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Les crimes de Chen Siyuan, vice-ministre de la Sécurité publique et directeur du Premier Bureau, dans la persécution du Falun Gong

14 janvier 2022 |   Écrit par des correspondants de Minghui hors de Chine

(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong dans 36 pays ont récemment remis à leur gouvernement respectif une nouvelle liste des responsables impliqués dans la persécution du Falun Gong en Chine. La liste a été déposée autour du 10 décembre, date correspondant à la Journée internationale des droits de l’homme. Les pratiquants ont demandé à leur gouvernement d'interdire aux auteurs de ces actes et aux membres de leur famille d'entrer dans le pays et de geler leurs avoirs.

Les 36 pays incluent : lesFive Eyes (l’Alliance des services de renseignement des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande), 23 pays de l’Union européenne (France, Italie, Espagne, Pays-Bas, Pologne, Belgique, Suède, Autriche, lrlande, Danemark, Finlande, République tchèque, Roumanie, Portugal, Grèce, Hongrie, Slovaquie, Luxembourg, Bulgarie, Croatie, Slovénie, Estonie et Malte) et 8 autres pays (Japon, Corée du Sud, Indonésie, Suisse, Norvège, Liechtenstein, Israël et Mexique).

Le Falun Gong, également appelé Falun Dafa, est persécuté depuis juillet 1999 par le Parti communiste chinois (PCC). Cette persécution inclut notamment le harcèlement et la torture des pratiquants, parfois jusqu’à la mort, et le prélèvement de leurs organes. Les pratiquants ont récemment déposé plusieurs listes de responsables de la persécution auprès de différents pays afin de demander des sanctions à l’encontre de ces criminels qui violent les droits de l’homme. Pour la première fois, l’Estonie a rejoint cette initiative.

Chen Siyuan, vice-ministre du ministère de la Sécurité publique et directeur du Premier Bureau, figure sur cette liste.

Informations sur le responsable de la persécution

Nom complet du responsable : Chen (nom de famille) Siyuan (prénom) (陈思源)

Sexe : masculin

Pays : Chine

Date de naissance : Novembre 1961

Lieu de naissance : Ville de Hanshan, province de l’Anhui

Titre ou fonction :

Avant 2015 :

Commissaire politique de la branche Chaoyang du Bureau de la sécurité publique de la municipalité de Pékin

Directeur du commissariat de police de Nanmofang

Directeur du poste de police de Datun

Directeur adjoint de la branche de Chaoyang

Secrétaire du Parti et directeur adjoint de la branche de Xuanwu

Membre du comité permanent du comité du Parti du district de Xuanwu

Secrétaire et directeur de la branche de Xuanwu

Secrétaire du comité du Parti et directeur de la branche de Xicheng du Bureau municipal de la sécurité publique de Pékin

Décembre 2015 ‒ août 2017 : Membre du comité du Parti et directeur adjoint du Bureau municipal de la sécurité publique de Pékin

Août 2017 ‒ février 2019 : Secrétaire adjoint de la Commission politique et juridique du comité du Parti de la municipalité de Pékin, directeur adjoint exécutif du Bureau de la sécurité publique de la municipalité et directeur du Bureau du maintien de la stabilité de la municipalité (jusqu’en janvier 2019)

Février 2019 ‒août 2019 : Directeur du Bureau de la sécurité publique du ministère de la Sécurité publique et directeur du Bureau anti-sectes (Bureau 26, Bureau 610 du ministère de la Sécurité publique)

Août 2019 ‒ juin 2021 : Membre du Comité du Parti du ministère de la Sécurité publique, ministre adjoint et directeur du Bureau de la sécurité publique

De juin 2021 à ce jour : Membre du Comité du Parti du ministère de la Sécurité publique, ministre adjoint, secrétaire du Comité du Parti et directeur du Premier Bureau, et rang d’inspecteur en chef adjoint

Crimes principaux

Le Premier Bureau du ministère de la Sécurité publique et son prédécesseur, le Bureau de la sécurité politique, ont joué un rôle majeur dans la persécution du Falun Gong par le PCC depuis juillet 1999. Ses responsables et les agents de police qui leur sont subordonnés ont orchestré ou participé à des arrestations, des saccages de maisons et des poursuites injustifiées à l’encontre des pratiquants de Falun Gong.

