurité intérieure pour demander la libération de Mme Li, mais elle a été refoulée.

Pendant ce temps, la police a ordonné à la mère de Mme Li, qui pratique également le Falun Gong, de rédiger une déclaration de renoncement de sa croyance et d'écrire une lettre à Mme Li pour la persuader d'abandonner sa croyance. Lorsqu'elle a refusé d'obtempérer, la police a tenté de fouiller son domicile. Elle a été si effrayée qu'elle s'est évanouie. Voyant son état, la police a battu en retraite.

Le 12 août, Mme Li a été condamnée à sept mois d'emprisonnement et à une amende de 5000 yuans par le tribunal de la ville de Qingzhou, au motif de « saper l'application de la loi avec une organisation sectaire ».

Quatre habitants du Shaanxi condamnés à des peines de prison allant de cinq à neuf ans en raison de leur croyance

M. Zhang Peng, 35 ans, M. Wang Yuchao, 26 ans, M. Zang Jinda, et M. Ma Haipeng ont été arrêtés dans leur appartement respectif entre juin et août 2019, quand la police les a trouvés en train de distribuer des documents d'information sur le Falun Gong dans le district voisin de Chunhua. Leur domicile a été saccagé et leurs ordinateurs et imprimantes ont été confisqués.

Les quatre pratiquants ont été détenus au centre de détention du district de Chunhua et ont été ensuite inculpés par le parquetde la ville de Xianyang.

Il a récemment été confirmé que M. Zhang a été condamné à une peine de neuf ans de prison et que les autres pratiquants ont été condamnés à des peines allant de cinq à neuf ans.

Violation des procédures légales

Battue par la police pendant son interrogatoire, une femme du Heilongjiang est condamnée

Mme Guan Yanfeng de la ville de Hulin, province du Heilongjiang a été arrêtée le 12 juillet 2020 lors d'une descente de police chez des pratiquants de Falun Gong. Elle a été jugée le 18 novembre lors d'une audience virtuelle par le tribunal du district de Jidong. Son avocat a plaidé non coupable en sa faveur. La fille de Mme Guan a agi comme son second défenseur, mais n'a pas eu l'autorisation d'assister à l'audience, sauf pendant la partie où elle devait présenter ses arguments de défense. La belle-sœur de Mme Guan a été la seule de sa famille à être autorisée à assister à l'audience.

Le procureur a accusé Mme Guan d'avoir « utilisé une organisation sectaire pour saper l'application de la loi ». Mme Guan et son avocat ont tous deux réfuté cette accusation, déclarant qu'aucune loi n'a jamais criminalisé le Falun Gong ou ne l'a qualifié de secte. Le juge a insisté sur le fait qu'ils avaient une base légale pour cette accusation, mais n'a pas pu fournir de preuves à l'appui.

Concernant les documents d'information sur le Falun Gong énumérés comme « preuves de l'accusation » contre elle, Mme Guan a déclaré : « Je n'étais pas chez moi quand la police a fouillé mon domicile. Certains des objets ne sont pas à moi. Je n'ai pas non plus signé la liste des objets confisqués. »

Le juge a affirmé que le mari de Mme Guan avait signé la liste pour elle, mais son avocat a fait valoir que son mari avait eu une lésion cérébrale et manquait des capacités cognitives de base, de sorte que sa signature ne devrait pas être considérée comme une preuve recevable.

Mme Guan a également souligné qu'un agent de la Division de la sécurité intérieure, nommé Niu, l'avait battue pour lui arracher des aveux. Le juge a nié l'existence d'un policier nommé Niu. Mais quand ils ont projeté la vidéo de la police interrogeant Mme Guan, on pouvait voir le policier Niu en train de battre sauvagement Mme Guan à deux reprises. L'avocat de Mme Guan a fait valoir que cela invalidait toute confession que Mme Guan avait été forcée de faire, car elle avait été obtenue par la violence.

Pendant l'audience, la police a patrouillé à l'extérieur du tribunal et a tenté d'arrêter les pratiquants de Falun Gong locaux qui venaient manifester leur soutien à Mme Guan.

Le juge a tenu une autre audience pour Mme Guan le 21 décembre 2020, avant de la condamner à deux ans avec une amende de 50 000 yuans.

Un homme du Hebei secrètement condamné à trois ans et demi de prison

M. Huang Xingmin a été arrêté le 4 août 2020 à son domicile. Comme il vit seul à Langfang, province du Hebei, la police n'a jamais informé sa famille de son arrestation. Plus tard, M. Huang a réussi à appeler un ami, qui a alors informé son père et sa sœur de son arrestation.

La sœur de M. Huang a engagé un avocat, qui a facturé 40 000 yuans pour les frais de justice et 60 000 yuans supplémentaires pour « soudoyer le juge » (selon les termes de l'avocat).

La famille de M. Huang n'ayant toujours pas été informée de son audience, il a été condamné à trois ans et demi de prison lors d'une conférence virtuelle et a été transféré à la prison de Jidong. Sa famille ne sait toujours pas quel tribunal l'a condamné ni le nom du juge qui a prononcé la sentence. Leur avocat n'a pas voulu leur révéler cette information non plus.

Une femme du Sichuan secrètement condamnée pour sa croyance

Mme Shuai Huilan, de la ville de Lesha, province du Sichuan, dans la soixantaine, a été arrêtée le 18 janvier 2021 pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong.