Chen Siyuan a été nommé directeur du Premier Bureau du ministère de la Sécurité publique en février 2019. Il a contribué à la planification et à la direction de la persécution du Falun Gong avec le système national de sécurité publique.

En 2020, la Commission centrale des affaires politiques et juridiques, le Bureau 610 et le ministère de la Sécurité publique ont publié la directive « Plan zéro » pour forcer chaque pratiquant de Falun Gong figurant sur la liste noire du gouvernement à abandonner sa croyance.

Afin de mettre en œuvre cette directive, la CAPJ, le Bureau 610, les travailleurs communautaires et la police de diverses régions ont rendu visite aux pratiquants figurant sur la liste et leur ont ordonné d’écrire les trois déclarations (une déclaration de repentir, une déclaration de garantie et une déclaration de dissociation) comme preuve qu’ils avaient abandonné leur croyance. Si un pratiquant refusait, les responsables le menaçaient en disant : « Si vous ne signez pas, vous allez disparaître. » Ils ont également menacé les pratiquants d’arrestation, de détention, de prison, de suspension de leur pension et de répercussions sur les moyens de subsistance de leurs enfants et petits-enfants. Des membres de la famille de certains pratiquants ont été pris en otage alors que les autorités tentaient de forcer les pratiquants à signer les déclarations. Les enfants de certains pratiquants ont été contraints de signer les déclarations en leur nom.

De nombreuses provinces et villes chinoises ont mis en place des mesures incitatives spéciales pour encourager le public à dénoncer les pratiquants qui sensibilisaient le public à la persécution. Dans les provinces du Guangdong et du Hainan, les autorités ont offert des primes allant jusqu’à 100 000 yuans à ceux qui signalaient les voisins des pratiquants de Falun Gong. Au cours de l’opération « Plan zéro » en 2020, au moins 88 pratiquants ont été torturés à mort, 615 ont été condamnés et 15 235 ont été arrêtés ou harcelés.

En tant que responsable du Bureau de la sécurité nationale du ministère de la Sécurité publique, Chen Siyuan porte la responsabilité des crimes de persécution qui ont eu lieu dans tout le pays pendant son mandat.

Les crimes de persécution pendant le mandat de Chen au gouvernement central

Les crimes de persécution en 2019

Avant les « célébrations du 70e anniversaire » en octobre 2019, marquant les 70 ans de pouvoir du PCC, les autorités ont procédé à des arrestations massives dans tout le pays. Un grand nombre de pratiquants dans les villes autonomes de Pékin, Shanghai et Tianjin, ainsi que dans les provinces du Hebei, Shandong, Sichuan, Jilin, Liaoning, Heilongjiang, Henan, Hubei, Guangdong, Jiangsu, l’Anhui, Hunan et Jiangxi ont été visés.

Dans la ville de Siping, dans la province du Jilin, le Bureau de la sécurité publique a traité la directive comme une « tâche politique » et a mis en place un système de mérite pour les agents qui y participaient. Ceux qui arrêtaient des pratiquants recevaient dix points, tandis que l’arrestation de véritables criminels ne rapportait qu’un point.

Selon les statistiques de Minghui.org, 6109 pratiquants ont été arrêtés, 3582 ont été harcelés, 383 ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau et 3124 ont vu leur maison saccagée en 2019. Au moins 789 pratiquants ont été condamnés. Cela a eu lieu dans 291 villes et 29 provinces, régions autonomes et municipalités de Chine.

Des centaines de policiers ont été dépêchés dans la ville de Bozhou, dans la province de l’Anhui, le 17 avril 2019. Dix pratiquants de la famille Wang ont été arrêtés, dont Wang Yulan, ses cinq filles, ses trois gendres et son petit-fils de 12 ans. Quatre des filles ont été jugées le 5 décembre et condamnées à une peine de 7 ans et demi de prison et une amende de 50 000 yuans chacune.

Plus de 100 pratiquants ont été arrêtés dans la ville de Nanyang, dans la province du Henan, le 30 août 2019, et la plupart d’entre eux ont également vu leur maison saccagée. Soixante pratiquants ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau cette nuit-là.

Parmi les pratiquants ciblés en 2019, 707 étaient âgés de 65 ans ou plus. Parmi eux, 205 étaient âgés dans les 80 et 90 ans. M. Wang Shaoqing, âgé de 74 ans, de la province du Hubei, a été arrêté pour avoir parlé aux gens du Falun Gong dans un parc. Douze autres pratiquants ont également été arrêtés, dont M. Zhou Xiuwu, âgé de 79 ans.

En 2019, 96 pratiquants sont décédés après avoir subi des arrestations, des détentions, de la torture ou l’administration de substances inconnues. Dix-neuf d’entre eux sont morts pendant leur emprisonnement. Parmi les pratiquants décédés figurent des fonctionnaires, des experts dans divers domaines, du personnel scientifique et technique, des directeurs d’école, des enseignants exceptionnels, des policiers, d’anciens cadres militaires, des médecins, des directeurs d’hôpitaux et des directeurs d’usine.

M. Yang Shengjun, de la ville de Jiamusi, dans la province du Heilongjiang, a été arrêté le 2 août 2019. Il est décédé un peu plus d’une semaine plus tard, le 11 août. Le centre de détention a dit à sa famille qu’il avait vomi du sang au centre de détention le matin même et qu’il avait été emmené à l’hôpital central de Jiamusi pour des soins médicaux d’urgence. Sa famille a dû payer la facture médicale de 30 000 yuans.

M. He Lifang, âgé de 45 ans, de Qingdao, dans la province du Shandong, a été arrêté en mai et il est mort en détention le 2 juillet. Sa famille a vu des marques de suture sur sa poitrine et une incision dans son dos. La police a déclaré que cela était dû à l’autopsie, mais sa famille soupçonne qu’il pourrait avoir été tué pour ses organes.

Mme Bai Chunhua, âgée de 63 ans, de la province du Henan, a été arrêtée et a vu son domicile saccagé le 8 décembre 2019. La police a informé sa famille le lendemain après-midi qu’elle était aux urgences. À l’arrivée de sa famille, Mme Bai était inconsciente. Un examen à l’hôpital a révélé qu’elle avait cinq côtes fracturées. La famille a également pu voir des blessures autour de sa bouche et des bleus sur sa taille. Mme Bai est décédée dans la matinée du 14 décembre 2019.

Les crimes de persécution en 2020

La persécution du Falun Gong s’est poursuivie sans relâche malgré la pandémie de coronavirus. Les arrestations, le harcèlement, la torture, les prises de sang illégales et les condamnations ont continué dans tout le pays. Selon les statistiques de Minghui.org de 2020, 84 pratiquants sont morts à cause de la persécution, au moins 615 ont été condamnés, 6659 ont été arrêtés, 8576 ont été harcelés, 537 ont été forcés d’assister à des séances de lavage de cerveau et 3588 ont vu leur maison saccagée. La persécution a touché 304 villes et 29 provinces, régions autonomes et municipalités. Au total, 1 188 pratiquants ciblés étaient âgés de 65 ans ou plus, 17 avaient plus de 90 ans et le plus âgé avait 94 ans.