La famille de Mme Shuai a récemment été avisée par le tribunal de Jiajiang de payer une amende pour elle. Lorsqu'ils sont allés au tribunal pour enquêter sur son affaire, ils ont appris qu'elle avait été condamnée à une peine de trois ans et demi et à une amende de 2000 yuans. Au centre de détention, le tribunal avait déjà retiré 600 yuans de son compte pour payer une partie de l'amende.

Le tribunal a affirmé qu'il avait donné le verdict de Mme Shuai au poste de police responsable de son arrestation. Lorsque sa famille a appelé la police, personne n'a jamais répondu à l'appel. La police a également refusé de restituer la moto qui lui avait été confisquée lors de son arrestation.

Un homme du Zhejiang est condamné en secret après avoir déjà été incarcéré pendant six ans et demi

M. Zhu Zuoliang, un habitant de la ville de Jinhua, province du Zhejiang, a été secrètement condamné à la prison après avoir été arrêté pour ne pas avoir voulu renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.

M. Zhu Zuoliang, 52 ans, a été abordé par Cao Linwei du comité résidentiel local le 19 avril 2021, qui lui a ordonné de signer une déclaration de renoncement au Falun Gong. M. Zhu a refusé d'obtempérer et a tenté d'expliquer à Cao qu'il n'avait rien fait de mal en pratiquant sa croyance. Cao a menacé de l'emmener au centre local de lavage de cerveau ou en prison s'il persistait à pratiquer le Falun Gong.

Quatre policiers du poste de police de Dongguan ont retrouvé M. Zhu le lendemain et lui ont à nouveau ordonné de signer la déclaration. Il a refusé et a été arrêté peu après. Son domicile a également été saccagé.

M. Zhu a été jugé par un tribunal local le 20 juillet 2021 et condamné à quatre ou cinq ans de prison. La durée exacte de la peine de prison reste à déterminer. Il est désormais détenu au centre de détention de Jinhua et on lui refuse les visites de sa famille.

M. Zhu a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Pour avoir maintenu sa croyance après le début de la persécution, il a été arrêté à de nombreuses reprises et incarcéré pendant un total de six ans et demi.

Une septuagénaire du Liaoning est secrètement condamnée à la prison

Le 6 août 2021, Mme Zhang Guijun, 72 ans, une habitante de la ville de Benxi, province du Liaoning, a été soudain informée par un policer que le tribunal du district de Nanfen l’avait condamnée à la prison et lui donnait dix jours pour faire appel du verdict. La durée de la peine de prison n’est pas claire et on ne sait pas si Mme Zhang a fait appel.

Mme Zhang a été arrêtée en juillet 2017 pour avoir parlé du Falun Gong dans la rue. Wang Chenggang, chef du Bureau local de la sécurité intérieure, l'a trompée en lui faisant croire que sa sœur était malade et souhaitait apprendre le Falun Gong. Mme Zhang a accepté de revenir le lendemain pour enseigner les exercices de Falun Gong à sa sœur. Cependant, elle a été arrêtée et emmenée à l’hôpital pour un examen physique. Mais comme elle souffrait de plusieurs problèmes, la police a dû la ramener chez elle.

Un mois plus tard, le 30 août, Mme Zhang a été de nouveau arrêtée dans la rue et a été directement emmenée au tribunal du faubourg de Hengren, où le juge l’a condamnée à une peine trois ans. Comme elle a échoué à l’examen médical qu'elle a passsé pour être admise en prison, elle a été libérée pour raison médicale.

Zhu Fuchen, le juge qui a condamné Mme Zhang, ainsi que certains policiers qui l’avaient arrêtée dans la rue le 26 septembre 2019 autour de 7 h 00, l’ont emmenée à l’hôpital pour un examen physique. Mme Zhang a protesté et a argumenté qu’elle n’avait rien fait de mal en pratiquant le Falun Gong. La police a répondu que c’était un ordre qui venait de plus haut et qu’ils n’avaient d’autre choix que de le suivre.

À l’hôpital, Mme Zhang a passé un scanner, un électrocardiogramme, on lui a pris sa tension artérielle, et on lui a fait un examen des yeux et des mollets. Comme elle souffrait d’hypertension, le juge a ordonné à la police de l’emmener dans un autre hôpital pour subir exactement les mêmes examens.

Après les examens, Mme Zhang a été emmenée au poste de police du district de Hengren et a reçu l’ordre de signer un formulaire. Elle a refusé d’obtempérer et a été libérée à 17 h 00.

La famille de Mme Zhang soupçonne que sa brève détention en 2019 et sa dernière peine de prison pourraient être liées à sa condamnation de 2017, et que les autorités pourraient tenter de la forcer à purger sa peine malgré son état de santé.

Voir aussi :



En juillet 2021, constatation de 69 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance



Au cours du premier semestre 2021, 667 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance ont été signalés

Mai 2021 : Signalement de 96 pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance

Nouveau rapport d'avril 2021 : 90 pratiquants de Falun Gong supplémentaires sont condamnés à la prison pour leur croyance

Nouveau rapport de mars 2021 : 100 pratiquants de Falun Gong supplémentaires sont condamnés à la prison pour leur croyance

En février 2021, on rapporte que 120 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance



En janvier 2021, on rapporte que 186 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés pour leur croyance

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Traduit de l'anglais