Le Bureau de la sécurité publique de Dalian, dans la province du Liaoning, a dépêché des dizaines de policiers pour arrêter des pratiquants dans tout Dalian les 10 et 11 juillet 2020. Au moins 30 pratiquants et les membres de leur famille ont été arrêtés et leurs maisons ont été saccagées. Certains des pratiquants étaient âgés de plus de 90 ans. Plus de trois millions de yuans en espèces ont été confisqués. En décembre 2020, sept pratiquants ont été condamnés à la prison : Du Yongfeng à une peine de neuf ans, Zhang Chunfeng à une peine de sept ans, Fan Yongmei à une peine de quatre ans, Zhang Liping à une peine de trois ans, He Yongqin à une peine de trois ans, et Wei Duo et son mari Chu Zhengjie à un an chacun.

Parmi les 84 pratiquants de Falun Gong décédés à cause de la persécution en 2020, 21 ont été torturés à mort dans des prisons, des centres de détention, des postes de police et des bureaux de comités de village.

Des agents du Bureau de la sécurité publique de la ville de Yuzhou, dans la province du Henan, ont arrêté Mme Zhang Zhiwen le 13 mai 2020 pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Le mari de Mme Zhang a essayé de lui apporter des vêtements et de l’insuline pour son diabète, mais les responsables du centre de détention l’ont repoussé. Le matin du 17 mai, lorsque la famille a appelé la police pour demander de ses nouvelles, on leur a dit qu’elle était morte. Sans avertir son mari, les autorités ont fait transporter son corps au funérarium pour qu’il soit incinéré.

Mme Li Ling, du village de Dazhangjia, dans la province du Shandong, a été arrêtée chez elle le 28 juin. Elle a été battue à mort le 13 juillet. Les autorités du village ont forcé sa famille à faire incinérer son corps le jour même. Selon sa famille, son visage avait l’air d’une épave et son corps était couvert d’ecchymoses.

Mme Wang Shukun, une médecin âgée de 66 ans de la province du Heilongjiang, a été dupée pour venir travailler fin juin 2020, où des policiers lui ont ordonné d’écrire les trois déclarations. Ils ont également essayé de la forcer à déclarer faussement que son mari, M. Yu Xiaopeng, pratiquait également le Falun Gong, ce qui n’était pas le cas. Lorsque Mme Wang a refusé d’obtempérer, ils l’ont battue à l’hôpital, lui causant des ecchymoses et lui fracturant les rotules. Elle a lutté pour rentrer chez elle quelques heures plus tard. Elle a développé les symptômes d’une hémorragie cérébrale, des vertiges et des nausées dans la soirée du 1er juillet et est décédée le jour suivant.

Les crimes de persécution en 2021

Selon les statistiques de Minghui.org, en janvier 2021, 1216 pratiquants ont été arrêtés et harcelés, 36 ont été envoyés dans des centres de lavage de cerveau, sept ont été torturés à mort et 169 ont vu leur domicile perquisitionné. De mars à avril 2021, au moins 2857 pratiquants ont été arrêtés et harcelés. Plus précisément, 1090 ont été arrêtés, 1767 ont été harcelés et 501 ont vu leur domicile perquisitionné.

Au moins 39 pratiquants sont morts à cause des persécutions entre janvier et avril 2021. Mme Mao Kun, de la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, a été arrêtée en juillet 2019 et condamnée à une peine de onze ans de prison en décembre 2020. Elle a été torturée à mort dans un centre de détention le 11 avril 2021.

Mme Li Cai’e, de la province du Shaanxi, ses fils M. Yuan Guangwu et M. Yuan Huiwu, sa belle-fille et ses petits-enfants pratiquaient tous le Falun Gong. Le 29 novembre 2020, Mme Li, âgée de 75 ans, est décédée en raison du harcèlement et des menaces constantes de la police. Le 18 décembre, son fils M. Yuan Huiwu a été condamné à trois ans de prison. Le 3 février 2021, sa belle-fille aînée Mme Zhang Cuicui est morte alors qu’elle vivait loin de chez elle pour éviter d’être persécutée.

Les crimes de persécution pendant le mandat de Chen à Pékin

Chen Siyuan a travaillé dans le système de sécurité publique de Pékin pendant plus de dix ans. En décembre 2015, il a occupé le poste de directeur adjoint du Bureau municipal de la sécurité publique de Pékin. En août 2017, il a occupé le poste de secrétaire adjoint de la Commission municipale des affaires politiques et juridiques de Pékin et du Bureau municipal de la sécurité d’État, ainsi que celui de directeur adjoint exécutif et de directeur du Bureau municipal du maintien de la stabilité.

À tous ces postes, Chen a participé activement à la persécution. Pendant cette période, de nombreux pratiquants ont été persécutés à mort à Pékin, notamment Xu Xiuhong, Wen Mulan, Jia Yuping, Mme Liu Yanmei, Du Wenge, Li Xiuhong, Hou Junwen, Ao Ruiying et Li Gang. De nombreuses autres personnes ont été arrêtées, détenues, harcelées et condamnées.

En 2016, 353 pratiquants de Pékin ont été persécutés à des degrés divers. Parmi eux, 53 ont été condamnés, 245 ont été arrêtés et détenus dans des centres de détention ou de lavage de cerveau, et 58 ont été harcelés, intimidés et ont vu leur maison saccagée.

En 2017, au moins 68 pratiquants ont été condamnés ou jugés, 254 ont été arrêtés et 269 ont été harcelés.

En 2018, 38 pratiquants ont été condamnés, 131 ont été arrêtés, six ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau, 128 ont été harcelés, et 36 ont été placés sous surveillance résidentielle.

Voici une sélection de cas de décès pendant le mandat de Chen à Pékin :

1. Mme Xu Xiuhong

Mme Xu Xiuhong a été arrêtée dans le district de Tongzhou, à Pékin, le 21 janvier 2016, et détenue pendant trois mois. Après son retour chez elle, elle a présenté des symptômes d’empoisonnement et de fréquentes crises de panique. Son état de santé s’est rapidement détérioré. Elle est décédée le 2 avril 2017. Elle était âgée de 40 ans.

2. Mme Lei Huiqin

Mme Lei Huiqin a été arrêtée le 20 avril 2016, et sa maison a été saccagée par des agents de la sécurité publique. Ils ont confisqué ses biens personnels, notamment des imprimantes et des ordinateurs. Mme Lei a été détenue au centre de détention de Huairou pendant un mois. Les persécutions ont causé de grands dommages à son corps, la faisant tomber malade. En mai 2017, le policier Wan Zihai a appelé et harcelé à nouveau Mme Lei dans le cadre de la campagne « frapper aux portes ». Elle est décédée à la fin du mois d’août 2017. Elle était âgée de 60 ans.

3. Mme Wen Mulan

Mme Wen Mulan, âgée de 75 ans, a été arrêtée le 14 octobre 2017 pour avoir parlé aux gens de la persécution du Falun Gong. Elle a été détenue dans le centre de détention du district de Miyun. Elle a entamé une grève de la faim pour protester.

Après environ deux mois de sa grève de la faim, Mme Wen souffrait d’un œdème généralisé et s’est retrouvée dans un état critique. Lorsque son mari a refusé de venir la chercher, le centre de détention a trouvé une pratiquante de Falun Gong local pour la prendre en charge. La pratiquante a noté que Mme Wen présentait les symptômes d’intoxication.

En raison des menaces et du harcèlement du PCC, son mari a refusé de laisser Mme Wen rentrer chez elle. Mme Wen est restée chez une amie et est décédée le matin du 27 février 2018.

4. Mme Liu Yanmei

Mme Liu Yanmei, du district de Shunyi, a été arrêtée en novembre 2016 pour avoir invité des personnes à assister à une audience de pratiquants de Falun Gong. Elle a été menottée et enchaînée dans le centre de détention de Tongzhou. Elle a été couverte d’ecchymoses à cause de la torture. On lui a arraché les cheveux, et son cuir chevelu s’est infecté. Elle a été condamnée à une peine de quatre ans de prison en juillet 2017 et a été torturée à mort le 12 novembre 2018. Elle était âgée de 52 ans.

Traduit de l’anglais